velo

41è coupe Icare, plus grande manifestation mondiale de vol libre et c'est à côté de la maison. Après les montgolfières qui finissent leur course sur Bernin (très instructif, les filles font un tour dans la nacelle, on aide au pliage, on apprend que le merdier coûte pas loin de 50000 euro...), on tente une incursion avec le vélo maintenant que Emie maîtrise le deux-roues. Pas loin de quinze bornes aller-retour. Quelques images faites avec le petit s100 pris dans la poche pour l'occasion. C'est une erreur : vraiment mauvais dans ces conditions (lumière délicate + zoom à fond). Et l'envie d'en venir au parapente...

Histoire de valider le mode deux roues pour Emie et de tester les nouvelles tenues vestimentaires. Nickel.

Re-vélo ce soir avec Stella. Cette fois, on va un peu plus loin jusqu'à l'attero des parapentes de Lumbin, tout ça en boucle bien sûr. Son vélo est vraiment trop petit.

Bon sinon l'échographie a été sans surprise : rupture complète du ligament talo-fibulaire antérieur mais tous les autres sont ok. Réparation sansz chirurgie. Théoriquement, c'est trois semaines au repos puis autant avec un peu de kiné et des précautions (pas de chute au sol en grimpe par exemple, pas de course à pied en descente, etc).

Cela veut dire concrètement pas de conneries jusqu'à la mi-septembre. En revanche, il paraît que j'ai le droit de faire tous les mouvements que je veux à partir du moment où je n'ai pas mal. Si il vous arrive pareille mésaventure (relativisons, c'est quand même pas si grave), sachez que le strap de la cheville, si il est bien fait, est bien plus efficace que la meilleure attele du monde et a l'avantage de ne pas gêner dans le port de chaussures.

Il paraît que si je n'ai pas mal, je ne mets pas ma cheville en danger. Et puis, avec le super strap de Jacques, je peux faire pas mal de choses sans avoir mal. Evidemment, il ne s'agit pas d'aller faire du 7a, de risquer une chute au sol d'un mètre même sur un tapis ou encore d'aller courir même sur une route. Mais pour faire du vélo...

Et comme Stella réclame, c'est l'occasion d'essayer. Autour de la maison, l'équipement est riche en pistes cyclables, chemins tranquilles ou encore petites routes agricoles. De quoi faire pas mal de kilomètres sans avoir peur des véhicules.

Il est temps de changer le vélo de Stella et de passer au 20 pouces. Ca fait du bien de prendre l'air. The show must go on !

Retrouvailles avec Jean Bouchet. Comme d'habitude, c'est à l'arrach'. Il revient de Lauranoure avec une cliente et moi de Belledonne avec Stella. On débarque à Cham' à 22h30. Rien n'est prêt. On ne sait pas où aller. On a trois jours de beau à optimiser.

Jean me parle de la dent de Morcles dans les Alpes Vaudoises. L'idée me tente mais c'est long sur le papier. 1h30 de bagnole, 2h15 d'approche, 15 longueurs, une descente bien "pourlingue"... En quittant Chamonix à 6h45, on pense attaquer la voie vers 11h, sortir au sommet vers 15h30-16h puis revenir à la maison vers 19h30-20h (pour Jean) voire 21h (selon mes estimations). Grosse journée en perspective.

Et pourtant. Les automatismes de nos aventures d'il y a douze ans reviennent vite. Jean a eu la bonne idée de prendre les VTT pour gagner du temps au retour sur la piste militaire, et peut-être un peu à l'aller. Au départ, un gard du chantier militaire franchit la barrière. On lui demande s'il peut monter nos sacs et il accepte. Du coup, en VTT sans les sacs les 450 m de dénivelé sont avalés en une demie-heure. Sur le chemin, je mène un pas soutenu.

La voie n'est pas très soutenue en revanche. Les cotations sont plutôt sympas, l'équipement est bon et ça déroule. On ne passe pas plus d'une minute au relais. Ce sommet est une belle curiosité géologique. La roche change au fur et à mesure de la montée. C'est vraiment beau, un peu dolomitique.

Les longueurs déroulent à part quelques pas où il faut un peu regarder. Ca fait tout à vue presque tranquillement : 6a ; 6a ; 3b ; 6b ; 6a ; 2b ; 6a ; 6a+ ; 4b ; 3b ; 6a ; 6b ; 6c ; 6b ; 6a.

On se paye même le luxe de la pause et de l'ascension des 50 m restant pour le sommet.

La descente est un peu enneigée par endroit mais passe nickel en baskets même si il faut rester concentré dans la première partie. La chute n'est jamais permise.

On termine en courant puis en vélo en quelques minutes. 6h30 voiture-voiture pour la voie "Surboum". ce coup-ci, on n'a pas chômé. 16h dans la douche. On avait tous les deux faux.