Publié le 30 Juin 2017

Le réchauffement climatique n'est contesté par personne. La part d'émissions anthropiques reste sujette à discussions houleuses entre ceux qui affirment la responsabilité de l'humain et ceux cherchant à le disculper.
N'étant pas un spécialiste, je garde les deux idées dans ma tête mais j'ai beaucoup de mal à croire à la théorie des climato-sceptiques car jamais depuis l'existence de l'homme, la concentration en CO2 n'a augmentée aussi vite. Les études effectuées sur les glaces qui conservent le dioxyde de carbone depuis des millénaires ont montré de manière indiscutable le côté exponentiel de la courbe depuis la révolution industrielle.
 
La corrélation de deux phénomènes semble ainsi difficile à contester aujourd'hui. Dans tous les cas, les conséquences sont dramatiques pour nos glaciers alpins. Ce que j'ai observé sur une vingtaine d'années est édifiant. Alors que doivent dire les "anciens" ?
 
Quand j'étais ado, Belledonne recelait quelques petits glaciers avec même des crevasses (Gleyzin, Argentière, Freydane...). Dans les années 90, j'ai pu m'en rendre compte sur le terrain. Aujourd'hui, les deux premiers ont pratiquement disparu et le troisième s'accroche comme un rat aux parois d'un navire en train de sombrer. Et le rat subit d'année en année un traitement du style "Weight Watchers". Pire encore : les glaciers des Ecrins. Le glacier Blanc embrassait la passerelle du torrent en 1994 lors de mon premier passage ici. Aujourd'hui, il semble se situer au niveau refuge quelques trois-cents mètres de dénivelé plus haut. Les Ecrins étaient le symbole des séracs. Les couloirs restaient en neige tout l'été car la glace sous-jacente participait à l'inertie. Aujourd'hui, tout s'est aminci. Le glacier du Tabuchet ressemble à une feuille d'aluminium. La Pilatte court sans s'arrêter en direction des Bans. Le dernier endroit où l'on se sent encore dans une cathédrale de glace reste la face nord de la barre des Ecrins entre 3400 et 4000 mètres d'altitude. Partout ailleurs, la montagne glaciaire fait pitié.
Idem dans le massif du Mont-Blanc où la face nord-est des Courtes devient désormais un couloir. Le ski de pente raide facile d'hier devient plus technique avec des contre-pentes plus raides, des rochers guettant la chute.
 
Cet été m'inquiète ; cumuls de neige faibles cet hiver ; canicule précoce en juin. Depuis six ans (pas de quoi en faire des statistiques certes), je note scrupuleusement chaque année la date à laquelle le dernier lambeau de neige disparaît à l'oeil nu depuis ma fenêtre sur quelques sommets remarquables. Par exemple, pour la face ouest du Grand Colon, la moyenne se situe dans la dernière semaine de juillet. Cette année, elle est sèche depuis le 28 juin !!! Pour la face ouest de la cime de la Jasse, c'est plutôt durant la seconde quinzaine d'août. Elle ne passera pas le 14 juillet cette année.
 
Ce constat est sans appel : 2015, qui faisait déjà grise mine au regard des autres années 2000, est largement battue. Si l'été s'avérait plus chaud que la normale, les glaciers déjà mis à nu à des altitudes exceptionnelles pour la date, vont morfler comme jamais. 2017 pourrait, après 2003, être le second coup de massue du troisième millénaire.
 
Au grand regret des professionnels du tourisme et des touristes eux-mêmes attendant avec impatience d'aller se faire dorer la pilule au bord de mer ou de faire le lézard sur les parois rocheuses, il n'y a plus qu'à souhaiter un été particulièrement frais et humide. Oui je sais, personne n'en veut ; moi non plus.
 
On peut toujours rêver : pour contenter tout le monde, je signerais bien pour un thermomètre oscillant entre 23 et 28°C et trois jours de soleil sur quatre.
De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...
De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...
De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...

De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...

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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur, #nivo-météo

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Publié le 25 Juin 2017

Retour de la balade du lac des Balmettes prolongée par la pause bistrot à Saint-Colomban. La routine habituelle : ranger les affaires, envoyer les filles se doucher, préparer le repas...

20h15. Le ciel s'est entièrement dégagé et la lumière est splendide. Allez, je prends le reflex avec le 15 mm, un mini sac à dos et zou à la Dent. Pour changer, et aussi parce que les lumières du soir y sont particulièrement belles, direction le trou du Glaz puis le sangle de la Barrère avant de finir à la croix.

Sous un gros surplomb : l'effet d'une grotte avec l'ultra grand-angle

Sous un gros surplomb : l'effet d'une grotte avec l'ultra grand-angle

Sangle de la Barrère, partie inférieure

Sangle de la Barrère, partie inférieure

Sangle de la Barrère, partie médiane

Sangle de la Barrère, partie médiane

Même endroit, dans l'autre sens

Même endroit, dans l'autre sens

Un très bel endroit : pour la rando, pour la grimpe (et pourtant il n'y a quasi personne), pour les yeux

Un très bel endroit : pour la rando, pour la grimpe (et pourtant il n'y a quasi personne), pour les yeux

Quelques belles touffes de rhododendrons même si on n'arrive pas à la cheville de Belledonne

Quelques belles touffes de rhododendrons même si on n'arrive pas à la cheville de Belledonne

Coucher pile dans l'axe du roc d'Arguille

Coucher pile dans l'axe du roc d'Arguille

Sangle, partie haute.

Sangle, partie haute.

Un petit mot sur l'escalade au-dessus du sangle de la Barrère. Le rocher y est superbe. Il existe à ma connaissance cinquante-cinq longueurs entre Wictorglaz complètement à l'ouest (et son 6c de départ pratiquement toujours mouillé) et les deux couennes non répertoriées sur l'Oeille (quelqu'un connait les ouvreurs ? les cotations ? -> du 6, mais quoi derrière ?) sur une hauteur allant de vingt à cent petits mètres soit une (majoritairement) à trois longueurs empilés (une quarantaine de voies en tout).

J'y suis allé une dizaine de fois et je n'ai pratiquement jamais vu personne. Parfois, une ou deux cordées en allant me balader en baskets dans le secteur (et j'y suis plutôt souvent).

- Les grimpeurs seraient-ils fainéants ? (quand on voit la qualité du rocher au regard de certains spots ultra patinés de la cuvette)

- Le site est-il mal valorisé ?

- Le potentiel est énorme pour les ouvreurs, à la fois au-dessus du sangle et au-dessous de part et d'autre de la plus belle voie que j'ai faite à ce jour dans le coin (la Mussat').

Alors certes, il y a de la marche, mais on tient sans doute ici, avec la Goulandière, un des plus beaux spots d'escalade sportive du département, pour le grimpeur de 6 à 8a.

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 25 Juin 2017

Une petite collective (trois familles) ce dimanche matin du côté de Belledonne est. Au départ de Saint-Colomban-des-Villards, la petite route de Frémezan construite pour installer des paravalanches suite à l'avalanche séculaire dramatique des années soixante-dix, permet aujourd'hui, d'accéder en voiture à près de 1850 m. De ce fait, c'est la plus haute route carrossable à l'intérieur du massif (le point d'accès routier le plus haut restant le col du Glandon). Pratique pour prendre le frais... et pour éviter la foule se ruant sur les lacs du versant Grenoble.

Direction le lac des Balmettes. Et comme on aime bien les boucles, il existe deux possibilités : la plus longue consiste à faire le tour par le col des Balmettes et la seconde par le collet éponyme où chemine une trace non balisée et très peu marquée. C'est cette seconde solution que nous choisissons.

Départ bien humide

Départ bien humide

De beaux sujets à photographier

De beaux sujets à photographier

Collet des Balmettes : début de la descente

Collet des Balmettes : début de la descente

Le lac est en vue

Le lac est en vue

L'éclaircie

L'éclaircie

On s'amuse un peu sur les névés

On s'amuse un peu sur les névés

En approche du lac

En approche du lac

Un joli lac encore en partie gelé malgré une altitude basse (2200 m)

Un joli lac encore en partie gelé malgré une altitude basse (2200 m)

Le lac des Balmettes

Le lac des Balmettes

Un beau pilier : trop haut, trop court (pour la grimpe)

Un beau pilier : trop haut, trop court (pour la grimpe)

Des cimes dentelées

Des cimes dentelées

Retour au milieu des rhododendrons

Retour au milieu des rhododendrons

Traversée du lac vers le terminus de la route de Frémezan

Traversée du lac vers le terminus de la route de Frémezan

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 23 Juin 2017

L'été se prépare et certains vont partir "là-haut" dans des conditions nécessitant un sac à dos au-delà du petit vingt litres classique pour une randonnée à la journée.

Que ce soit pour une escalade en montagne avec une longue approche ou une grande randonnée itinérante avec parfois du matériel photo, le poids du sac est l'ennemi de la progression. Une progression lente est aussi, dans certaines situations, l'ennemi de la sécurité.

Celles et ceux qui suivent ce blog régulièrement savent quelle importance j'attache à la légèreté. Je sais aussi que celle-ci a un prix. Les randonneurs occasionnels préférent souvent investir dans d'autres domaines. Mais parfois, acheter du léger n'est pas plus cher. Dans ce cas-là, il faut s'attendre à ce que la qualité soit limite (entendez par là, l'usure du produit sera plus rapide) mais finalement, pour une utilisation non intensive, il servira plusieurs années. Pour les autres, les passionnés qui consacrent une grande partie de leur temps libre aux activités outdoor, alors il faudra viser la qualité et donc, prévoir l'addition en conséquence.

Quelques petites idées avant de partir en vacances :

- sac à dos.
Je disposais d'un sac à dos The North Face Terra 40 litres très bien accessoirisé. Son poids : environ 1400 grammes. J'ai, depuis, acquis un modèle de volume similaire, l'Alpisack de chez KS-ultralight-Gear. Kesako ? C'est quoi cette marque ? KS est un fabricant japonais (en fait, un Français établi au Japon) qui fabrique seul ses sacs quasiment sur mesure. Il propose de nombreux modèles ; il est même possible de personnaliser le litrage, et on choisit les options (poches, attaches, type de ceinture...). J'ai reçu le mien et il est bien beau. Je l'ai bien équipé : rabat supérieur amovible avec poche zip, poches mesh latérales, grande poche filet frontale+cordon, porte-piolets, sangles de compression, housse téléphone... et le verdict est sans appel : 660g avec le rabat et 590g sans !!! Gain : près de 800 grammes ! Y'a plus qu'à l'essayer. 

Alpisack

Alpisack

- autres
En gagnant aussi sur le contenu du sac, on finit par réduire de manière très significative son poids. On a ainsi besoin d'un sac moins grand, donc moins lourd...

-> Popote. Je me suis équipé chez Evernew, le top du top made in Japan (encore !), 100% titane de 3 mm d'épaisseur (au lieu des 4 mm conventionnels). Résultat, le Pasta Pot 900 ml ne pèse que 120g housse incluse ! Accompagnée d'un mini réchaud à alcool, on ne peut guère faire mieux.

Evernew Pasta Pot 900 ml

Evernew Pasta Pot 900 ml

-> sac de couchage. Avec ces grosse chaleurs, je suis allé dormir au sommet de la dent de Crolles avec mon mini Wilsa Down Ultralite 150. 150g de duvet d'oie seulement et un modèle qui tombe à 420g avec sa housse. Donné à +10°C confort, j'étais impeccable avec une température de +13°C à l'extérieur (dormi sans tente). N'étant pas spécialement frileux mais pas spécialement résistant au froid non plus, je considère que les données fabricant sont justes. Un bon modèle (car pas trop cher) en complément d'un duvet trois saisons comme mon Valandré Mirage.

Wilsa Down Ultralite 150

Wilsa Down Ultralite 150

-> corde d'escalade. Les cordes s'usent et au bout d'un certain temps, on décide de remplacer sa corde principale par une nouvelle. A ce moment-là, l'ancienne est toujours utilisable (sinon, cela veut dire qu'il aurait fallu la remplacer avant !!!). C'est le moment de la "recycler". Rien de plus énervant en effet, que de devoir porter sa corde de cinquante mètres sur une traversée d'arêtes ou une voie pas trop dure avec des longueurs courtes, le tout ne nécessitant pas de rappels ou alors de petits ! Dans ce cas-là, on réduit la longueur de son ancienne corde en coupant les extrémités (les plus sujettes à l'usure). Pour ma part, mon ancienne Joker est passée ainsi de cinquante à trente-deux mètres. Pourquoi trente-deux ? Tout simplement parce que c'est une mesure facile à estimer en doublant cinq fois un premier brin d'un mètre. J'obtiens ainsi une corde d'escalade à simple d'environ 1800 g !

-> photo. Dans moins d'une semaine, Canon va mettre à jour son mini reflex (l'EOS 100D) et son plein format d'entrée de gamme (l'EOS 6D) pour respectivement un EOS 200D et un 6D mkII. Le premier qui me faisait de l'oeil en tant que boitier de secours me déçoit un peu. Certes, on gagne au niveau du capteur (24 vs 18 mp) mais il prend un peu d'embonpoint et surtout de poids (450 vs 400 g) en raison notamment d'un écran articulé certes utile en vidéo mais qui va à l'encontre de la compacité extrême du premier modèle. De même que la poignée proéminente. Concernant le 6DII, les progrès sont intéressants (26 vs 20 mp, Dual Pix, écran articulé, rafale à 6,5 im/s et AF à 45 collimateurs) mais insuffisants pour que je change mon boîtier.
Sinon, je viens d'acquérir le Peak Design Capture Pro. Bon, pour le coup, ce n'est pas du light (+ de 100g) mais extrêmement pratique. Fini les appareils photo qui balottent autour du cou lors des randonnées. Avec cet accessoire, on peut ainsi marcher les mains libres et être prêt à dégainer.

 
Peak Design Capture Pro. Dommage qu'ils aient choisi ces initiales comme logo :D

Peak Design Capture Pro. Dommage qu'ils aient choisi ces initiales comme logo :D

Pour finir, je vous livre une partie de mon fichier poids : tous les produits ont été pesés par mes soins à l'aide d'une balance Terraillon électronique neuve.

Escalade
Paire Ange mix SL 10cm = 66g
Paire Ange mix SL 16cm = 73g
Mousqueton HMS Attache 3D = 52g
Reverso Perzl = 61g
Petzl Micro Traxion = 80g
Harnais Petzl Altitude = 171g (185g avec pochette)
Harnais Petzl Hirundos = 278g
Casque Petzl Meteor = 224g
Casque Petzl Picchu = 337g
Anneau dyneema 120cm = 34g
Prussik 6mm= 43g
Corde Volta 50m = 3060g
Corde Joker 32 m = 1855g
Corde 7mm 25m = 734g
Corde 6mm 15m = 375g
BD Camalot UL 2 = 123g
BD Camalot UL 0.5 = 74g
BD Camalot C3 0,75 = 120g
 
Crampons
Petzl Leopard sans sac = 321g
LC480 customisé (tape=antibott) = 543g
Petzl Sarken 1 = 945g
 
Piolets
Petzl Ride = 249g
 
Broches à glace
Petzl Laser Speed Light = 104g
 
Bâtons
Gipron Mont-Blanc = 397g
 
Cuisine
Vargo Paravent avec housse = 39g
Vargo Multifuel Triad avec housse = 36g
Pochette Rocket MSR avec boite = 111g
Evernew Pasta Pot avec housse = 132g
Alcool fiole 125ml pleine = 110g
Alcool fiole 250ml pleine = 216g
Briquet = 10g
Spork Light My Fire ou Sea To Summit = 9g
XCup Sea to Summit = 61g
 
Tente
PowerLizard SUL 2/3 Vaude (sac) = 1470g
PL SUL 2/3 mode tarp (sac) = 938g
Tragopan V5 mode mini (sac) = 2680 g
 
Sac de couchage
Valandré mirage avec sac = 812g
Quechua Forclaz 5 JR sans/avec housse compression = 1050/1150g
Lestra Himalaya Junior sans/avec housse compression = 831/900g
Wilsa Down Ultralight avec sac = 428g
 
Matelas
NeoAir XLite Thermarest S avec sac et rustine = 220g
NeoAir XLite Thermarest R avec sac et rustine = 380g
Sac de gonflage Thermarest = 96g
 
Sac à dos
Salomon Trail 10 + porte-bidon Quechua = 331g
Simond Cliff 20 = 285g
Deuter Pace 20 = 627g
Simond Alpinism 22 = 540g
Deuter Guide Lite 32 = 1215g
The North Face Terra 40 = 1400g
KS Ultralight-gear Alpisack avec/sans rabat = 660/590g
 
Neige
Pelle Arva Ultra = 291g
Sonde alu 200 = 169g
 
Photo plein format
Canon EOS 6D avec batterie LP-E6= 856g
Canon Batterie LP-E6 = 78g
Canon 40mm = 147g
Canon Extender 1,4x = 242g
Canon 300mm avec collier et plateau arca = 1385g
Canon 70-200mm sans collier = 743g
Canon 24-70mm = 635g
Irix 15mm f/2,4 avec pare-soleil = 641g
Micro Rode Videomic Pro avec pile = 138g
Trépied Travel Angel Benro allégé (deux sections inf. ôtées) = 1361g
Gorillapod DSLR avec plateau = 390g
Monopode Benro = 542g
Peak Design Capture Pro = 109g
 
Photo format micro 4/3
Lumix GM1 + batterie = 228g
Batterie GM1 = 29g
Lumix 12-32mm = 80g
Lumix 45-150mm = 216g
Samyang 7,5mm = 199g
(GM1 + 7,5mm = 403g)
Housse Dashpoint20 avec mousqueton = 76g
Gorillapod hybrid avec plateau = 184g
 
GoPro
Hero 4 (batterie, caisson, bandeau)/seule = 230/82g
Batterie = 23g
 
Accessoires
IPhone/housse = 131/144g
Cordon IPhone = 17g
Chargeur X-Moove 6000= 128g
Opinel 7/8/8 outdoor = 36/47/61g
Bouteille Badoit 50/100cl = 24/38g
Tikka XP avec piles = 87g

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 22 Juin 2017

Quelle chaleur ! Impossible de grimper en plaine, même à l'ombre. Il faut choisir un site d'altitude. Pas évident pour le soir compte tenu du temps disponible entre la route et la marche d'approches. Et quelques orages pourraient pointer. Mieux vaut se garder une petite marge d'échappatoire. Pour changer, direction la dent de Crolles et les couennes au-dessus du sangle de la Barrère. Certes, il faut une bonne heure de marche en plein soleil mais il y a un peu d'air et, à mi-chemin, le trou du Glaz et ses 12°C nous offre cinq minutes de rêve.

Approche par le beau sangle de la Barrère

Approche par le beau sangle de la Barrère

Parce qu'on aime bien la grande voie et que la sortie sur le plateau au milieu des rhododendrons est toujours aussi féérique, on opte pour deux petites voies de trois longueurs plutôt que des couennes se terminant au milieu de la face.

Première voie "l'été en pente douce". Cela fait un moment que je voulais venir visiter cette grande dalle qui a vraiment une belle gueule avec son relais intermédiaire. L1 est annoncée 6b. Eh bien c'est peut-être le 6b le plus dur de la terre. Déjà, il faut s'arracher du sol par un mouvement violent bien morpho. Et puis, un peu plus haut, grimper plusieurs mètres en dalle sans pied et sans main... ou presque. Si j'avais lu 6c+, je n'aurais pas décoté !!! Pour nous deux, ce sera la longueur la plus difficile du jour. Après une traversée courte en 2 jusqu'au gros pin (enchaînée avec L1), on sort par une belle dalle en 6a avec un départ plein gaz. Du très beau rocher. Relais bien placé pour les photos. Restent quinze mètres de mixte 3b/herbe pour le plateau.

L1 de "l'été en pente douce". 6b sur le papier, (au moins) 6c sur le terrain. Que doivent-être les 7a/a+ à côté ?

L1 de "l'été en pente douce". 6b sur le papier, (au moins) 6c sur le terrain. Que doivent-être les 7a/a+ à côté ?

R3 de "l'été...". Belle longueur

R3 de "l'été...". Belle longueur

Sortie sur le plateau

Sortie sur le plateau

C'est reparti pour un tour. Baskets, dépose d'un sac et de tout le superflu puis retour sur le sangle pour une autre voie "Topo or not to be".

L1 = 6b+ Magnifique mur rouge à trous avec de beaux mouv'. C'est très bien équipé. Là encore, 6c n'aurait pas été volé. Sont sévères ici ! La suite se gâte : seconde partie de la longueur en dalle et en traversée, certes plus facile (je dirais 5c) mais bien sur les pieds et avec deux points vraiment loin. Le premier n'autorise pas la chute du leader qui irait se fracasser sur la vire huit mètres en-dessous. Et les deux ne rassurent pas le second qui pourrait se mettre deux beaux pendules avec percussions, les pas les plus délicats arrivant juste après avoir déclipé !! Il aurait suffit de décaler un point : le mettre deux mètres plus bas et en mettre un autre un mètre cinquante plus haut. Pour une économie d'un point, on prend de gros risques.
L2 = 6c Le rocher n'est pas beau voire un peu douteux mais les mouvements sont vraiment sympa pour passer ce bombé teigneux. La cote est, cette fois, bien calée. Longueur assez courte.

L3 = 5c pas si facile qu'il n'en a l'air. Un bon 6a à mon sens. Sortie très belle, légèrement déversante sur bacs.

Les rhododendrons du plateau

Les rhododendrons du plateau

Départ de "topo...". Magnifique !

Départ de "topo...". Magnifique !

Arrivée à R2 de "topo..."

Arrivée à R2 de "topo..."

Dernière longueur bien raide

Dernière longueur bien raide

Une autre façon de découvrir la Dent. Il y a encore des choses à faire dans cette face ouest même si le potentiel diminue sérieusement au regard de mon niveau. A moins que de nouvelles voies fleurissent : ce n'est pas la place qui manque, notamment autour de "Une seconde la vie".

Encore une belle soirée "after taf" avec Candice, en espérant pouvoir en faire une dernière avant les vacances.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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