animaux

Il est midi, la pluie s'invite. On s'apprête à quitter le spot des hermines quand un chant déchire la forêt : une hulotte se met à chanter en plein jour. On passera du temps à l'observer voltigeant d'un arbre à l'autre, souvent agressée par les passereaux petits et gros comme le geai, volant à ras les arbres. Splendide, inhabituel, inattendu !!! Pour les photos, faudra repasser : mauvaise lumière, oiseaux assez farouche et feuilles souvent mal placées. Mais peu importe, l'essentiel était ailleurs. Une bien belle journée de nature.

Deuxième volet animalier de ce dimanche. Avec Nico, nous partons pour une séance... d'escalade après l'affût renardeaux du petit matin. En chemin, nous entendons bouger dans les feuilles. Nico qui ne laisse rien passer se poste et cherche observer. C'est une hermine. Nous passons plus d'une demie-heure à l'observer. Nous avons trouvé son(ses) terrier(s). Les observations sont splendides, notamment le transport des petits d'un terrier à l'autre. Je n'ai que le petit s95 et son zoom limité à 105 mm. En restant immobile, je sors cette image à 1200 ISO prise à moins de deux mètres. Puis il faut faire un choix : aller grimper ou retourner à la maison chercher le reflex. Etant donné que la falaise ne va pas bouger mais que ce n'est pas tous les jours qu'on trouve la maison d'un mustelidé, on opte pour la seconde solution.

Avec le Canon 300 f/4 L IS, c'est tout de suite meilleur. Même distance, un peu de recadrage et on lui tire le portrait. Il y a plusieurs animaux. Ces deux-là n'ont pas la même livrée.

Ensuite nous assistons à une scène spectaculaire. L'adulte se dirige dans un trou qui semble être son garde-manger et rapporte successivement quatre micro-mammifères au terrier. Ici un mulot.

Pas facile de les suivre car les hermines se déplacent très vite mais fort heureusement, elles font quelques pauses.

C'est à ce jour ma plus belle recontre avec cet animal, pas si rare, mais fort discret.

Entre les renards et les hermines, il y a maintenant quelques plans à exploiter entre deux séances d'escalade et entre deux averses si ce satané printemps veut bien se stabiliser.

Mais cette matinée "animalière" nous réservera encore une troisième bonne surprise...

Seule image potable (le problème majeur de ce site reste l'environnement constitué de matériaux "humains" étant donné que le terrier se situe sous une grange) de ces renardeaux juste après le nourrisage par la mère des (au moins) six petits observés ce matin et que je n'ai malheureusement pas pu saisir sur le capteur. Je reviendrai.

Pêcheur de poissons, voici un des rapaces diurnes les plus fréquents de notre pays. Le milan noir préfère les forêts riveraines qui lui offrent des arbres élevés pour nicher et de l'eau pour pêcher.

En terme de couleurs, c'est un des plus beaux oiseaux que l'on peut rencontrer en France. Ca y est, ils sont revenus sur leur site habituel du Grésivaudan.

On a plutôt l'habitude de le voir en terrain de plaine ; ça change un peu sur ces deux clichés devant la muraille du pic Saint-Michel en arrière plan.

Cet insectivore spécialisé dans les insectes volants de grande taille comme son nom l'indique nous offre ici un festival de voltige.

Une petite précision pour les photographes animaliers présents sur ce site et pas forcément au courant de la sensibilité de cette espèce : le guêpier est un oiseau rare en Isère et a besoin de tranquillité pour mener à bien sa nidification. Merci pour lui et pour la biodiversité de rester à distance et d'observer et photographier de loin (digiscopie par exemple). Ce site est bein trop fréqeunté pour que l'on puisse se permettre de poser une tente affût peu discrète à quelques mètres des nids (6 personnes à l'affût ce jour !!!). Une seule tente et un phénomène de masse s'installe. "Pourquoi pas la mienne ?" Il est donc nécessaire ici de ne pas poser d'affût à proximité me semble-t-il.

Et puis, en étant attentif, on peut tout à fait réaliser des clichés fort corrects sur les arbres alentours tout en gardant un peu de disance avec les galeries.