Petite journée au frais sur le plateau matheysin avec mes filles, du côté des lacs dits de "Laffrey". Au programme, baignade au lac de Pierre Châtel dont l'eau est actuellement à 20°C.Puis petite balade sur le plateau où les sentiers faciles abondent, au milieu des prairies, des vaches, des bosquets et de grandes ombélifères comme ces berces du Caucase, plante devenue envahissante en Matheysine dixit Jo.

Puis invitation chez les Froment où nous avons fait encore un repas composé à 100% de produits "maison". Grenoble : une ville à la montagne. A 30 minutes, des massifs variés, de quoi se mettre au vert, à l'eau, à la neige, bref un grand bol d'air frais.

Trouvez un parc ombragé et tranquille (ici, le parc F. Mitterand de Seyssins) ; je veux dire par là à une heure et à un endroit où vous ne serez pas dérangés toutes les trente secondes. Trouvez deux bons gros arbres, tendez, et le tour est joué. Couplez cette activité avec d'autres : mousquetonnage/démousquetonnage, confection du nœud en huit, moulinette sur une branche...

Et vous obtenez une excellente activité ludique et initiatrice à l'escalade. Le tout sous l'œil des Trois Pucelles : une future vraie course pour Stella dans quelques années ?

C'était l'occasion d'essayer. Grenoble étant à 1h15 des Deux-Alpes, les enfants de moins de 5 ans ayant encore la gratuité, un mois et demi après le rangement des skis au placard (excepté la "bricole" du 1er juin à la croix de Chamrousse), me voici donc avec Stella pour quelques heures de ski d'été.

La station propose un forfait "journée" de 7h15 à 13h et un autre tarif réduit à partir de 9h30. Ce sera amplement suffisant, d'autant qu'après, on a le temps de déjeuner avant de redescendre, les remontées mécaniques fonctionnant l'après-midi pour les VTTistes.

A première vue, le dispositif semble adapté aux tous-petits : montée en télécabine (1600 m de dénivelé en 30 minutes) puis funiculaire sous-glacier permettant d'éviter les téléskis "pioches" pas évident à tenir. Et si l'on descend la piste du Signal (le plus long dénivelé, de 3500 à 2800 m), un pratique télésiège débrayable permet le retour au glacier.Cependant, avec les conditions d'enneigement très faibles de cet hiver, la glace n'est pas loin. Même si la neige radoucit au soleil, la glace ne permet pas un ski des plus faciles. En plus, gros plantage météo ce jour. J'avais pris soin de vérifier sur le site de Météo France avant de partir et un franc soleil sans le moindre nuage était annoncé. Et on est finalement passé par tous les temps : soleil, nuages, neige (et pluie sous 3200 m) puis re-soleil.Cela ne nous a pas empêché de profiter de la vue sur quelques beaux sommets des Ecrins, du ski bien sûr, ainsi que de la pause déjeuner.Dernière remarque quand même pour ceux qui seraient tentés d'emmener leur(s) enfant(s) se dépayser pour un peu de ski d'été. La clientéle de ce type de ski (composée en majorité d'étrangers dont 50% d'italiens) est relativement jeune et très typée "riders" avec beaucoup d'inconsciens qui dévalent les pistes "à donf". Restez donc vigilants et profitez de la vue et de la pause méridienne à la fermeture des pistes plutôt que de vous précipiter dans la descente vers la station où des échanges musclées peuvent avoir lieu dans la file d'attente.Ce petit tour en altitude s'est cloturé pour nous par une bonne glace à la station où l'on retrouve la verdure et les tee-shirt.

Petite journée avec mes filles au pays d'Allevard, chez le Grand-Père (ou l'arrière grand-père selon où l'on se positionne).

L'occasion de passer un moment ensemble avec ce bon repas à l'auberge du Némoz du Fond-de-France, située au fin fond de la vallée du haut Bréda en Belledonne.

Un site reposant, point de départ de nombreuses balades, été comme hiver.

Les enfants se régaleront de l'entrée surnommée "la tête de clown", mais les miennes se sont aussi régalées des framboises du grand-père, dont la première mâturité touche à sa fin.

Inutile de compter sur elles pour l'aide au ramassage : elles iront toutes dans leur bouche.

Merci au Papé (Pépé...) pour cette belle journée et ces produits locaux.

Il est six heures pétantes quand Loisyann passe me prendre devant chez moi. Direction, le rocher de Comboire pour une voie de quatre longueurs dénommée... six o'clock.

Un quart d'heure de voiture, cinq minutes de marche d'approche et nous sommes au pied de l'affaire. Six o'clock est la seule voie "abordable" sur le papier qui permet de parcourir l'intégralité de la falaise sur sa plus grande hauteur (un peu moins de 100 mètres d'une verticalité absolue). Dès le départ, il faut se repérer dans la forêt. On attaque par la variante de droite de "zeus", un petit 6a qui permet d'atteindre la vire de départ de la voie. L2, annoncée 6c est une vraie correction. Le pas surplombant de départ est "abo" et la rampe noire pour arriver au relais n'est pas donnée. Si la fin vaut son 6c sans problème, le début vaut au moins 7a (bloc).

L3 annoncée 5b est encore sous-cotée : un petit pas de 6a pour se sortir du dévers puis du 5c soutenu en dalle, de toute beauté sur un rocher agressif. Enfin, reste L4 annoncée 6c+ et qui les vaudra (au moins). Un petit 7a ne serait pas non plus volé avec un réta bien difficile et une prise clé qu'il faudrait nettoyer. Deux rappels plein gaz (35 puis 45 m) et nous voilà de retour au bercail. Quelle ambiance sur cette "petite" falaise dominant la ville ! En résumé, une belle voie hétérogène (6a/7a/6a/7a) pour occuper une soirée.