Publié le 30 Avril 2013

Bon ben ça a été bien plus vite que prévu. Une éclaircie se dessine vers 15h, suivie d'un orage brutal puis d'une autre éclaircie qui semble plus stable. Go !
Stella a quelques randos à son actif mais avec montée tractée, d'abord dans la luge puis rapidement debout sur ses skis ou encore à pied pour quelques rares fois. Mais cette fois, c'est comme Papa pour la première fois avec le "nouveau" matériel fraîchement bricolé.

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Pour ce coup d'essai, on part de Pipay où la neige est encore abondante à 1500 m. Le pas glissé n'est pas si évident pour une première fois. On a tendance à faire diverger les skis, un peu comme quand on monte en canard.

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Petit à petit, Stella trouve son pas même si il faudra sans doute quelques sorties pour caler tout ça.

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Quant à Emie, bien calée dans son baudrier, elle commence à être habituée au tractage. Cette fois, c'est un peu plus raide que d'habitude mais ça passe très bien.

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L'objectif de cette soirée est de faire un essai (qui s'avèrera concluant) de montée pour Stella en faisant court (200 m de déniv max), couplé à un pique-nique, depuis le temps qu'elles le réclamment. La fenêtre ensoleillée sera toutefois courte. A peine commençons-nous le casse-croute qu'on a le droit à une averse.

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La descente s'effectue sur une neige de névé facile à skier. Stella retrouve ses skis alpins portés par papa.

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Belle fenêtre sur la Chartreuse depuis le parking : Chamechaude, Dent de Crolles, rochers du Midi passent peu à peu en mode printemps, avec un mois de retard cette année. Sur Belledonne, au-dessus de 1500 m, il reste des paquets de neige. Jugez sur la dernière photo prise sur la route qui monte à Pipay (alt. : 1500).

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Une bien belle soirée, sous les chants des tétras et le regard d'un beau chevreuil que tout le monde aura pu admirer d'assez près.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 30 Avril 2013

Stella réclame d'essayer les peaux ; oui mais voilà il n'existe pas de chaussures avec inserts à sa pointure et quand bien même, l'investissement n'est pas donné. Cela fait un moment que je retourne l'idée dans ma tête. L'idée est de trouver une paire de skis uniquement pour la montée et qu'elle descende avec ses skis alpins portés par papa. Plusieurs aménagements sont possibles :
- Sécura fix ou Alpine trekker montés sur ses skis de piste => beaucoup trop lourd.
- Montée en skis de fond avec peaux => on n'est pas équipé (en même temps c'est l'occasion) et je me pose la question de l'équilibre dès qu'on ne sera pas sur de la neige meuble avec les chevilles non tenues. Et ça nécessite une manip de changement de chaussure pour la descente (et aussi si on veut alterner avec tractage => changement chaussures/skis ou enlèvement des peaux)
- Bricoler une paire de skis d'approche. C'est cette solution que j'ai retenue.

Dans le cahier des charges, il fallait rajouter investissement financier minimum et bricolage pas trop minutieux pour le bricolo très moyen que je suis.

Alors rendons à César ce qui est à César. Merci à Boubou pour les fix Emery Chrono. Une vieille paire de fix de rando mais pas lourdes du tout. Quand on a viré la partie qui sert à la descente (vu que je n'en ai pas besoin), la paire pèse à peine plus lourd qu'une TLT speed : 800 g. Certes c'est bien plus lourd qu'un avant de lowtech seul mais encore faut-il bricoler des inserts qui tiennent sans massacrer la chaussure et surtout disposer d'avants TLT.

Pour les skis, ca peut faire rire mais Sophie et Marc voulaient se débarrasser d'une vieille paire de VR27 en 110 cm qui traînait dans leur garage. Des vieux skis un peu "mythiques" mais qui ont l'avantage d'être légers car assez étroits. On vire les fix d'alpin, on bouche les trous avec un peu de colle histoire de faire à peu près étanchéité et il n'y a plus qu'à percer pour mettre les Chrono.

Enfin les peaux ont été récupérées sur mes vieux feu Snowwolf et coupées à la taille adéquate. Fixées sur un simple étrier, de toutes façons, elles ne seront pas décollées. Au final, l'ensemble fix/skis/peaux pèse 2050 g (à titre de comparaison, mes Dynastar PDG + Plum 145 sans les peaux pèsent 2100 g et sont bien plus légers que les skis alpins de Stella en 100 cm). Je considère l'ensemble tout à fait intéressant bien qu'il soit possible de faire bien mieux en bricolant avec un avant de TLT seul. Reste plus qu'à essayer et de voir notamment, le confort du pied à la montée dans la chaussure d'alpin.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 29 Avril 2013

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Voici nos belles Préalpes en cette fin avril, vues depuis le sommet de la Dent de Crolles.

Au vu des surprises qui continuent... de nous surprendre (!) en ce printemps cet hiver 2013, je reste prudent et préfère parler de conclusion provisoire. Quelques chiffres. Tout d'abord en plaine et notamment chez moi à Bernin (Isère, alt. 300 m).

- 34 jours de chutes de neige. Sauf erreur de ma part (relevés effectués sur des stations différentes de l'agglo grenobloise situées entre 210 et 300 m d'altitude selon les années et qui n'ont rien d'officiel) il faut remonter en amont de l'hiver 1984-1985 pour trouver un nombre de jours plus important (la moyenne à Grenoble est de 19).

- 68 jours de chutes de neige ou de neige présente au sol. Là encore, je suis à peu près certain qu'il faille remonter en amont de 1984-85 pour trouver mieux.

- 152 cm en cumul de l'hiver. Idem. Pas de souvenir depuis 1984-85.

- 67 cm en une seule fois à Bernin (11/12 février). Le record à Grenoble est de 47 cm en 1945. Mais là encore, pas de chiffres officiels et il faut noter que la chute des 11/12 février était très dure à estimer car la neige était lourde et le tassement très important durant les précipitations. Cette donnée reste donc approximative.

- 53 cm mesurés au maximum au sol (12 février vers 9h du matin à la fin des dernières précipitations à 300 m d'altitude à Bernin). Un chiffre supérieur aux 47 cm de Grenoble SMH en 1947. Mais là encore, on n'est pas sur la même place et près de 80 m plus haut en dénivelé.

- 7 mois avec de la neige (octobre->avril ; je valide le 27 avril, les flocons ayant été observés sur la moitié ouest de l'agglomération et mêlés à la pluie un court instant à Bernin) même si la période entre la première (27 octobre) et la dernière (27 avril donc) ne comprend "que" 6 mois (ce qui reste toutefois remarquable). Il faut sans doute remonter très très loin pour faire mieux. Si quelqu'un a d'ailleurs une date de chute de neige en plaine au mois de mai...

- Une période de 31 jours consécutifs de neige au sol (quatre semaines et demi). C'est mieux qu'en février 2005 (26 jours) mais on a vu mieux récemment (janvier 2010 avec 36 jours) et surtout durant l'hiver 1986-87 (à vérifier toutefois) où j'avais noté deux mois de neige consécutivement mais il faudrait vérifier si il n'y a pas eu un ou deux jours de trou au milieu). Dans tous les cas, toujours depuis 1984-85 (début de mes notes qui, je le rappelle, n'ont rien d'officiel) on se situerait en 3è position.

Si on regarde un peu plus loin. 

- On dépasserait le cumul de 120 cm sur Grenoble (quartier de la gare/CEA) ce qui là aussi, serait peut-être le record depuis 30 ans. La chute de 30 cm du 37 octobre 2012 pourrait bien même faire date.

- En altitude, on a de beaux cumuls à l'altitude de 1000 m. Grosso modo sur le secteur du plateau des Petites Roches que j'ai fréquenté tout l'hiver (on doit trouver des valeurs proches sur le Vercors nord : Autrans-Méaudre et supérieures sur Saint-Pierre-de-Chartreuse), le cumul serait proche (dépasserait ?) des (les) huit mètres !!!

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Une ambiance hivernale le 28 avril en Chartreuse. Mai nous réservera-t-il une dernière facétie ?

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 28 Avril 2013

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Fin avril et ça skie en continue en Chartreuse depuis le 27 octobre (nonobstant une petite pause deuxième quinzaine de novembre). On va donc dépasser les six mois pour la saison, étalée sur huit mois différents. Rare.

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On s'était croisé plusieurs fois avec mon voisin JP mais on n'avait jamais skié ensemble. Voilà qui est réparé. Les chamois ont retrouvé leur alpage et doivent eux-aussi languir le printemps.

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Une nouvelle dent de Crolles ce matin donc, profitant d'une petite fenêtre météo bien vue par les prévisionistes.

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Moyennant un ou deux passages demandant de l'attention, ça passe tout en peaux à la montée. Il vaut mieux d'ailleurs car il y a des rotures qui atteignent trois mètres de profondeur.

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On arrive en skis à cinq mètres de la croix. Le Grésivaudan restera sous les nuages.

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La corniche est devenue plus gentille. Descente tranquille même si il faut surveiller la petite couche de neige fraîche qui glisse sur la vieille neige de névé.

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La traversée passe limite en deux trois endroits grâce uniquement à la couche de fraîche. L'enneigement a bien reculé depuis mon dernier passage. Il faut dire que sur une face sud-ouest, à 1800 m d'altitude, fin avril, ça dérouille. Rien de plus normal mais cet hiver reste à la hauteur des meilleurs crus des années 70.

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Pour prolonger le plaisir, on monte à Pravouta, on skie la nord-est (qui devrait rester enneigée encore un bon moment), on remet une dernière fois les peaux pour remonter au col des Ayes et on rentre après, ma foi, 1200 m de ski fort agréable.


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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 25 Avril 2013

Le calcaire dit urgonien doit son nom au village d'Orgon dans les Bouches-du-Rhône. Orgon, c'est une mine de roches calcaires qui a donc servi de "modèle" ; c'est aussi un site d'escalade bien connu de haut niveau. Dans les années 90, avec mon frère nous en avions fait notre site "école", plutôt dans le secteur de la colline qui réserve de belles voies en dalle dans le 6a/b qu'au Canal où les cadors venaient faire leurs croix dans Macumba, le Bronx ou encore Sachidananda (resp. 8c ; 8c+ et 9a si mes souvenirs sont bons).
Aujourd'hui, Thibaut veut m'emmener faire du sportif pour finir ce petit séjour dans le sud. Nous y rencontrons Line et Pascal. Finalement, on passera au moins autant de temps à bavarder qu'à grimper. Le coin recèle aussi quelques voies plus récentes au rocher tout neuf comme un grand pilier équipé par Philippe Rietzenthaler que j'avais eu l'honneur de connaître. Philippe était le pote de Thibaut et nous a quitté il y a quelques années dans une saloperie d'avalanche dans l'embrunais...
Merci Philippe pour ces belles lignes que m'a fait découvrir Thibaut. Le grand 7a+ en dalle à réglettes est sans doute équipé un peu trop engagé pour que je m'y lance en tête comme ça au premier essai mais je m'y suis régalé avec la moulinette en place. Si j'habitais plus près, j'en aurais sûrement fait un projet car ça paru tout à fait enchaînable vu que j'ai pu faire tous les mouvements.

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Ci-dessus de gauche à droite :

- Un 6b parfait pour l'échauffement, dans un nouveau secteur sur la droite.
- Un très beau 6c+ ("Antonin" il me semble), juste à droite des voies dures mythiques. Une section dure au départ et athlétique sur laquelle il faut aller vite puis encore un passage à la fin tout sur les pieds.
- Le grand pilier équipé par Philippe. Pascal ici travaille en moul' le 8a central (points pas tous près non plus). A sa droite, la magnifique 7a+ dans lequel j'ai grimpé ; à gauche sur le pilier, apparemment un 6b+ majeur lui-aussi. Corde de 70 m indispensable et on arrive en bout au centimètre près ! 

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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