Publié le 12 Septembre 2010

chapCe week-end, Jean-Christophe fête ses 35 ans. Il a loué un gîte à la Chapelle-en-Vercors afin d'y réunir ses amis. JC est un gars formidable ; c'est aussi le parrain de notre "grande" Stella. 

Nous y arrivons tôt (tout était prêt, à peine retour d'escalade à Chamrousse, une douche et c'est parti) pour profiter de l'après-midi. Stella joue avec ses copines ; j'en profite alors pour mettre ma petite Emie dans le porte-bébé et partir pour une balade à pied. Le secteur est paisible. Nous sommes au gîte des Aubanneaux. Du gîte, les possibilités ne manquent pas pour prendre l'air. Après être partis vers le nord, nous prenons vers l'est pour revenir au centre du village de la Chapelle, lieu historique de la résistance en Vercors. Tout le long du chemin, je fais mon goûter avec les nombreuses mûres qui peuplent les ronciers qui font office de haies.

La balade imaginée vite faite sur la carte au 1:25000 "combe Laval" permet aussi de visiter le petit village de la Chapelle-en-Vercors. En hiver, c'est un peu le bout du monde mais sous ses hospices avec un beau soleil et des températures clémentes, on y trouve un air de bien sympathique village.

 

2010-09 7205 - copie

2010-09 7203 - copie

Nous bouclons par un joli chemin dans la plaine qui permet d'éviter de revenir par la route. La lumière est splendide et on a vraiment envie de prendre son temps devant cet air pur.

2010-09 7210 - copie

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #balade

Repost0

Publié le 12 Septembre 2010

P1130392 - copieUn temps magnifique est annoncé pour ce week-end. Jo est occupé le samedi après-midi et le dimanche. Idem de mon côté. Donc on se botte pour une petite escalade vite faite le samedi matin. Encore fallait-il remplir le cahier des charges de l'un et l'autre : rentrer avant 13h et trouver un truc que ni l'un ni l'autre n'avait encore grimpé. On tombe d'accord sur une petite voie qui a de gueule en Belledonne : le pilier est de la Botte, petit coin de bout du monde derrière la croix de Chamrousse.

Après être parti de la Croisette et être monté à la Croix, on descend jusqu'au lac (une petite mare en fait) des Escombailles. On décide de commencer par deux longueurs équipées cet été par les infatigables Xavier Dorel (Belledonne38) et Hervé Rondeau, président actuel de l'ECI. La voie s'appelle "pause myrtilles" et se situe juste à droite de la classique "crotte de bique", en face nord de la Botte. Deux longueurs en dalle sur un beau gneiss exempt de lichens : 4b puis 5a. Dans la deuxième longueur, le soleil nous rejoint et, depuis le relais, j'ai l'impression que Jo émerge des ténèbres.

Après ces deux longueurs, il faut traverser vers l'est dans des éboulis sans difficulté pour rejoindre le pied du pilier est. Après avoir tourné l'angle de la face celui-ci apparaît sous une très belle gueule. Il en serait presque impressionant pour une petite voie de 3 longueurs seulement (100 m de haut). Une belle verticalité !

P1130394 - copie

N'ayant fait que des voies équipées cet été, je démarre doucement la première longueur et multiplie les protections : il n'y a pas à s'en priver, cette belle escalade (5a) en fissures se protège relativement bien. Après 30 mètres, je fais relais sur un pin confortable. Y'a pas à dire, un bel arbre, y'a rien de plus sûr. Puis c'est au tour de Jo d'attaquer la suite : une longueur plus difficile à protéger bien que moins soutenue (4c) et avec pas mal de lichen une fois qu'on rejoint le fil du pilier.

P1130396 - copie

Jo fais relais avant de traverser à droite vers le dièdre de sortie mais on en a conclut qu'il vaut mieux poursuivre sur 15 mètres (longueur de 40 m en tout, un pas de 4c supplémentaire) pour faire le second relais au pied du dièdre.

P1130398 - copie

C'est donc à mon tout de me coltiner la dernière longueur : ça commence par un pas athlétique puis en cheminée à l'ancienne (5c) qui se protége bien avec des coiceurs. On y trouvera aussi le seul équipement de la voie : une sangle entourant un bloc (très bien) coincé. La suite du dièdre est plus facile mais vraiment très belle pour au final une longueur de 30 m qui grimpe bien !

P1130400 - copie

P1130405 - copieBon c'est déjà fini. On a une bonne demi-heure d'avance sur l'horaire prévu donc on profite de cette belle matinée de septembre pour partager quelques vivres en haut de la voie, avant un retour rapide, d'abord par la croix de Chamrousse puis les pistes de ski point désagréables jusqu'à la Croisette. Quelques chiffres pour finir : "pause myrtilles + pilier est de la Botte". 160 m d'escalade en 5 longueurs dont 3 non équipées (prendre un jeu complet de coinceurs, friends et sangles). 5c max, 5b obl. D+ pour la difficulté d'ensemble. 4h45 voiture-voiture depuis Chamrousse avec la pause au sommet. Une bien belle combinaison à la demie-journée.

 

D'autres impressions et images chez Jo.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

Repost0

Publié le 10 Septembre 2010

Depuis de nombreuses années, le tarif des prévsions météo du serveur Météo France n'a cessé d'augmenter.  Il est loin le temps où l'on appelait le centre de Saint-Martin-d'Hères au 76 51 11 11, pour le prix d'une communication locale. Sont venus ensuite ces maudits numéros surtaxés (un service qu'il faudrait interdire) que l'on a pu contourner légalement durant un certain temps. Ainsi, le coût d'une communication au serveur de Météo France coûtait 0,34 euro la minute (hors forfait) jusqu'à présent, ce qui était déjà considéré comme très cher par rapport à une communication classique.

C'est alors que de nombreux utilisateurs amateurs comme les pratiquants d'activités de pleine nature dont je fais partie utilisent de plus en plus des prévisions gratuites en ligne, certes non professionnelles mais très fiables. N'oublions pas que le gouvernements des Etats-Unis-d'Amérique met gratuitement à disposition son modèle GFS dont de nombreux prévisionnistes amateurs se servent. Ainsi, je n'appelle le bulletin de MF que très rarement (max 3 fois par an), quand il y a une situation très litigieuse la veille (ou le jour) d'une sortie.

Cela ne devrait pas changer puisque MF annonce un surcoût des appels. Désormais, au tarif actuel, il faudra compter sur un prélèvement supplémentaire de 1,35 euro au simple décroché, ce que dénonce Force Ouvrière dans un communiqué.

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #humeur

Repost0

Publié le 9 Septembre 2010

P1130371 - copieLe 15 septembre doit ouvrir le centre commercial De Bonne à Grenoble. Autant le dire tout de suite : je n'aime pas les centres commerciaux. A partir des années 70, ces lieux impersonnels et de plus en plus réservés à ceux que je nomme les "sans-projets-de-vie", se sont multipliés avec, au-delà de constructions d'une laideur remarquable, la présence encore plus abominable d'immenses parkings pour permettre de s'y rendre confortablement. Quelle catastrophe pour le paysage ! P1130366 - copieMême si des associations luttent contre cette pollution visuelle (ex : Paysages de France dont on se souviendra, avait fini par faire tomber l'horrible panneau publicitaire de l'espace Comboire à Echirolles, haut de 25 mètres), le chemin est encore long.

Le centre commercial De Bonne a un tout autre visage. Intégré au cœur de la ville de Grenoble, il est d'abord un lieu où l'on se rendra à pied, à vélo, en tramway. Pas de parking de stationnement au cœur de la ville, en tous cas, rien de plus que les stationnements le long des rues. Le centre commercial De Bonne, tout comme le quartier homonyme, est un centre qui répond aux nouvelles normes HQE (Hautes Qualités Environnementales). On vient de loin dans le monde entier pour prendre exemple sur ce quartier, situé sur le site de l'ancienne caserne De Bonne et dont les dernières constructions se terminent. Un modèle mondial pour ce qu'on appelle (et dont on se sert trop souvent comme argument marketting) le développemP1130368 - copieent durable. On trouvera ici toutes les informations sur ce petit centre au cœur d'un centre-ville maintenant élargi de la ville de Grenoble.

Au-delà d'un centre commercial où l'on devrait pouvoir prendre autant de plaisir que de se balader dans les rues piétonnes du centre-ville, le quartier De Bonne est "équipé" d'espaces verts où l'on pourra flâner, d'espaces de jeux pour enfants, de commerces de proximité, d'ouvrages d'art contemporain. Et la ville a eu la bonne idée de donner le nom de la plus belle des places à un alpiniste et résistant de grande classe, personnage que j'aurais aimé rencontrer : Alain Le Ray.

 

Bref, un nouveau quartier qui fera à coup sûr parti du patrimoine de la ville de Grenoble.

P1130373 - copie

P1130375 - copie

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

Repost0

Publié le 9 Septembre 2010

P1130378 - copieDans la "collec" des sommets depuis Grenoble, le pic St-Michel est incontournable. Voyant ce beau temps (non annoncé), je cherche une idée pour la fin de journée et c'est finalement vers 16h15 que je démarre à vélo de la maison. Pour cette fois, malgré mon vélo de m... avec tous ses défauts (VTT bas de gamme, "surlourd", roue arrière légèrement voilée, pneus lisses,...) je décide de monter en vélo jusqu'au pré du Four au-dessus de Claix. Je vais perdre du temps à la montée mais le retour sera simP1130380 - copieplissime. Il fait frais et j'arrive à bien faire dérouler la première partie : il me faut 30 minutes pour atteindre l'embranchement entre la route qui vient de Cossey et celle qui monte à St-Ange.

Les vraies difficultés commencent. Après avoir forcé dans la montée de Comboire, je décide de mouliner pour m'économiser. Si c'était à refaire, je laisserais le vélo vers 600 m d'altitude, à l'intersection avec le sentier mais pour l'heure, je pédale tant bien que mal et ça n'avance pas, commençant à regretter ce choix. Toutefois, le pic apparaît de temps en temps et il est beaucoup plus près que lorsque je le regarde depuis chez moi. Ca c'est encourageant. L'essentiel du parcours est à l'ombre et il fait limite frais. Il est 18h quand j'attaque la montée à pied après avoir cadenassé le vélo contre un sapin, avoir sorti les bâtons et mangé quelques biscuits. dans le cadre bucolique du pré du Four. Une petite pause ne fait pas de mal. Le départ est rude, les jambes sont lourdes mais au bout d'un moment, tout rentre dans l'ordre. La montée déroule et après la traversée qui rejoint l'aplomb du col de l'Arc où ça pinaille (plusieurs courtes redescentes), le sentier devient très efficace. L'alti reste calé entre 16 et 20m/min, ça commence à transpirer. Le vent me cueille au col de l'Arc où je poursuis sur le même rythme pour ne pas avoir froid. La lumière est splendide et c'est avec un certain plaisir que je foule le sommet. Je suis absolument seul avec le vent. Tout en bas, Grenoble commence à passer à l'ombre. Je trouve un petit coin relativement abrité, mange quelques biscuits, change de tee-shirt.

Après avoir fait quelques photos, je jette un coup d'oeil à la montre : il est 19h. On ne va pas moisir ici.


P1130381 - copie
Je descends en courant jusqu'au vélo, effrayant aux passages quatre chevreuils sortis brouter dans la forêt en cette fin de journée. Le temps de fixer les bâtons sur le sac, mettre la polaire et le coupe-vent et feu vers le bas. La course est gagnée, je n'ai qu'à me laisser rouler. Moyennant deux ou trois coups de pédales dans la traversée vers Cossey, je dois arriver à Seyssins vers le golf sans aucun effort. Ensuite, les 10 minutes de piste cyclable sont à la portée de n'importe quel être humain même exténué. Donc c'est sûr, c'est gagné et si je crêve, j'ai une chambre de rechange (sur laquelle j'avais fait l'impasse en montant la dernière fois à Uriage pour la croix de Belledonne). Enfin, faudrait quand même pas crever deux fois... Je ne descends pas trop vite afin de ne pas prendre de risque : croiser une voiture sur cette petite route demande un peu de précision. Tout à coup, un bruit, un frottement. Que se passe-t-il ? Je gère le vélo qui part en vrille puis finis le cul par terre, heureusement sans dommage. Oula, la roue est vraiment voilée. Cette fois, elle est nase et c'est mort pour le retour.


Trois solutions s'offrent à moi :
1- finir la course en autonomie, à pied, vélo à la main. Si il y avait un défi à relever, je le ferais sans problème. Mais après la croix de Belledonne il y a 10 jours, le "Saint-Michel-depuis-la-maison" n'est en aucun cas un défi mais une course "facile" pour me faire plaisir. Je n'ai donc pas envie de me faire ch.... Cette solution est vite écartée.
2- abandonner le vélo et finir à pied. Cela ne me pose pas de problème physique mais de toutes façons, le retour ne sera pas "validé" et il faudra venir chercher le vélo en voiture le lendemain. Bof !
3- appeler un "taxi". Ce sera la solution de petit joueur rapidement adoptée.

Je poursuis la descente à pied, en traînant le vélo dont la roue racle à chaque tour, téléphone à la main, cherchant une bonne âme pour le dépannage. Tout le monde est occupé ce soir, ou alors je tombe sur les messageries. Pas de bol. Finalement, j'appelle Philippe (Peyre) qui habite tout près. Il accepte immédiatement. et sera mon dépanneur du jour. Durant le trajet voiture, on fait quelques projets pour l'automne. Un grand merci Philippe !

P1130386 - copie

Voir les commentaires

Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

Repost0