nuitee

Publié le 15 Août 2023

Quelques images d'oiseaux rencontrés dans les Pyrénées et photographiés avec le R8 + 100-400 RF depuis (les camps de base situés dans) les vallées.

Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux
Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux

Vautours fauves, gypaètes barbus (x6), pie-grièche écorcheur (femelle), pipit spioncelle, traquet motteux

Camps de base ; rio Cinqueta ; lever du jour sur le Vignemale depuis camp d'Ossoue
Camps de base ; rio Cinqueta ; lever du jour sur le Vignemale depuis camp d'Ossoue
Camps de base ; rio Cinqueta ; lever du jour sur le Vignemale depuis camp d'Ossoue
Camps de base ; rio Cinqueta ; lever du jour sur le Vignemale depuis camp d'Ossoue

Camps de base ; rio Cinqueta ; lever du jour sur le Vignemale depuis camp d'Ossoue

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #animaux, #nuitée, #paysages

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Publié le 14 Août 2023

Nous n'avions pas pour objectif de collectionner les plus hauts sommets du massif (d'ailleurs, nous n'irons pas à l'Aneto) mais si de beaux itinéraires y passent alors... Nous souhaitions passer quelques jours versant espagnol et de préférence dans des endroits plus calmes que Gavarnie, Neouvielle ou Ordesa. Renseignements pris auprès d'un connaisseur, la vallée du rio Cinqueta serait peu fréquentée. Il faut dire que la très longue piste forestière d'accès élimine déjà tous les campings-cars et tous les véhicules qui n'aiment pas rouler longtemps sur ce type d'infrastructures, avec des croisements parfois complexes à gérer. 

Nous ne croiserons que deux randonneurs lors de la première étape (départ vers 16h) qui va nous mener au bivouac près du lac Millarès depuis le refuge des Plans. Cette randonnée est somptueuse. Après une première partie forestière et (donc) à l'ombre, elle passe près de deux petits lacs et rejoint le point de bivouac au milieu de blocs de granite. Eau présente sur le parcours. Orage pendant la nuit mais très venté donc tente sèche le matin.

Deuxième partie du trip, la montée au col d'Eriste, suivie d'une descente sur le lac Llardaneta. Attention ; pour remonter aux Posets, il faut prendre la sente cairnée qui remonte le long du deuxième torrent après le lac. Nous avons fait l'erreur de prendre la première ; on se retrouve dans un vallon minéral situé à l'aplomb du sommet, sans sentier. Mais ça passe quand même, probablement sans perte de temps ni d'énergie : on remonte dans la caillasse (assez confortable) pour traverser à droite rejoindre un cheminement évident pour retrouver le bon sentier au collado Diente Llardana. Bon à savoir si jamais.

Vue panoramique au sommet. Comme au Vignemale, vilain cube de béton au sommet. La suite de la boucle se passe sur l'arête nord-est : quelques passages délicats ne relevant pas de l'escalade mais où il ne faut pas tomber. Jusqu'à un col où on pique à gauche (ouest). Attention, la sente n'est curieusement pas marquée sur opentopomap mais existe sur d'autres (mapsme) et surtout, existe bel et bien sur le terrain. On descend ensuite en face de la relique du glacier de Llardana, tristement malmené et s'accrochant désespérément à l'ombre de la face nord du sommet du même nom. Retour assez long mais très joli une fois à proximité du fond de vallée avec un bel éventail géologique (granites, gneiss, calcaires, marnes) sur l'ensemble du parcours (environ 30 km).

Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1
Etape 1

Etape 1

Etape 2
Etape 2
Etape 2
Etape 2
Etape 2
Etape 2
Etape 2
Etape 2

Etape 2

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #randonnée sportive, #nuitée

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Publié le 8 Août 2023

Départ à peine plus tôt que la veille (7h30). Traversée du plat puis remontée du versant nord du Perdido (court passage de 3, on met à peine les pieds sur le glacier là où c'est quasi plat donc RAS). Le plus pénible reste l'éboulis croulant sous le col du Cylindre.
Sauvage jusqu'au col où, après avoir doublé quelques cordées, c'est la cohue espagnole sur la voie normale quoique encore raisonnable. Sommet à 10h. Grand vent.
Perte ensuite d'altitude en direction du refuge de Goriz qu'on laisse en bas pour prendre une sente main droite qui semble suivre les courbes de niveau vers l'ouest. Bien pratiques ces traces sur opentopomap mais je ne comprends pas bien pourquoi le fond de carte est aussi illisible ! Il faut zoomer à mort pour apercevoir, sur une très courte section du coup, les petits pointillés gris des sentiers. Pourquoi ne pas les avoir fait un peu plus gros et surtout en noir ? Pas compris ce choix qui n'a rien à voir avec la complexité et les difficultés d'une plateforme collaborative gratuite. C'est en tous cas (la difficulté de lecture) un paramètre à prendre en compte, notamment quand, comme moi, on avance dans l'âge avec une certaine presbytie...

Après avoir cassé la croûte au niveau d'un torrent, on repart sans refaire le plein d'eau. Funeste erreur : plus à l'ouest, les sommets sont moins hauts et toute la flotte file dans le calcaire. On arrive à la suite du programme en deuxième partie d'après-midi (c'est qu'il y a de la distance et les sentiers ne sont pas des boulevards) : la vire des fleurs. Présentant certaines similitudes avec la vire d'Archiane mais sans le rappel et sans passage exposé. L'endroit est fantastique. Ce versant Ordesa nous aura sidéré par sa beauté et son côté sauvage. Sauf que nous n'avons presque plus d'eau et un randonneur croisé nous affirme qu'il faut redescendre 400 m de dénivelé pour en trouver à la sortie de la vire (en plein cagnard... puis remonter donc !). On surveille les résurgence et bingo : ça coule au goutte à goutte dans un renfoncement rocheux vers la fin de la vire. Tout près d'un aménagement de pierres pour le bivouac. La halte est toute trouvée et nous ferons 4 litres d'eau en deux heures. Expérience intéressante. Bivouac splendide face au canyon, aux vautours etc

Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).
Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).

Perdido. Le passage de la barre versant nord se révèle beaucoup plus commode qu'il n'y paraît de loin (comme souvent).

Dernier ruisseau

Dernier ruisseau

Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac
Vire des fleurs et bivouac

Vire des fleurs et bivouac

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #nuitée, #randonnée sportive, #escalade-alpi

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Publié le 7 Août 2023

Premier jour pyrénéen. Nous partons pour trois journées d'autonomie totale avec un programme varié : arêtes rocheuses, randonnées alpines, sentiers du vertige... C'est une "combi" intéressant car elle oblige un minimum à se creuser la tête pour ne pas être trop lourd, ce qui nuirait à la progression et rendrait les parties "escalade" plus difficiles.
- Technique : un brin unique de 35 m (25 auraient suffit finalement), 8 dégaines légères, sangles, jeu de Camalots (0,4 au 2), casque.
- Nuitée : tente simple toit + matelas + sac de couchage + mini réchaud et popote titane, lyophillisés
- Vêtements : doudoune, rechange minime, buff, mini gants
- Eau : gourdes filtre 1l chacun (vide au départ) + 1,5 en deux bouteille vides en cas de besoin.
- Bouffe journée : autonomie complète (pas de ravito prévu en refuges)
L'ensemble reste très acceptable mais déjà, nous verrons la différence en partant vraiment légers quelques jours après.

Pour le reste, un petit topo.
- Départ à 8h du cirque de Gavarnie (Parking "haut" - accessible jusqu'à 9h et 5€ par jour, nuit interdite par contre dans le véhicule)
- Approche de l'arête NW du Petit Astazou par le refuge des Espuguettes puis une traversée ascendante hors-sentiers pour rejoindre la rive gauche du petit glacier (mal en point - altitude 2400 oblige - mais du coup, passe en baskets sans crampons). 3h d'approche sans se presser. Se ravitailler en eau au niveau du glacier.
- Arête NW (500 m ; 5a max). Rares pitons en place, se protège très bien, rocher superbe et atypique. Ne pas perdre de temps avec l'inutile et incompréhensible topo de c2c : il suffit de suivre grosso modo le fil avec quelques passages parfois plus faciles sur le flanc gauche. Comme souvent sur ce type d'itinéraire, un topo décrit est vain : on perd du temps à essayer de comprendre alors qu'une fois sur le terrain, il suffit d'ouvrir les yeux. Quasi tout à corde tendue sauf peut-être deux petites longueurs. Moins de 3h.
- Descente versant sud (espagnol) pour aller bivouaquer (compter une petite heure) près du lac de Marboré (parfois appelé lac Glacé ce qui induit une confusion avec le lac/étang glacé (helado) eu pied de la voie normale espagnol du monte Perdido. Bivouac splendide. Eau à profusion.

 

Arête en vue ; glacier
Arête en vue ; glacier

Arête en vue ; glacier

Astazou
Astazou
Astazou

Astazou

Lac de Marboré et monte Perdido
Lac de Marboré et monte Perdido

Lac de Marboré et monte Perdido

Bivouac
Bivouac
Bivouac

Bivouac

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Rédigé par lta38

Publié dans #Pyrénées, #escalade-alpi, #randonnée sportive, #nuitée

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Publié le 18 Juillet 2023

Mézenc - Valence (+ Grenoble -> Bernin). 118 km ; 300 m D+

Le périple initial était prévu en onze jours mais comme à chaque fois, non seulement il y a de petites variations sur le tracé, mais aussi sur les longueurs. Ayant grapillé de la distance sur les trois dernières journées, il est possible de boucler aujourd'hui. Même si les cinquante premiers kilomètres sont descendants, les filles son sur-motivées pour passer la barre des 100 kilomètres, d'autant qu'elle le sera très nettement. Problème, ils annoncent la journée la plus chaude de l'été à ce jour (40°C à Grenoble), l'enfer). J'impose un départ à 6h. Cahier des charges accepté avec le sourire.

Nous démarrons à l'aube et observons le lever de soleil derrière les Alpes au bout de quelques centaines de mètres de descente !! Splendide nature, tout est calme. Deux mini-remontées nous mènent à Saint-Clément. Pas âme qui vive. La roue qui descend dans la vallée est splendide. Sinueuse, étroite, à flanc de colline, et avec des vues dégagées. Un régal à cette heure-là. Pas la moindre voiture. Et le bitume fraîchement refait.

Pause au Cheylard pour le petit dej'. On admire les martinets qui voltigent au-dessus de la rivière. La suite emprunte intégralement le Dolce via jusqu'à la Voulte (65 km). Au passage, on admirera l'intelligence des anciens qui avaient construit cette ancienne voie ferrée. Tracé astucieux, progressif. Sur l'autre rive, la route destinée aux voitures monte et descend. Architecture pitoyable de l'homme "moderne" pourtant équipé de bien meilleurs moyens. Bon, en réalité, c'est parce que la voiture tolère une route aussi peu efficace, tandis que le train demande des courbes peu prononcées (pour garder la vitesse) et surtout peu raides (pour ne pas glisser sur le métal des rails, sinon, c'est la crémaillère et 20 km/h). Mais cela marque quand même le développement à la va-vite de ces dernières décennies.

La température reste agréable jusqu'au bout. On dirait u'il fait moins chaud que prévu. On récupère la via Rhôna pour monter à Valence. Le ciel est légèrement couvert ce qui tempère les portions au soleil. Et heureusement, c'est à peu près plat et avec un léger vent favorable. Le train est à l'heure, presque vide et climatisé. Ce n'est finalement que dans les dix derniers kilomètres pour revenir à la maison que nous prendrons un coup de chaud sur cette journée que je redoutais. Au final, c'est passé crème avec trois à quatre degrés de moins que les températures annoncées (c'est assez rare qu'ils se plantent dans ce sens mais on ne s'en plaindra pas).

On rentre avec des images plein les yeux. Les filles ont énormément progressé. On s'est régalé. Il est temps (surtout pour elles) de retrouver un vrai lit avec un vrai matelas, même si la tente NEMO a parfaitement rempli sa mission. Au passage, un petit clin d'oeil et des remerciements au groupe Katadyn France qui accompagne nos voyages :

Nous avons pu utiliser le matériel suivant :
- tente NEMO Hornet Osmo 3p. 3 places, 1500 g seulement tout compris. Auto-portante, montage ultra-rapide, nombreuses poches de rangement + 2 absides de dimension intéressantes, séchage ultra rapide. De loin, la meilleure tente 3 places que j'ai eue. Un seul bémol : le système d'attache de la porte du double toit (on la roule et on l'attache pour faciliter l'entrée dans la tente et les manips d'installation du matériel) n'est pas très bien fichu et peut se détacher.
- matelas NEMO Tensor (insulated - inutile ici - ou pas). Très confortables, gonflage rapide grâce au sac Vortex fourni avec le matelas
- douche NEMO Helio. Environ 600 g. Le petit surplus pas vraiment nécessaire mais que nous avons emporté pour l'occasion. Contenance de dix litres. Pompe de gonflage pour mise en pression, tuyau avec pommeau au bout. Pratique et facile. Rangée, elle s'apparente à un cylindre de 20 cm de base et de 15 cm de hauteur. Le seul bémol réside dans la difficulté à vider entièrement le cylindre de son eau (quand on n'en a plus besoin). Il en reste toujours un petit fond. En rentrant à la maison, bien mettre tout ça au soleil pour évaporation complète.

- Filtre Katadyn Be Free. Indispensable, surtout qu'ici, il y a du pâturage partout. Alors, quand on lit "eau non surveillée"... Faut-il encore présenter ce petit produit génial ?
- Pharmacie de secours Pharma Voyage Pocket. Pas eu besoin et c'est très bien. Mais au cas où...
- Réchaud (et cartouche 250) Optimus Crux.
- Lyophillisés Trek'N Eat. Quand même autre chose que les Décat'...

​​​​​​​Merci !!!

Au lever du jour
Au lever du jour

Au lever du jour

Dolce via
Dolce via
Dolce via
Dolce via
Dolce via
Dolce via

Dolce via

Contrat (presque) rempli

Contrat (presque) rempli

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Rédigé par lta38

Publié dans #Massif Central, #nuitée, #vélo, #matériel

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