velo

Rebelotte avec le coup du train pour changer de routes. Par contre, maintenant que c'est électrifié, ils nous mettent encore ces vieilles machines mazout et les rames réversibles des années 80 avec marche pour entrer : pas pratique pour les vélos pour les petits. Y paraît qu'ils recevront les nouvelles rames pour fin 2015...

A l'arrivée à Grenoble direction Fontaine puis voie verte et pont des Martyrs.

Pause sur les berges.

Pont d'Oxford.

Après le Drac puis le rive droite de l'Isère, retour rive gauche.

Un bien beau mur.

Arrivée en ville où nous ferons moult détours.

Auto-partage : véhicule électrique monoplace.

Pause glace.

Place de Verdun puis direction le Campus.

Vu le mini vélo d'Emie, un petit coup de main se fait parfois sentir. On aura fait tout pile 30 bornes aujourd'hui.

C'était un projet depuis trois ans, dès que je me suis installé ici. A le voir tous les jours depuis la maison, il n'était pas possible de ne pas y aller sans prendre la voiture. ce sera aussi l'occasion de (re)faire 3000 m de dénivelé, ce que je n'ai pas fait depuis un moment, et de tester la cheville sur une (assez) longue distance. Départ en fin de nuit ; ça commence à s'animer sur l'autoroute. Ayant failli me faire couper en deux par une voiture dans ce secteur, je suis très prudent et ne gagne pas beaucoup de temps sur le mode "piéton" (précision donc, je commence à vélo).

Au petit jour, je suis à Ste-Agnès et l'objectif est en vue. Je n'avance décidément pas avec ce vieux VTT bas de gamme sur-lourd. Une bonne excuse certes mais avec un vrai vélo de route, sans pour autant qu'il soit de compet', je pourrais sans doute gagner beaucoup de temps sur l'approche. Là, c'est presque un calvaire.

D'ailleurs, je ne m'en remettrais pas. A 14-15 m/min de moyenne, j'ai l'impression de forcer donc inutile de pousser la machine. De toutes façons, il n'y a aucun record en vue. Juste l'objectif d'y arriver sans encombre. L'automne bat son plein sous les cascades du Boulon.

Montée au lac Blanc après avoir rejoint le sentier venant de Jean Collet.

L'objectif s'est nettement rapproché.

Sans doute mon préféré des lacs de Belledonne.

Le glacier de Freydane qui maintient son front à 2450 m d'altitude. Plutôt une belle gueule d'ailleurs ; dommage qu'il soit de plus en plus recouvert de pierres.

En même temps, ça me facilite la progression et m'évite de passer dans les moraines croûlantes en baskets.

Le plafond s'abaisse au fur et à mesure de la montée et le crachin est de plus en plus présent depuis le lac Blanc.

Une montée par l'arête nord ultra glissante : je mettrais nettement plus de temps que ce jour-là et encore plus à la descente. Sommet dans les nuages : pas cher payé comme effort mais au moins, je n'aurai pas souffert de la chaleur.

Je descends plus lentement que d'habitude mais sans souci. Enfin lentement, ça reste quand même correct : 1h15 du glacier de Freydane au parking. 7h32 au total maison-maison. Je tablais sur 7h mais avec les conditions, une majoration était inévitable.

Le point culminant de Belledonne depuis la maison. Ca, c'est fait !

Je ne l'avais pas dit mais depuis le début du mois, mon kiné ne veut plus me voir. En rigolant, il m'a dit que descendre de la dent de Crolles en 25 minutes, 45 jours après la rupure totale du TFA, était quand même assez rare et qu'il n'y avait plus lieu de poursuivre les séances. Il n'empêche que cet incident m'aura ouvert les yeux sur l'intérêt du vélo avec les filles.

Si bien que lors d'une énième balade tous les quatre, on a fini par écumer toutes les possibilités au départ de la maison. Il va maintenant falloir "abuser" d'un moyen de transport comme le train pour aller sur d'autres bandes cyclables.

Dernier point et non des moindres : on découvre à peine (faut dire que Emie ne faisait pas de vélo il y a deux mois...) l'intérêt d'aller à l'école à vélo et on profite de cet été indien.

Marre de faire toujours les mêmes routes alors on va aller pédaler autour de Grenoble. 

Direction la gare de Brignoud. a l'aller, je passe par le lac de Bois Gramont. Plus sécur' mais franchement plus long ; ça n'avance pas avec les petits vélos sur les chemins caillouteux.

En plus, ne l'ayant jamais fait, je me trompe de chemin donc petit rabio. Bref, on rate le train prévu mais c'est pas grave, il y en a un autre un peu après.

Malchance : on a droit à un vieux TER avec locomotive diesel (maintenant que la ligne est électrifiée, il faudrait les virer). Le souci n'est pas tant la lenteur au démarrage et le côté vétuste de l'intérieur mais le fait que l'entrée n'est pas à niveau avec le quai et qu'il faut porter les vélos pour les rentrer à l'intérieur et y'a pas de place prévue pour eux.

Heureusement, y'a quasi personne dedans. On file jusqu'à Grenoble.

On attaque par Europôle

Puis les nouvelles bandes cyclables du cours Jaurès-Libération.

Caserne de Bonne (petit tour au Vieux Camp' eh eh)

Jeux dans les jets d'eau.

Parc Paul Mistral

Campus. Tout ça jusqu'à la gare de Gières. Re-train puis retour à vélo.

Le crux : le pont sur l'Isère. Vraiment étroit des deux côtés. Passage à pied obligatoire à cet âge-là.

Retour par l'avenue Ambroise Croizat. Ca commence à couiner (on aura fait pile 20 bornes !) et comme c'est légèrement montant, je sors l'élastique pour un petit coup de main. Ca va plus vite qu'à l'aller !! Bravo les filles.

Un si beau dimanche et on ne pouvait pas finir de prendre l'air à 10h du mat après les coups de feu.

Du coup la suite de la journée sera consacrée à une balade à vélo tous les quatre sur fond de Belledonne.

(et de Chartreuse d'ailleurs). Belledonne qui nous fournira encore et encore des "tonnes" de myrtilles.

Et même encore quelques framboises.

Le tout dans un décor de rêve.

Le congel' est plein de chez plein. Prêt pour les tartes. Et pourtant, il y a encore de quoi faire !