nivo-meteo

Publié le 23 Janvier 2018

Après trois hivers au début d'enneigement capricieux, 2018 stoppe la série. Jamais content pourra-t-on entendre car les stations ne sont pas forcément aux anges : neiges parfois dures en raison des coups de redoux, gros dangers d'avalanches, pistes fermées, sécurisation importante des domaines, touristes restant au chaud avec cette météo... Un petit point après deux mois et demi de précipitations, soit à près de la moitié de la période d'accumulation.

- Des quantités importantes sur tout les massifs avec un enneigement un peu moindre sur Mercantour, Ubaye et Queyras où il demeure toutefois supérieur à la moyenne, notamment à basse altitude.

- A 1500 m d'altitude, c'est d'abord au sud puis à l'ouest (Vercors notamment en raison des redoux plus violents qu'ailleurs) qu'on trouve le moins de neige : autour de 50 cm

- Sur l'Isère (hors Vercors donc), les Bauges et le nord des Hautes-Alpes, le manteau oscille entre un mètre et un mètre cinquante à cette même altitude.

- L'enneigement va croissant sur les Savoie : le Tour, au-dessus de Chamonix, détient peut-être le record avec 2m35 de neige au sol à 1500 m d'altitude.

- En haute montagne, on retrouve les mêmes caractéristiques avec des quantités qui vont crescendo du sud au nord tout en se stabilisant à partir de l'Isère jusqu'aux Savoie : De Belledonne au Mont-Blanc, l'épaisseur au sol est remarquable pour la date, sachant que ça devrait continuer à s'accumuler jusque fin avril avec 3m50 à 4m50 de neige au sol selon les endroits.

Il est intéressant de comparer (même s'il manque trois semaines pour un comparaison objective) les données Météo France sur le massif du Mont-Blanc cette année (en bas) et en Chartreuse en 2013 (en haut - attention, les lignes sont décalées en raison des altitudes différentes des massifs).
Il est intéressant de comparer (même s'il manque trois semaines pour un comparaison objective) les données Météo France sur le massif du Mont-Blanc cette année (en bas) et en Chartreuse en 2013 (en haut - attention, les lignes sont décalées en raison des altitudes différentes des massifs).

Il est intéressant de comparer (même s'il manque trois semaines pour un comparaison objective) les données Météo France sur le massif du Mont-Blanc cette année (en bas) et en Chartreuse en 2013 (en haut - attention, les lignes sont décalées en raison des altitudes différentes des massifs).

Grand Pic de Belledonne et Grande Lance de Domène blancs de blanc ce matin
Grand Pic de Belledonne et Grande Lance de Domène blancs de blanc ce matin

Grand Pic de Belledonne et Grande Lance de Domène blancs de blanc ce matin

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 3 Décembre 2017

La neige vient d'arriver en force. D'abord en moyenne montagne mardi puis en plaine vendredi. De nombreuses régions de France sont touchées : Vosges, Massif Central, Alpes, Provence jusqu'aux Calanques. Les gens sont comme des gosses si l'on en croit les publications diverses et variées sur les réseaux sociaux et sites météo.

Neige en plaine Grenobloise : dix bons centimètres vendredi midi sur Montbonnot-Saint-Martin
Neige en plaine Grenobloise : dix bons centimètres vendredi midi sur Montbonnot-Saint-Martin
Neige en plaine Grenobloise : dix bons centimètres vendredi midi sur Montbonnot-Saint-Martin

Neige en plaine Grenobloise : dix bons centimètres vendredi midi sur Montbonnot-Saint-Martin

Ca commence par les petites sorties de proximité des uns et des autres. Certains sortent les skis sur les Bouches-du-Rhône, d'autre vont faire de la luge à côté de la maison. Les enfants sont à fond mais les adultes loin d'être en reste.

Bernin après les chutes de neige
Bernin après les chutes de neige
Bernin après les chutes de neige

Bernin après les chutes de neige

Le week-end suivant verra à coup sûr son lot de sorties en montagne. Il ne s'agit pas de précipitation. Et les trois hivers précédents ayant laissés les randonneurs hivernaux sur leur faim n'y sont pour rien. Les gens sortent tous les jours, par tous les temps. Bien sûr, quand il fait mauvais, que les conditions sont délicates, ils sont moins nombreux. Mais il est toujours possible de sortir dans de bonnes conditions de sécurité. D'ailleurs ce dimanche, nous avons mis le nez dehors avec Nico et avons fait un beau dénivelé dans des espaces vierges.

Ski dans Belledonne ce dimanche
Ski dans Belledonne ce dimanche
Ski dans Belledonne ce dimanche
Ski dans Belledonne ce dimanche

Ski dans Belledonne ce dimanche

Mais tout le monde n'a pas eu cette chance. En Chartreuse, trois randonneurs ont laissé la vie. L'un sur la dent de Crolles, les deux autres au Petit Som, tous a priori en raison d'avalanches. Des gens partis comme chacun d'entre nous pour s'aérer. Pas de suicidaires, pas des trompe-la-mort. Des gens qui aimaient la vie et qui se sont retrouvés devant un choix à faire à un moment : je continue ou je rebrousse chemin ? Ils ont fait un choix qu'ils pensaient être le bon. Il s'est avéré le mauvais.

Pour nous qui sommes toute l'année sur le terrain, ce genre de départ est insupportable et nous choisissons parfois d'émettre un petit message de soutien à l'attention des proches ; plus généralement préférons adopter une attitude de silence.

Et pourtant, à chaque fois, c'est la même avalanche de mots (maux), essentiellement (mais pas que) émis par des gens qui ne pratiquent pas la montagne à ce niveau-là (ou même pas du tout). Au nom de quoi se permettent-ils non seulement de juger des choix des autres alors qu'ils n'étaient pas sur le terrain à cet instant ? Au nom de quoi se permettent-ils de lyncher les disparus ? Au nom de quoi se permettent-ils de mépriser à ce point les proches des victimes ?

 Florilège des habituels commentaires : "c'est bien fait !" ; "Ils l'ont cherché" ; "Ils ont joué avec la mort" ; "Ce sont des suicidaires"... A cela, il faut ajouter les leçons données "la météo était mauvaise" ; "le risque d'avalanche était annoncé". Quand ce n'est pas l'argument de la mise en danger des secouristes.

Tout cela est pitoyable, insupportable !! Le danger est présent partout. L'accident, qu'il soit grave ou bénin est presque toujours le fruit d'une erreur humaine, qu'il soit en montagne, domestique, routier... La montagne n'est pas un cas particulier. 

Alors je lance un message à tous ces donneurs de leçons : la meilleure chose que l'on peut faire dans ce genre de situation, c'est de fermer sa grande gueule !!!

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #nivo-météo, #humeur

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Publié le 23 Novembre 2017

Au sein d'un même secteur concerné, les précipitations augmentent avec l'altitude. Non pas que les flocons soient plus gros et plus nombreux en haut qu'en bas mais parce qu'au contact du relief, les nuages sont plus actifs et plus longtemps actifs. Ainsi, excepté lors de quelques orages localisés, quand il pleut/neige à Saint-Pierre-de-Chartreuse, il pleut/neige aussi à Grenoble mais avec moins d'intensité. Les chiffres sont édifiants : 1000 mm d'eau par an sur Grenoble ; 2000 mm à Saint-Pierre. Du simple au double.

Comparer les "climats" d'une "région" n'a donc de sens qu'à altitude égale. Voici quelques chiffres (millimètres d'eau par an) :

- Saint-Martin-Vésubie (Mercantour 1000 m) : 1200 mm
- Colmars (Haut-Verdon 1200 m) : 1000 mm
- Barcelonnette (Ubaye 1150 m) : 760 mm

- Briançon 1300 m : 710 mm
- Villar-Loubière (Valgaudemar 1000 m) : 1250 mm
- Autrans (Vercors 1100 m) : 1500 mm
- St-Pierre-de-Chartreuse (Chartreuse 950 m) : 2050mm
- Le Fond-de-France (Belledonne 1100 m) : 1600 mm
- Modane (Maurienne 1000 m) : 550 mm !!!
- Arêches (Beaufortain 1000 m) : 1450 mm
- Bourg-Saint-Maurice (Tarentaise 900 m) : 1000 mm
- Chamonix 1000 m : 1250 mm
- Megève 1100 m : 1450 mm
- La Clusaz (Aravis 1150 m) : 1700 mm

Le constat est sans appel : les précipitations diminuent d'ouest en est et du nord au sud sur la partie occidentale (à l'ouest d'une bande Mont-Blanc-Beaufortain-Belledonne-Ecrins). Plus de relevés proches de la frontière italienne montreraient, à l'instar de St-Martin-Vésubie, une légère remontée des chiffres sur ces secteurs en raison des flux de sud-ouest décalés côté italien et qui viennent frapper les montagnes à revers, ce qu'on nomme le retour d'est mais rien de significatif pouvant égaler les massifs de l'ouest.

La palme d'or revient donc aux Préalpes du nord toujours à au moins 1500 mm d'eau ; le double (au moins) des parents pauvres des profondes et larges vallées intérieures : Barcelonnette, Briançon et Modane qui reçoit l'Oscar du manque de neige.

Et pourtant...

Si le réchauffement climatique observé ces dernières années tend à se confirmer, on continuera d'observer une diminution des précipitations sous forme de neige aux altitudes moyennes. Ainsi, les 2000mm d'eau du coeur de la Chartreuse ne seront pas d'un grand recours pour l'enneigement d'un massif qui ne dépasse pas les 2000 m d'altitude. Avec pour postulat que l'enneigement devienne aléatoire sous cette cote 2000, toutes les Préalpes du nord seraient out. Même Belledonne verrait diviser par (au moins) dix son potentiel exceptionnel pour le ski.

En revanche, les Alpes du sud tireraient leur épingle du jeu. Non seulement elles permettent du ski facile à des altitudes impossibles sur le nord, mais en plus, 2000 m n'est ni plus ni moins l'altitude de nombreux parkings, ou pas loin. A cela, on peut rajouter que le redoux y pénètre plus difficilement de par la situation orientale des sommets. Pour faire court la bande frontalière Montgenèvre -> Isola 2000 pourrait devenir le secteur le plus propice au ski de randonnée tout au long de l'année.

Qui vivra verra. En attendant, on croise les doigts pour la dizaine de jours à venir, prometteuse. 

Jojo dans les mélèzes des Alpes du sud

Jojo dans les mélèzes des Alpes du sud

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 30 Juin 2017

Le réchauffement climatique n'est contesté par personne. La part d'émissions anthropiques reste sujette à discussions houleuses entre ceux qui affirment la responsabilité de l'humain et ceux cherchant à le disculper.
N'étant pas un spécialiste, je garde les deux idées dans ma tête mais j'ai beaucoup de mal à croire à la théorie des climato-sceptiques car jamais depuis l'existence de l'homme, la concentration en CO2 n'a augmentée aussi vite. Les études effectuées sur les glaces qui conservent le dioxyde de carbone depuis des millénaires ont montré de manière indiscutable le côté exponentiel de la courbe depuis la révolution industrielle.
 
La corrélation de deux phénomènes semble ainsi difficile à contester aujourd'hui. Dans tous les cas, les conséquences sont dramatiques pour nos glaciers alpins. Ce que j'ai observé sur une vingtaine d'années est édifiant. Alors que doivent dire les "anciens" ?
 
Quand j'étais ado, Belledonne recelait quelques petits glaciers avec même des crevasses (Gleyzin, Argentière, Freydane...). Dans les années 90, j'ai pu m'en rendre compte sur le terrain. Aujourd'hui, les deux premiers ont pratiquement disparu et le troisième s'accroche comme un rat aux parois d'un navire en train de sombrer. Et le rat subit d'année en année un traitement du style "Weight Watchers". Pire encore : les glaciers des Ecrins. Le glacier Blanc embrassait la passerelle du torrent en 1994 lors de mon premier passage ici. Aujourd'hui, il semble se situer au niveau refuge quelques trois-cents mètres de dénivelé plus haut. Les Ecrins étaient le symbole des séracs. Les couloirs restaient en neige tout l'été car la glace sous-jacente participait à l'inertie. Aujourd'hui, tout s'est aminci. Le glacier du Tabuchet ressemble à une feuille d'aluminium. La Pilatte court sans s'arrêter en direction des Bans. Le dernier endroit où l'on se sent encore dans une cathédrale de glace reste la face nord de la barre des Ecrins entre 3400 et 4000 mètres d'altitude. Partout ailleurs, la montagne glaciaire fait pitié.
Idem dans le massif du Mont-Blanc où la face nord-est des Courtes devient désormais un couloir. Le ski de pente raide facile d'hier devient plus technique avec des contre-pentes plus raides, des rochers guettant la chute.
 
Cet été m'inquiète ; cumuls de neige faibles cet hiver ; canicule précoce en juin. Depuis six ans (pas de quoi en faire des statistiques certes), je note scrupuleusement chaque année la date à laquelle le dernier lambeau de neige disparaît à l'oeil nu depuis ma fenêtre sur quelques sommets remarquables. Par exemple, pour la face ouest du Grand Colon, la moyenne se situe dans la dernière semaine de juillet. Cette année, elle est sèche depuis le 28 juin !!! Pour la face ouest de la cime de la Jasse, c'est plutôt durant la seconde quinzaine d'août. Elle ne passera pas le 14 juillet cette année.
 
Ce constat est sans appel : 2015, qui faisait déjà grise mine au regard des autres années 2000, est largement battue. Si l'été s'avérait plus chaud que la normale, les glaciers déjà mis à nu à des altitudes exceptionnelles pour la date, vont morfler comme jamais. 2017 pourrait, après 2003, être le second coup de massue du troisième millénaire.
 
Au grand regret des professionnels du tourisme et des touristes eux-mêmes attendant avec impatience d'aller se faire dorer la pilule au bord de mer ou de faire le lézard sur les parois rocheuses, il n'y a plus qu'à souhaiter un été particulièrement frais et humide. Oui je sais, personne n'en veut ; moi non plus.
 
On peut toujours rêver : pour contenter tout le monde, je signerais bien pour un thermomètre oscillant entre 23 et 28°C et trois jours de soleil sur quatre.
De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...
De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...
De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...

De plus en plus tôt. Lac Blanc (Belledonne ; alt : 2180 m) dans des conditions semblables de déneigement. Respectivement : 13/07/2013 ; 23/06/2016 ; 11/06/2017. Si cette série n'a aucune logique (on pourrait très bien retrouver des conditions intermédiaires l'année prochaine comme dans dix ans), elle montre au moins la faiblesse de ce début d'été : une fonte précoce et, au-delà, un enneigement bien faible qui mettra très vite le glacier de Freydane à nu et donc en bilan de masse déficitaire. Tout en sachant que les deux semaines ayant suivi la dernière image ont été caniculaires et que désormais, l'état de nos montagnes est de l'ordre de ce que l'on observe normalement début août. Quand on sait que juillet est le mois qui a le plus d'influence sur l'ablation...

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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur, #nivo-météo

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Publié le 29 Mars 2017

La dépression c'est, par définition, le creux de la vague. Je suis arrivé sur le Grésivaudan en août 2011. Je note depuis les cumuls pluviométriques annuels mais sur l'année glissante de septembre à août. Un peu le fruit du hasard puisque correspondant à la date de mon arrivée. Mais en même temps, c'est plutôt pas mal. A partir de septembre, la montagne commence à prendre une parure d'automne. Qui dit automne dit hiver avec les premières neiges en face nord qui ne verront plus le soleil. On peut considérer que l'état des glaciers au plus bas (et donc les bilans de masse) se font en début d'automne. Du côté précipitation/neige, l'année est donc plutôt pas mal calée de septembre à août.

Voici les relevés à Bernin à 280 m d'altitude (la moyenne annuelle étant autour des 1000 mm) :

- 2011-2012 : 996 mm (décembre -> février + avril très humides puis sec)

- 2012-2013 : 1402 mm (+40%, année exceptionnelle)

- 2013-2014 : 1317 mm (+30% en raison d'une période 15 janvier -> 15 juin absolument dégueulasse)

- 2014-2015 : 795 mm (-20% ; hiver sec sauf février et avril-mai)

- 2015-2016 : 660 mm (-34% ; très sec sauf mars-mai)

- 2016-2017 : 469 mm (au 31 mars ; restent 5 mois quand même)

Sur 2016-2017, on est déjà déficitaire mais finalement, moins pire que 2016. Mais ce qui frappe, c'est le nombre de perturbations ayant engendré ce cumul. Si on excepte les petits coups ça et là qui n'ont pas apporté grand chose, il n'y a eu que... 5 coup de pluie depuis début septembre !!!! Serait-ce un record ?

Les dépressions ont été fort peu nombreuses. J'avais noté un premier coup étalé sur une semaine apportant autour de 80 mm autour du 15-20 septembre. Puis un second deux mois plus tard (mi-novembre - 80 cm de neige) lançant la saison de ski en fanfare. Puis un troisième équivalent mais seulement à la mi-janvier avec plus de 50 cm de neige en plaine et quatre semaines de froid inhabituel. Mais sec. La suite, c'est mi-février puis mi-mars avec à chaque fois 80cm de neige/80mm de pluie en moyenne.

Le coup de froid a retardé la floraison de deux semaines par rapport à l'an dernier. Mais avec les températures de février-mars, ce retard a déjà été rattrapé. Et vu qu'il y a beaucoup moins de neige en montagne, cela devrait s'accélérer.

Mais où sont les dépressions ? Chaque week-end, on nous annonce du froid et de la neige pour le week-end suivant. Et puis, au fur et à mesure, la prévision s'affine et les espoirs s'envolent mis à part le week-end dernier (seulement 20 cm sauf sur la frontière italienne qui a pris 50 à 70 cm).

Pour moi, cette saison de ski est à ce jour la plus mauvaise depuis mes débuts. Si j'excepte la quantité durant mes années "Marseille" où le ski n'était pas à proximité (mais la qualité des sorties était bien là), il n'y a pas photo. Même s'il y a un peu plus de neige qu'en 2011, la saison reste moins bonne. Attendons tout de même fin mai avant de tirer le rideau.

Quelques belles sorties bien sûr car on connait bien le sujet et on a la disponibilité pour saisir les occasions. Mais cela s'en ressent jusque sur ces pages. Le baromètre est en baisse. Le site est moins lu. En croissance constante depuis 2010, lta38.fr connait cette année son premier léger recul et je suis persuadé que cela est dû à un contenu moins intéressant côté ski. Je skie pour moi ; soyons clair. Je ne skie pas pour publier sur ce blog. Mais ce que je publie est le reflet de mes sorties et cette légère baisse est selon moi une conséquence de cet hiver déplorable.

Faut-il pour autant entrer en dépression ? Absolument pas quand on voit ce que le printemps nous apporte et tout ce qu'il y a d'autre à faire dans notre belle région et ailleurs.

Avec ces températures et le passage à l'heure d'été, encore un tour à vélo du soir avec les filles, un petit tour perso de VTT sur les coteaux, une balade sur les balcons. On ne s'ennuie pas !

Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond
Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond

Les signes du printemps autour de la maison avec souvent la dent de Crolles en toile de fond

Un décor idéal pour se balader à vélo
Un décor idéal pour se balader à vélo

Un décor idéal pour se balader à vélo

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo, #paysages, #balade, #nivo-météo

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