Brame 2012
Publié le 28 Septembre 2012
Après une première sortie infructueuse en Vercors et une autre avortée à cause du mauvais temps, voici enfin le premier affût digne de ce nom au brame du cerf. Avec JC, nous quittons Grenoble au plus vite vendredi soir pour rejoindre une place de brame savoyarde. Le temps de faire la route, de s'équiper et nous voici à 18h15 en bordure de la clairière convoitée. Ca brame déjà dans la forêt mais en général, ils ne sortent que tard, dans les 30 minutes qui précèdent la pénombre. On a donc tout le temps. En théorie. Rapidement, les raires se rapprochent. Nous sommes à peine posés dans un petit bosquet de pins qu'un cerf sort du bois. Pas eu le temps de monter les affûts.
Il a fallu se hâter pour sortir le matériel et voici les première images, un peu recadrées. L'animal fait le tour d'une ruine de grange envahie par la végétation. Il semble bien excité ! C'est le même cerf que celui que j'avais photographié ici même il y a deux ans.
Puis arrive un jeune cerf qui fait autant de bruit que lui. Le "leader" n'a pas envie de cette présence.
Rapidement, il le prend en chasse et l'expulse du secteur.
Puis il descend à son tour bramer un peu plus bas et sera masqué de notre poste d'affût. Nous attendrons jusqu'à la nuit noire, en vain. Pourtant, ça brame tout près mais ça ne sort plus. Durant la nuit, éclairée par un voile de quasi pleine lune, nous profiterons néanmoins d'un superbe concert avec des cerfs bien près de nous. Deux heures d'affût pour cinq minutes d'observations, suivies par une petite balade nocturne d'une trentaine de minutes. Une soirée bien sympa. Le samedi matin, nous revenons sur le même site. A pas de loup, dans la nuit. Les cerfs sont là. Il fait bien noir encore à 7h car le ciel est très encombré de nuages. De nombreux cerfs se poursuivent dans la clairière. Nous les observons. Ca brame. C'est actif : au moins quatre mâles différents mais pas moyen de faire la moindre image. Quand la lumière devient acceptable, ils ne sont plus là. Le même jeune que la veille se montre toutefois à nouveau.
Il brame un peu puis lui-aussi regagne la forêt. Vingt minutes plus tard, un frêle dix cors fait son apparition. De même, il ne pinaillera pas à découvert. Ce sera notre dernière observation sur ces lieux.