Publié le 30 Octobre 2018

Il y aurait beaucoup à dire sur cet animal tantôt adulé, tantôt décrié. Les mythes, les croyances mais aussi les faits ont la vie dure. Deux ours(es) ont été récemment relâchées dans les Pyrénées et déjà des commandos terroristes se mettaient en place pour les traquer. Beaucoup de bluff évidemment car qui va (peut) passer sa vie dans la forêt à la recherche d'une aiguille qu'il ne trouvera probablement jamais dans des milliers de bottes de foin ? Mais la symbolique est forte. Malgré les alertes de ceux qui étudient l'état de santé de notre planète, l'Homme continue à faire fi de cette nature dont il a impérativement besoin.

A titre personnel, l'éloge du loup est facile. Alors que je me plains des dégâts causés par la pyrale du buis ou du moustique tigre, le loup ne me gêne pas. Mieux, il participe à l'équilibre et à la gestion naturelle des ongulés sauvages. Malheureusement, il s'en prend aussi aux moutons mal gardés. Qui n'irait pas à la facilité ?

Mais je ne suis pas ici pour relancer un énième débat. Le loup passionne. Le loup me passionne. Si vous n'avez pas vu le film "La vallée des loups" de Jean-Michel Bertrand, courez vite. Si vous n'avez pas encore le livre fraîchement sorti de Sébastien De Danieli "Comme une ombre", commandez-le chez l'éditeur : c'est par ailleurs le dernier jour pour sa souscription ! Pour ma part, je n'ai ni la connaissance, ni fait le dixième du travail de ces deux auteurs. Mais depuis le début de l'année, j'ai entrepris cette quête du loup.

J'ai aperçu l'animal à quatre reprises avant cette année :
- janvier 2000 dans le massif des Monges : deux individus longuement observés proche d'une harde de chamois. Si j'avais eu un appareil photo...
- novembre 2008 dans le massif de la Lauzière lors d'une randonnée à skis. l'animal se lève de son gîte et part dans la neige profonde franchir une crête.
- juillet 2017 dans les Abruzzes : deux fois un individu furtivement

A chaque fois, il s'agit de rencontre imprévue, les affûts réalisés dans les Abruzzes durant l'été 2017 ayant été bredouilles. Cette année, j'ai donc commencé par poser des caméras automatiques dans le secteur où j'avais relevé des preuves d'hivernage durant l'hiver 2017. Sans succès. Au printemps, j'ai poursuivi les efforts sur un autre secteur. J'ai finit par réaliser quelques vidéos nocturnes (inexploitables, uniquement de l'information) et une (assez belle) vidéo crépusculaire (en mode sépia). J'ai passé du temps entre deux sorties de grimpe ou de ski à explorer le même secteur à la recherche d'indices avec destruction systématique de toutes les crottes rencontrées afin de ne pas attirer l'attention de ceux qui le cherchent pour d'autres raisons. Bien que personne n'ignore sa présence ici, ce sera toujours ça de gagné. J'ai passé du temps posté ici ou là en espérant avoir la chance... Sans succès. Mais peu à peu, j'ai appris à le connaître sans le voir en direct.

Cet automne, j'ai passé beaucoup de temps à l'affût sur le secteur favorable que je connaissais le mieux...

Un soir, je suis à l'affût, surveillant une crête marquée par un passage important : une véritable saignée laissée par les animaux. Le soleil vient de se coucher. De toute l'après-midi, je n'ai aperçu qu'un seul cerf durant une petite minute. Le brame est silencieux. Il ne reste qu'une petite demie-heure de jour dont dix minutes pour espérer une image. Compte tenu de l'activité des cerfs, autant dire que c'est mort de ce côté-là. Quant au loup, je l'ai même un peu oublié. Je plie le filet de camouflage, enlève l'appareil photo du trépied et le pose au sol. Mes yeux se reposent alors sur cette crête que je surveillais... où un animal clair et plus petit que le cerf attendu vient de se montrer. Je crois immédiatement à un chevreuil, avant que ne me vienne l'idée du canidé. Et si, et si... Les jumelles autour du cou, la vérification tombe quelques secondes après : "il" est là.

Putain, c'est un loup. L'animal se déplace assez vite. J'empoigne l'appareil photo et fait une série d'image, toute floue car le réglage est resté sur 640 ISO et à main levé, compte tenu de la lumière... L'animal remonte le talweg et vient se poser sur cette crête pour se coucher juste en face de moi. Je fixe l'appareil sur le trépied et monte dans les ISO. L'observation va durer vingt minutes, jusqu'à ce que je n'y vois plus grand chose et qu'il finisse par repartir.

Ma présence répétée dans le secteur de l'animal finit par payer. Voire peut-être davantage. Et si les loups m'avaient peu à peu intégré ? Je veux dire par là, j'ai peut-être/très probablement même, été vu, "étudié". Le loup a peut-être décidé ce soir-là qu'il pouvait se montrer car c'est certain qu'il m'a vu ou, en tous cas, deviné. La saison de brame est sauvée, même si je venais à ne faire aucune photo de cerf ! C'est quand même une sacrée rencontre !

Sur le moment, je ne donne aucune info afin de ne pas attiser l'excitation de certains et garde l'observation sous le coude avant de la publier. Fin octobre, les loups se déplacent beaucoup. Il est difficile de savoir à l'avance où ils vont être. Avec la neige fraichement tombée, ils vont commencer à se rapprocher de leurs quartiers d'hiver. Voici donc en différé mon observation de septembre dernier.

Première photo : au final un effet sympa

Première photo : au final un effet sympa

Il remonte le talweg

Il remonte le talweg

Puis vient se poser sur une crête. Mon image préférée

Puis vient se poser sur une crête. Mon image préférée

Il va y rester couché un quart d'heure

Il va y rester couché un quart d'heure

Capture de l'écran Live View du 6D à l'IPhone et au GM5
Capture de l'écran Live View du 6D à l'IPhone et au GM5

Capture de l'écran Live View du 6D à l'IPhone et au GM5

Il repart dans la même direction à la nuit tombante puis disparait dans les vernes

Il repart dans la même direction à la nuit tombante puis disparait dans les vernes

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #loup

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Publié le 27 Octobre 2018

Au risque de me répéter, ce fut un brame inhabituel. Pour ma part, je m'en tiendrais là avec bien sûr de très beaux moments d'immersion malgré les petites déceptions concernant la durée de la période active et la quasi absence de couleurs d'automne. Je repasserai sûrement sur le terrain dans les jours à venir mais plus par curiosité, par envie de voir comment ce petit monde va se comporter avec la première offensive hivernale prévue. Sauf sursaut de dernière minute donc, voici les dernières images de ces six semaines d'immersion.

cerfs et biches, observés à distance
cerfs et biches, observés à distance

cerfs et biches, observés à distance

Des rapaces : l'aigle royal habituel du secteur et un busard (probablement) Saint-Martin (femelle), en migration
Des rapaces : l'aigle royal habituel du secteur et un busard (probablement) Saint-Martin (femelle), en migration

Des rapaces : l'aigle royal habituel du secteur et un busard (probablement) Saint-Martin (femelle), en migration

Accenteur alpin

Accenteur alpin

Timides couleurs : les derniers sorbiers

Timides couleurs : les derniers sorbiers

Le plus intéressant de ces sorties restera cette demi-heure passée au milieu de quatre lagopèdes (trouvés volontairement par recherche sur un secteur habituellement fréquenté par ces oiseaux) avec une lumière au top. Toujours intéressant de les photographier dans leur période de mue. De remarquer les différences selon les dates, les années, la météo, le massif, l'altitude... En espérant rencontrer encore souvent cet oiseau emblématique de la haute montagne.

Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes
Brame 2018 : 6è semaine et lagopèdes

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf, #animaux

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Publié le 26 Octobre 2018

Je n'y suis remonté qu'une seule fois depuis le début juillet. Il était temps de réparer cet oubli. Au départ, je constate la réalisation d'une petite buvette au niveau du parking d'été. Après les aménagements du col du Coq (toilettes sèches, parkings...), maintenant une buvette. Le bâtiment est très bien intégré, juste posé sans fondations. Quelques arbres ont été coupés. Pas de quoi crier à la destruction de la nature. J'émets quand même une réserve car aujourd'hui, notre territoire sans impact humain se réduit peu à peu. Certes le site du col du Coq, comme celui du Moucherotte a été nettoyé. Les deux petites stations de ski démontées. Mais ce n'est pas pour l'environnement. Juste parce qu'elles n'étaient économiquement plus viables. Compte tenu de la poussée inexorable de l'urbanisation, je pense qu'aujourd'hui toute nouvelle création de ce style devrait s'accompagner d'un démantèlement d'une autre de taille au moins égale.

Je poursuis mon chemin en constatant que la végétation reprend peu à peu ses droits grâce aux efforts de restauration des sentiers. Une bonne chose. Une fois au sommet, j'observe (déjà ; il n'est que 8h45) deux randonneurs venus photographier les chamois. Ils le font dans le respect, sans leur courir après. C'est bien. Il faut que cela continue afin que le coin ne devienne pas comme le Charmant Som où on rencontre beaucoup moins de chamois aujourd'hui qu'il y a dix ans.

Je fais un petit tour du plateau avant de redescendre en milieu de matinée. Il fait chaud mais c'est sans doute le dernier jour. En face, Belledonne attend son premier vrai manteau blanc.

La nouvelle buvette du col du Coq

La nouvelle buvette du col du Coq

Une mer de nuages basse mais tenace

Une mer de nuages basse mais tenace

Les chamois de la Dent.
Les chamois de la Dent.

Les chamois de la Dent.

Plongée zoom sur la mer de nuages

Plongée zoom sur la mer de nuages

Petit clin d'oeil à Adidas Terrex. Un pantalon randonnée stretch vraiment confortable en cette saison et les baskets Two Boa qui le sont encore plus tout en étant très faciles à mettre et à enlever. Et finalement, le blanc, bien qu'un peu sali, est resté correct sans que j'ai eu besoin de les entretenir. Une chaussure pour randonnée tranquillement car le maintien du pied reste un peu moins bon que sur une vraie chaussure de trail.

Petit clin d'oeil à Adidas Terrex. Un pantalon randonnée stretch vraiment confortable en cette saison et les baskets Two Boa qui le sont encore plus tout en étant très faciles à mettre et à enlever. Et finalement, le blanc, bien qu'un peu sali, est resté correct sans que j'ai eu besoin de les entretenir. Une chaussure pour randonnée tranquillement car le maintien du pied reste un peu moins bon que sur une vraie chaussure de trail.

Quelques couleurs au parking

Quelques couleurs au parking

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 25 Octobre 2018

Dimanche matin, il faudra vous lever à 3h pour mettre l'heure d'hiver. Il sera alors 2h. N'oubliez pas de retarder vos montres et de profiter du plus long week-end de l'année ! 
Nous vivons un des derniers changements d'heure. L'Europe a voté pour sa disparition. Il va falloir trancher. Chaque pays sera libre de choisir son heure (heure dite d'hiver, TU+1 par rapport au soleil ; ou heure dite d'été, TU+2 par rapport au soleil) mais Bruxelles espère que les pays seront intelligents pour s'harmoniser. En d'autres termes, il est probable que l'on s'oriente vers un choix commun par fuseau horaire. Et que donc, tous les pays s'harmonisent dans la zone GMT+1.

En rouge, les nombreux pays de la zone GMT+1 (source Wikiland)

En rouge, les nombreux pays de la zone GMT+1 (source Wikiland)

Le choix définitif fait beaucoup parler et, si majoritairement les gens sont pour conserver l'heure actuelle d'été (TU+2), bien entendu, cette opinion n'est pas unanime. Chacun a évidemment le droit d'avoir son avis mais je me suis amusé à un petit comparatif. Il en ressort que le choix TU+2 est de loin le plus logique. Les arguments des "pro TU+1" ne peuvent être que des arguments personnels (généralement des lève-très-tôt) et surtout pas des généralités du style "on est déjà décalé d'une heure avec le soleil". Que veut dire le décalage ? Le décalage de quoi ? Au contraire, ne vaut-il mieux pas un sommeil calé sur la nuit à chaque fois que c'est possible ?

Car l'être humain ne vit pas sur l'heure solaire. Midi est loin d'être le milieu de la journée. L'homme se lève le plus tard possible pour aller au travail. S'il a des activités dans la semaine, il les fait plutôt le soir et pas le matin avant d'aller bosser. Et les week-end, les jours de vacances, il prolonge ses soirées, invite ses amis à manger le soir et pas au petit déjeuner...

Je me suis calé sur huit heures de sommeil qui peuvent être considérées comme une moyenne. J'ai considéré en moyenne un lever à 7h du matin et un coucher à 23h (ce qui place le milieu de la journée à 15h... TU+3...). Rien que là, on devine le côté mieux calé de l'heure TU+2...

J'ai pris plusieurs villes pour comparer. Bourges en tant que centre de la France. Brest pour les extrêmes et au bénéfice des "pro TU+1". Nice pour contrecarrer. Enfin Munich comme hypothétique centre de la zone GMT+1 en cas d'harmonisation obligatoire.

J'ai noté l'heure des levers et coucher de soleil dans ces quatre villes (application Daylight, vraiment bien faite au passage) en arrondissant au quart d'heure le plus proche pour plus de clarté. La colonne "nuit" (ou "jour" ou "nuit/jour") indique le temps de nuit (avant/après le lever/coucher du soleil) ou de jour (après le lever du soleil) passé hors sommeil le matin ou le soir.

Derniers (?) changements d'heure ?

On constate que même avec le TU+2, on s'endort partout après le coucher du soleil. Et hormis l'été, on limite le temps passé à dormir le matin alors que le soleil est levé. Dans le cas contraire, c'est la catastrophe. L'hiver, Munich passerait 6h15 dans la nuit le soir (alors que dans le même temps, le soleil serait levé 2h45 avant ses habitants l'été). La situation n'est guère plus réjouissante pour Nice. Imaginez la Côte-d'Azur en plein pic de vacances (j'ai pris le 31 juillet comme date médiane) avec le coucher de soleil à 20h ! Les professionnels du tourisme apprécieront. Et je vous passe le cas des alpinistes (ok nous sommes rares et ne faisons pas le poids), devant se lever pour être avant 5h sur des pentes de neige orientées est !

Le cas extrême reste la Bretagne en hiver. Franchement, même avec TU+2, cela donne 3h de nuit le matin à Noël vs 4h30 le soir. Pas si pire. Je suis sûr qu'ils sont nombreux à préférer profiter de la lumière du soir plutôt que celle du matin.

En conclusion : pour trois Bretons qui n'auront pas envie de partir de nuit au boulot durant deux mois de l'année on va conserver l'heure actuelle d'hiver pour la moitié de l'Europe ??? Non mais. Allez, vivement ce TU+2 365 jours sur 365 !!!

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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur

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Publié le 24 Octobre 2018

Oh la belle étape ! Elle commence pour moi à sept heures du matin. Je place quelques bûches dans le poêle dont profiteront les filles une heure plus tard à leur lever, ainsi que l'équipe sympathique de quatre hollandais qui découvrent le secteur. Quant à l'autre petite famille iséroise avec qui nous avons partagé le dortoir, ce sera juste après mon départ car ils ont une belle étape pour rejoindre le refuge de la dent de Parrachée dans leur tour des glaciers de la Vanoise avec leurs deux enfants dont une fille de sept ans.
Je pars immédiatement faire le lever de soleil aux lacs de l'Arpont. Le glacier éponyme recule à vitesse grand V...

Aux lacs de l'Arpont. 8h15
Aux lacs de l'Arpont. 8h15

Aux lacs de l'Arpont. 8h15

La suite commence par une partie en montée jusqu'à une longue traversée vers les petits lacs des Lozières. Assurément un de beaux endroits de la balade. En été, il y aurait sûrement foule, à juste titre. Aujourd'hui, nous ne croiserons que deux randonneurs. L'eau reste omniprésente. Malgré la sécheresse historique et le recul glaciaire important, les ruisseaux jalonnent cette traversée. Ils nous dispensent de porter le précieux liquide. La gourde-filtre Katadyn Be Free trouve toute son utilité.
Un gypaète adulte vient passer pile au-dessus de nous. Magnifique ! Le 70-200 est, à cet instant, dans le sac à dos. Inutile de tenter une photo au grand-angle et pas le temps de changer de matériel !

Une des nombreuses traversées de ruisseaux

Une des nombreuses traversées de ruisseaux

Les glaciers paraissent proches... au téléobjectif
Les glaciers paraissent proches... au téléobjectif
Les glaciers paraissent proches... au téléobjectif

Les glaciers paraissent proches... au téléobjectif

Aux lacs des Lozières
Aux lacs des Lozières

Aux lacs des Lozières

Après cette traversée ponctuée de montées et descentes très "roulantes", il faut rejoindre le lit du Doron par une descente plus importante. On retrouve les chemins d'alpage qui permettent aux propriétaires terriens de rejoindre leurs chalets. fort heureusement, nous sommes au coeur de la zone centrale du parc de la Vanoise et cette circulation reste confidentielle. Les près de quatre-cents mètres de dénivelé pour remonter au plan du Lac passent comme une lettre à la Poste. Il faut dire que le sentier est bien tracé et d'une inclinaison modeste. Nous parvenons au refuge en milieu d'après-midi. L'idée de départ était d'y dormir puis de prendre tranquillement la matinée du lendemain pour redescendre à Termignon. Nous nous installons. C'est la pause. Les filles profitent de jouer simplement dans la nature.

Dans la remontée sur le plan du Lac
Dans la remontée sur le plan du Lac

Dans la remontée sur le plan du Lac

Farniente au plan du Lac
Farniente au plan du Lac

Farniente au plan du Lac

Le repas du soir est pris au coin du feu. Avec le ciel rougeoyant sur la dent Parrachée. 19h30, la pleine lune éclaire les glaciers. L'envie est forte d'une petite marche nocturne. C'est décidé ; le retour se fera ce soir. La marche sur la piste ne pose aucun problème sans allumer la frontale. C'est même fort agréable. Nous descendons en discutant tranquillement tous les quatre. A l'oratoire Saint-Antoine, l'option "express" est envisagée : le genou de Val tire trop pour descendre par le sentier dit "via alpina" après cette journée. Et descendre par la route est longuet. Il est convenu que les filles, afin de ne pas se refroidir, descendront par la route et bibi par le sentier en mode rapide, après s'être délesté du sac. Vingt minutes plus tard, je suis au pont du Châtelard et remonte en voiture récupérer tout le monde sur la route de Bellecombe, au niveau du Suffet. Une option intéressante à connaitre si on est un peu limite en termes de dénivelé. Notamment dans le sens contraire : après être redescendu au pont du Châtelard depuis l'Arpont, un esclave entraîné peut remonter chercher le véhicule sur la route de Bellecombe.

Juste après le coucher du soleil, depuis le plan du Lac
Juste après le coucher du soleil, depuis le plan du Lac
Juste après le coucher du soleil, depuis le plan du Lac
Juste après le coucher du soleil, depuis le plan du Lac

Juste après le coucher du soleil, depuis le plan du Lac

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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