animaux

Publié le 6 Juillet 2021

Il est toujours intéressant de noter la diversité d'espèces (animales) sur un même site. Au-delà d'un même secteur, on verra ici un petit panel de ce qu'on peut observer par procuration sur un seul et même point : 2 à 4 caméras à quelques mètres de distance sur une crête semi-boisée permettent ce retour a posteriori et sans déranger ou presque : il faut bien aller relever les cartes mémoires de temps à autres (tous les 2-3 mois) et on a aussi le risque d'inquiéter un animal par exemple à cause du claquement de la lentille (passage du mode nuit au mode jour). On dira que cela reste un dérangement très limité.

A noter qu'il y a également tous les petits passereaux (mésanges, roitelet, pinsons...) qui déclenchent eux aussi le dispositif mais que je n'ai pas mis sur cette image récapitulative car non reconnaissables sur l'image voire à peine visibles. Une première perso pour les bartavelles (dommage pour leur position complètement dans l'angle) et pour l'aigle. La carcasse de cerf a bien servi au renard tout l'hiver, exclusivement de nuit (alors que j'ai très souvent des renards en vadrouille de jour) et parfois au loup, au sanglier, à l'aigle... Il manque à l'appel le grand corbeau, pourtant assez charognard.

Diversité

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #loup

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Publié le 30 Juin 2021

L'aigle royal (Aquila chrysaetos) est le moins majestueux que les grands vautours. Il est plus fréquent que le magnifique gypaète. A titre personnel, je l'observe très régulièrement et bien plus souvent que le faucon pèlerin. Il vient rarement toiser de près l'observateur comme peuvent le faire les vautours. On l'observe souvent seul ou en couple, plus rarement à trois avec le jeune ce qui en fait un moment moins spectaculaire que lorsque les vautours s'enroulent par grappes. Et pourtant, c'est pour moi le rapace diurne le plus "noble". Il ne s'agit pas de hiérarchiser les espèces mais l'observation d'un aigle royal est celle qui me marque le plus parmi ces grands planeurs.

Il faut dire qu'avec quand même ses plus de deux mètres d'envergure en moyenne, il est loin d'être "ridicule" ; et puis il y a sans doute ce qu'il représente pour notre faune de montagne. Une image de puissance. Une gueule "d'enfer". Bref, le royal, c'est le plus "grand" ! Il porte bien son nom. En "courant" sur des arêtes, une fois aussi en sortant de la tente avec les filles lors d'un bivouac, enfin une dernière fois lors d'un affût au brame du cerf, j'ai eu la chance de l'observer quelquefois de très près posé : des rencontres qui marquent.

Lors de cette balade des Férices à Arpingon, le couple local m'a fait de belles apparitions, rendant cette randonnée sauvage encore plus belle.

Les aigles d'Arpingon
Les aigles d'Arpingon
Les aigles d'Arpingon

Les aigles d'Arpingon

Paysages de fin de journée
Paysages de fin de journée
Paysages de fin de journée
Paysages de fin de journée

Paysages de fin de journée

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #randonnée sportive, #animaux

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Publié le 27 Juin 2021

Ce n'est pas le point culminant du massif mais tout simplement le nom d'un (haut) sommet. Le Toit est également appelé rocher du lac du Cos, car situé pile à l'aplomb de ce dernier. Son arête sommitale est quasi plate et sépare le sommet nord 2835 m du sommet sud 2832 m. Je l'avais déjà gravi deux fois ; probablement des deux façons les plus "classiques". Une première fois à skis lors du tour de la Pyramide au départ de Rieu Claret. Une deuxième à pied, toujours depuis le même point de départ, mais en passant par l'arête sud dite arête de l'Agnelin dans la mise à jour de mon topo Belledonne Escalade (5b non équipé).

Mon ascension de ce jour est sans doute la plus abordable car faite intégralement en baskets malgré des névés dont on contourne facilement les parties les plus raides et mal regelés aujourd'hui. Seule la pente menant au collet donnant accès à la dernière arête oblige à un court passage névé à 35°. La vue sur les lacs est superbe. Dommage que le site ne soit pas un peu nettoyé des débris humains aujourd'hui inutiles et dus à l'exploitation hydraulique. 

A la descente, je fais un détour par le lac de l'Agnelin en débâcle, superbe ! Un site à préserver à tout prix, un air de Corse ou de Mercantour en Belledonne. Et la flore en explosion : lys orangés entre 1200 et 1500 m, lys Saint-Bruno entre 1500 et 1700 m, troles entre 1700 et 1900 m, ancolies, premiers rhododendrons etc. Chez les animaux, sans chercher à voir quoi que ce soit de particulier, les habituels vautours fauves et bouquetins. Encore une belle sortie qui accuse plus de 1700 m de dénivelé et 21 kilomètres linéaires dans la matinée. On ne dirait pas ! A noter qu'il est inutile e se charger en eau : alimentation possible partout, avec filtre de préférence. Névés en versants nord et dans toutes les combes > 2200 m. Les descentes sont rapides mais gare si ça regèle le matin !

Le Grand Pic. Une heure après un lever de soleil faramineux, vu depuis... la voiture !!

Le Grand Pic. Une heure après un lever de soleil faramineux, vu depuis... la voiture !!

Troles et bouquetin(e)
Troles et bouquetin(e)

Troles et bouquetin(e)

Les lacs depuis le Toit ; le lac de l'Agnelin
Les lacs depuis le Toit ; le lac de l'Agnelin

Les lacs depuis le Toit ; le lac de l'Agnelin

Galipettes granitiques
Galipettes granitiques

Galipettes granitiques

Lys orangés
Lys orangés

Lys orangés

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #randonnée sportive, #animaux, #paysages

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Publié le 12 Juin 2021

Voici un bien bel oiseau de nos montagnes, très peu connu du grand public. Autrefois appelé merle de roche, sans doute de par sa ressemblance - forme, dimensions, chant - avec le merle noir ou les grives, il a désormais pris un dérivé de son nom scientifique "Monticola" afin d'être détaché de ce rapprochement car il fait partie de la famille des muscicapidés qui regroupe entre autres les gobemouches, rossignols, rouges-gorges, rouges-queues, tariers, traquets...

Le monticole de roche est essentiellement insectivore et vit dans les pentes ensoleillées de nos montagnes, à proximité de la roche. Il aime se percher sur un promontoire bien en vue pour chanter. Ses couleurs sont chatoyantes. 

Voici donc un petit album de cet oiseau, fidèle à ma façon de faire, i.e. replacer l'animal dans son biotope

Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle
Le monticole de roche, mâle

Le monticole de roche, mâle

Le lever de soleil du jour
Le lever de soleil du jour

Le lever de soleil du jour

D'autres observations : hirondelle de rocher et traquet motteux
D'autres observations : hirondelle de rocher et traquet motteux
D'autres observations : hirondelle de rocher et traquet motteux
D'autres observations : hirondelle de rocher et traquet motteux

D'autres observations : hirondelle de rocher et traquet motteux

Quelques fleurs du jour : primevère hirsute, narcisse des poète, anémone pulsatille
Quelques fleurs du jour : primevère hirsute, narcisse des poète, anémone pulsatille
Quelques fleurs du jour : primevère hirsute, narcisse des poète, anémone pulsatille

Quelques fleurs du jour : primevère hirsute, narcisse des poète, anémone pulsatille

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #animaux, #Grandes Rousses

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Publié le 11 Juin 2021

Il aura fallu attendre le 11 juin pourvoir la première fois la température dépasser les 30 degrés en plaine en 2021. D'après les données de la station météo du Versoud (depuis 2008 incluse), c'est la 4è date la plus tardive en 14 ans. Si on regarde la température maximale atteinte au mois de mai, 2021 arrive en deuxième place pour la température maximale la plus basse.

Rien d'exceptionnel mais un constat que j'accueille avec grand plaisir pour les raisons suivantes :
- En ces temps de réchauffement climatique (a priori) anthropique, j'accueille avec satisfaction toute période qui calme un peu le jeu.
- L'enneigement est encore assez conséquent en montagne (tout au moins dans les Alpes du nord) à partir de 2000-2200 m : non pas que j'aie encore envie de faire du ski mais cela permet de ralentir la venue de l'été et de profiter plus longtemps du magnifique printemps en montagne en jouant sur les altitudes fréquentées. Au-delà de ces considérations personnelles, cela permet aux glaciers de souffler un peu, pour le moment.

Car rien n'est joué et un été de type 2003 ou 2018 pourrait rendre cette avance totalement caduque. Et dernier point : ce que nous considérons comme une avance (ou un retard selon le point de vue) rentre in fine pile dans la norme climatique de la fourchette 1981-2010 d'après Météo France, preuve aussi que notre esprit s'habitue au réchauffement.

Pour finir, une image vaut parfois mieux que des mots : la limite de l'enneigement à ce jour en Belledonne nord depuis le Grand Rocher : inutile d'aller au-delà de 2000-2200 m en Belledonne pour randonner en baskets, sous peine de patauger sur les névés et surtout, de risquer des glissades dangereuses dans ce terrain (trop) raide.

Premier 30
Une belle journée se profile sur la dent de Crolles.

Une belle journée se profile sur la dent de Crolles.

Ce jeune rouge-queue profite aussi d(e s)es premiers beaux jours
Ce jeune rouge-queue profite aussi d(e s)es premiers beaux jours
Ce jeune rouge-queue profite aussi d(e s)es premiers beaux jours

Ce jeune rouge-queue profite aussi d(e s)es premiers beaux jours

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #balade, #nivo-météo, #animaux

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