Publié le 3 Novembre 2015

Allez, une petite réflexion alors qu'on n'a jamais été aussi près du démarrage de la saison de ski (une lapalissade certes).

Aujourd'hui, chaque marque essaie d’occuper tous les terrains et de concurrencer les produits phares du marché. Si on regarde les fixations, nous sommes nombreux à rechercher une fixation de ski de randonnée à inserts ayant les caractéristiques suivantes :

  • 500 g maximum (on ne demande pas la lune, les modèles les plus légers font 150 g)

  • 400 eur. maximum (c'est déjà un beau budget, l'entrée de gamme est à 200 eur.)

  • rail de réglage talon sur 30 mm (histoire de pouvoir changer de chaussures)

  • sécurité jusqu'à 10 DIN

  • cale de montée soit position à plat + 40-45 mm soit 35 mm + cale haute.

Ce dernier argument est primordial. Avec une cale 35 mm de type compet', on reste sur celle-ci à plat sans se faire mal aux genoux mais il faut une cale plus haute pour tracer dans la profonde. Avec une cale 40-45 mm c’est ok pour la profonde mais il faut la position à plat car sur les faux-plats, on se fracasse les genoux.

Eh bien cette fixation n’existe pas dans l’offre pourtant importante d’aujourd’hui !!! Seule la TLT Superlite pourrait convenir mais elle n’a pas de plaque de réglage arrière. Il faut la rajouter (ce qui est possible) mais cela réhausse la talonnière de 5 mm et ne remplit plus les critères (cale basse à 42 mm et pas de position à plat). Il faut alors rajouter une cale sous la butée avant mais celle-ci est fort difficile à trouver (en tous cas en ce moment), sans compter que l’on rajoute près de 100 g et 100 euro à l’ensemble (on reste sous les 500 g mais on passe à 500 eur.)

 

Alors je lance un appel aux fabricants : qui va me (nous) faire une fixations à moins de 400 euro et 500 g, avec un réglage arrière et deux positions de cales confortables pour toutes les situations ?????

 
La TLT Superlite (Dynafit). Elle serait nickel mais ne possède pas de réglage de pointure. Celui-ci est disponible en option avec les problèmes soulevés plus haut. Dommage !

La TLT Superlite (Dynafit). Elle serait nickel mais ne possède pas de réglage de pointure. Celui-ci est disponible en option avec les problèmes soulevés plus haut. Dommage !

La Raider 12 (ATK). Pourrait être une bonne alternative car on la trouve à moins de 400 euro chez certains revendeurs. Malheureusement, elle reste à presque 700 g et n'apporte pas d'avancée sur ce point par rapport à une TLT Speed. Dommage que le frein ski et le porte-couteaux ne soient pas amovibles ;on serait alors très proche du cahier des charges. Peut-être moyen de les faire sauter quand même ? Ceci étant, le frein-ski est intéressant car directement sur la butée avant. Lors d'une courte remontée peu raide où il faudrait soit passer à pied soit remettre les peaux, il doit pouvoir jouer le rôle d'anti-recul en l'activant.

La Raider 12 (ATK). Pourrait être une bonne alternative car on la trouve à moins de 400 euro chez certains revendeurs. Malheureusement, elle reste à presque 700 g et n'apporte pas d'avancée sur ce point par rapport à une TLT Speed. Dommage que le frein ski et le porte-couteaux ne soient pas amovibles ;on serait alors très proche du cahier des charges. Peut-être moyen de les faire sauter quand même ? Ceci étant, le frein-ski est intéressant car directement sur la butée avant. Lors d'une courte remontée peu raide où il faudrait soit passer à pied soit remettre les peaux, il doit pouvoir jouer le rôle d'anti-recul en l'activant.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel, #humeur

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Publié le 1 Novembre 2015

C'est ma dixième visite dans le cirque du Soreiller. Historique : Dibona VN 1994, Rouget Chèze 1997, Dibona Berthet-Boell 1997, Aiguille Centrale Croc Odile 2000, Dibona Savoyards 2004, Rouget Rackam 2005, Rouget Directe 76 2006, Dibona Madier 2008, Dibona Visite 2011. Si les trois premières ont été réalisées avec refuge ou bivouac, toutes les suivantes ont été faites à la journée depuis le bas et ça le fait très bien. Mieux : aujourd'hui, ce sera la fois où j'aurai trouvé le moins pénible cet aller-retour. La raison est pour moi évidente. Je suis toujours venu ici avec mon jeu de dégaines Spirit et ma corde à double. Aujourd'hui, nous ne prendrons qu'un brin de Joker (et en plus, partiellement coupé donc 45 m seulement) et un jeu de dégaines Ange pesant moins d'un kilo. Tout ça avec les baskets légères aux pieds. L'expérience, le niveau, la connaissance de soi certes mais aussi le matériel et l'évolution des mentalités (sans toutefois renier Rébuffat qui a bercé nos enfances) permettent aujourd'hui de réaliser une voie à la Dibona plus léger qu'une voie à Presles.

Autre constat intéressant, neuf de ces ascensions auront été réalisées durant l'automne (météorologique ; i.e. en septembre-novembre). Durant cette (arrière) saison, outre les couleurs, les lumières, les contrastes (oui je me répète mais c'est tellement beau), on a l'avantage de grimper au calme et sans le stress et les bouchons pouvant être causés par les cordées à tous les étages.

Le Soreiller, ce n'est finalement que deux heures de montée et une heure quinze de descente et encore, en le prenant vraiment cool. En partant à 7h du matin, ça laisse largement le temps de grimper, se poser et de redescendre sans avoir besoin de la frontale (dans le sac au cas où bien sûr).

Saint-Christophe-en-Oisans se réveille

Saint-Christophe-en-Oisans se réveille

Nous aussi, en montant au Soreiller

Nous aussi, en montant au Soreiller

Rayons du soleil derrière l'arête du Rouget

Rayons du soleil derrière l'arête du Rouget

L'objectif se rapproche. Toujours aussi beau.

L'objectif se rapproche. Toujours aussi beau.

Bonne pause avant l'attaque

Bonne pause avant l'attaque

Contrastes d'automne

Contrastes d'automne

L1 en 3 faite en baskets

L1 en 3 faite en baskets

Sortie de L2. Pas si dur le pas de 7a mais un pied qui zippe.

Sortie de L2. Pas si dur le pas de 7a mais un pied qui zippe.

L3 + 1/2 L4 (on ne va pas tirer des longueurs de 25 m non plus !) : très beau (6a max)

L3 + 1/2 L4 (on ne va pas tirer des longueurs de 25 m non plus !) : très beau (6a max)

2/2 L4 + L5 : encore plus beau (un pas de 6a)

2/2 L4 + L5 : encore plus beau (un pas de 6a)

Départ de L6 (6a sur le topo, plus dure que les précédentes sur le terrain => au moins 6a+ selon nous)

Départ de L6 (6a sur le topo, plus dure que les précédentes sur le terrain => au moins 6a+ selon nous)

Superbe L6. Suivra une L7 rando en 3 jusqu'à la vire Boell.

Superbe L6. Suivra une L7 rando en 3 jusqu'à la vire Boell.

L8. En 2011, toujours avec Candice, nous avions fait "visite obligatoire) et L8 de "coup de bambou" (6b+), la voie d'aujourd'hui, par erreur. Du coup, aujourd'hui, nous ferons la longueur manquante de "visite...". Superbe 6a+ sur des écailles.

L8. En 2011, toujours avec Candice, nous avions fait "visite obligatoire) et L8 de "coup de bambou" (6b+), la voie d'aujourd'hui, par erreur. Du coup, aujourd'hui, nous ferons la longueur manquante de "visite...". Superbe 6a+ sur des écailles.

Sortie au sommet par "Visite..." : L9 : 5c ; L10 : 6a(+?) ; L11 : 6a ; L12 : 5b.

Sortie au sommet par "Visite..." : L9 : 5c ; L10 : 6a(+?) ; L11 : 6a ; L12 : 5b.

Vue sur le groupe Gény-Rouget

Vue sur le groupe Gény-Rouget

Vue sur le vallon du Soreiller (plongée dans L12)

Vue sur le vallon du Soreiller (plongée dans L12)

Arrivée au sommet

Arrivée au sommet

Redescente folklo

Redescente folklo

Eh oui. A force de partir light, il faut bien avoir quelques retours de bâtons. Rien de grave mais des précautions qui nous "coûteront" une demie-heure. En temps normal, on désescalade 10 m de dalles couchées jusqu'au relais de rappel, on tire le rappel de 45 m, on plie la corde et on finit les vires (faciles) en solo.

Là, il faut déjà faire un premier petit rappel pour atteindre le vrai premier rappel (chaîne trouvée par chance sous la neige), surtout en baskets. Enesuite, ben avec 45 m de corde à simple, il faut tronçonner en deux sauf que l'on n'arrive pas à trouver le second rappel sous la neige. Du coup, on en fait un autre un peu plus haut sur deux pitons. Et ceci entraînant cela, il manque cinq mètres pour arriver au relais inférieur. En temps normal, on aurait désescaladé (voire même avec les mains dans les poches) mais là... Du coup, moulinette sur un friend (merci le BD 0,75 emporté au cas où - pas tout à fait à poil non plus hein ?) pour le premier, descente assuré depuis dessous pour le second. Et tant qu'on y est, dernier petit rappel sur la vire des Clochetons par précaution, étant donné qu'elle est enneigée.

 

Relais au pied des Clochetons. C'est l'hiver ici

Relais au pied des Clochetons. C'est l'hiver ici

Voilà, il ne reste plus qu'à descendre tranquillement récupérer le sac au refuge puis rentrer au bercail

Voilà, il ne reste plus qu'à descendre tranquillement récupérer le sac au refuge puis rentrer au bercail

Dernier bain de soleil juste au-dessus du refuge

Dernier bain de soleil juste au-dessus du refuge

Milieu de descente, tandis que la Grande Aiguille de la Bérarde reçoit les derniers rayons

Milieu de descente, tandis que la Grande Aiguille de la Bérarde reçoit les derniers rayons

Une pensée pour finir : j'aurais aimé être un adepte de la wingsuit. 14h40 au sommet. 17h45 à la voiture. On aurait gagné deux heures trente...

 

Aiguille Dibona 3130 m. Voie "coup de bambou", voie JMC/Ravel. Rééquipée. Coinceurs inutiles (quoique... !). 7a/6a>A0. 350 m

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 30 Octobre 2015

Soleil et chaleur sont les maîtres mots de cette fin de vacances. Quelques jours de repos dans le sud pour deux raisons. On (les filles et les grands-parents) réclame de se croiser. Le Papa a besoin de se poser un peu après deux mois assez intensifs rentrée/brame du cerf/entretien foncier avec des événements poncutels comme la lune rouge et au final, avec le mois d'août bien remuant aussi, une moyenne de cinq heures de sommeil par jour depuis trois mois.  Cela me permettra aussi d'avancer sur plusieurs sujets prévus dans la presse de montagne d'ici Noël.

Du coup, direction les Bouches-du-Rhône avec, au passage, une journée en famille dans le Lubéron (oui je sais c'est le Vaucluse), un de mes coins préférés de Provence.

Le Colorado provençal (Rustrel)

Le Colorado provençal (Rustrel)

A fond dans les ocres

A fond dans les ocres

Coup de sud
Ocres d'automne

Ocres d'automne

Vue sur le Lubéron depuis Goult

Vue sur le Lubéron depuis Goult

Paysage bocager du Vaucluse

Paysage bocager du Vaucluse

Moulin de Goult

Moulin de Goult

Balade à pied avec Emie

Balade à pied avec Emie

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade, #paysages

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Publié le 28 Octobre 2015

Cette année, l'automne a commencé avec du retard côté "biologique". Au niveau des couleurs, il a fallu attendre la fin septembre pour que ça démarre en montagne alors que régulièrement, peu après le début de "l'automne météorologique" (lire ici l'explication de Météo France à laquelle j'adhère à 100%, en rajoutant qu'on pourrait parler aussi d'un décalage d'altitude, ramenant l'été aux deux seuls mois juillet/août et en faisant glisser le printemps d'un mois), on commence à sentir les prémices.

Compte tenu de l'été chaud et sec que l'on a eu, je m'attendais à voir un phénomène semblable à celui de 2003 : à savoir un léger retard mais une prolongation exceptionnelle de la coloration des feuilles (+1 mois par exemple pour les hêtres !). En 2003, les scientifiques avaient annoncé que la chaleur de l'été avait permis aux arbres d'accumuler de l'énergie et que cette prolongation dans la coloration des feuillages en était la conséquence. Rien de tout ça cette année ; nous avons encore beaucoup à apprendre de la nature... Au contraire, non seulement il y a eu du retard mais ensuite, tout s'est accéléré. Si bien que fin octobre, on sent déjà arriver la fin des couleurs. Au-dessus de 1000 m d'altitude, c'est déjà plié.

Drôle d'automne de ce côté-là ; le brame du cerf ayant déjà été un peu particulier. De quoi sera fait l'hiver ?

15 novembre 2003 (si si...) : l'automne nord Belledonne comme une première quinzaine d'octobre. Les hêtres flamboyants jusqu'à 1500 m d'altitude.

15 novembre 2003 (si si...) : l'automne nord Belledonne comme une première quinzaine d'octobre. Les hêtres flamboyants jusqu'à 1500 m d'altitude.

Les hêtres déjà passés à 1000 m d'altitude sur les balcons de Belledonne le 28 octobre cette année

Les hêtres déjà passés à 1000 m d'altitude sur les balcons de Belledonne le 28 octobre cette année

Encore de belles couleurs cependant

Encore de belles couleurs cependant

Les fruitiers sont parmi les derniers à flamboyer

Les fruitiers sont parmi les derniers à flamboyer

Encore quelques belles palettes dans le Trièves, plus au sud (800 m d'altitude ici)

Encore quelques belles palettes dans le Trièves, plus au sud (800 m d'altitude ici)

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #nivo-météo

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Publié le 26 Octobre 2015

Journée complètement improvisée. On monte tous les quatre pique-niquer au-dessus du hameau du Baure au soleil. Il est 14h et je lance : "quelqu'un voudrait rentrer à la maison à pied avec moi ?". Et c'est Emie qui est motivée.

En arrivant au col du Baure, je décide finalement de descendre par la directe de Château-Nardent plutôt que le sentier classique.

Je l'avais faite deux fois et seulement en montée. C'est quand même bien raide et, la forêt étant assez clairsemée, je la déconseille finalement avec un enfant sans encordement. Sans corde, il m'a fallu rester très vigilant sur certains passages et tenir Emie par la main (malgré son insistance à descendre toute seule), ce qui n'est pas pratique vu l'étroitesse du sentier (à peine la largeur d'un pied). Heureusement, la majorité de la descente n'est pas dangereuse et Emie s'amusera même à plusieurs toboggans sur herbe pour couper les lacets. Elle a adoré courir et glisser sur les feuilles.

Farniente au Baure

Farniente au Baure

Jonction col du Baure - Château Nardent (cliquer sur les images)Jonction col du Baure - Château Nardent (cliquer sur les images)

Jonction col du Baure - Château Nardent (cliquer sur les images)

Descente de la directe et vue sur le ManivalDescente de la directe et vue sur le Manival

Descente de la directe et vue sur le Manival

Dernière section vers le Manival (cliquer sur les images)

Dernière section vers le Manival (cliquer sur les images)

Vignes et vergers de Bernin et cascade de Craponnoz

Vignes et vergers de Bernin et cascade de Craponnoz

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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