italie

Des harles aux plus classiques cygnes, foulques et canards colverts, quelques oiseaux du lac Majeur en fiasant mumuse avec le 45-150 monté sur le GM1. Un achat que je ne regrette pas.

Passer domesticus dit le moineau. Le nom latin dérive directement du nom italien donné au moineau (ou l'inverse). 

Les connaisseurs auront remarqué (et savaient déjà) que la sous-espèce italiennne dite "cisalpin" de notre moineau domestique en diffère de par la couleur de sa tête et les taches de son poitrail. A comparer avec l'image ci-dessous de la même espèce vue en France.

Idem pour la corneille noire qui devient "mantelée" (mais pas pu prendre de photos).

Dès le départ, ça s'annonce sympathique : parking peu rempli (dix véhicules vers 10h30), cadre champêtre au pied d'un joli site d'escalade granitiue. Un petit topo pour l'accès car on a un peu cherché avec à l'OT de Premia, une jeune fille très sympathique mais ne parlant pas français et anglais plus mal que moi. A la limite, j'ai mieux compris en italien. Donc depuis les rives du lac Majeur, on remonte le Toce, on dépasse Domodossala (qui mérite une visite) et on laisse à gauche la route del Sempione pour remonter en direction du val Formazza. Baceno, Premia puis à droite une petite route qui descend et se termine près de la chapelle Santa Lucia.

De là, nous avons commencé vers le sud pour aller visiter l'Orrido sud puis avons continué en direction des marmittes de Géants.

Plutôt que de faire un aller-retour nous avons pris un magnifique chemin forestier bien ombragé qui monte en rive gauche.

Une très belle rando sans difficulté qui mène au village (hameau) de Crego.

Ensuite, on redescend par un autre chemin plus au nord mais pas vers Balmasurda car le pont est barré (à faire en aller-retour vite fait depuis le parking). Il faut aller plus au nord jusqu'au pont d'Arvera (joli).

Puis à Balmafredda (retour au site d'escalade puis à la voiture en dix/quinze minutes par la petite route).

Ensuite, on peut aller voir l'Orrido nord-est puis ovest bien que je ne trouve pas que ce soient les plus intéressants. Pendant que les filles reprenaient la voiture, je suis allé à pied jusqu'à Baceno (magnifique église) en passant en amont de la route par un chemin marqué sur la carte mais fort peu fréquenté (hautes orties inévitables, sympa en short !).

Après la glace au village, l'orrido di Croveo mérite aussi une visite. Vingt mi,nutes aller-retour depuis le village. Nous avons été surpris de la faible fréquentation de ces jolis sites facilement accessibles de 7 à 77 ans (et même au-delà).

Au retour, il peut-être sympathiue de faire un petit tour dans le vieux cdntre de Domodossola.

Incontournables lors d'un séjour sur les rives du lac majeur les îles Borromées s'accèdent en bateau depuis Bavena ou Stresa. Y'a juste à se laisser guider par les "rabatteurs" à touristes. En même temps, ils parlent toutes les langues, nous expliquent tout et c'est clés en mains.

Nous avons fait l'île des Pêcheurs et isola Bella mais pas la Madre qui demande un supplément pour la visite. De même que les jardins de l'île Belle sont également payants. Ici il faut avoir le porte-feuille bien rempli. Idem pour les logements (encore qu'on a trouvé un camping fort agréable, bien propre et raisonnable au niveau des tarifs (35€ la nuit à 4 - le Lido Toce) et l'essence bien plus chère que chez nous. En revanche, l'espresso est à 1€ (et ça va être difficile de revenir au jus de chaussette français), i gelati à 2 ou 3€ selon la taille du cornet. C'est moitié prix d'en France et bien meilleur.

Sinon, il y a également quelques villes/village incontournables : Feriolo, Mergozzo (au bord du lac éponyme), Bavena, Stresa... En revanche, inutile d'aller faire un tour à Verbania, circulez y'a rien à voir. A la limite un petit passage dans Intra et encore si on s'ennuie. Préférez plus au sud : Lesa, Arona...