Publié le 23 Février 2019

Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 22 Février 2019

Pour clore cette semaine neige et soleil avec filles, on a fait un peu d'alpin dans la mini station du col du Barioz. Le Grand Plan, de son vrai nom, m'a accueilli quand j'étais gamin. On se lançait dans la "piste" noire non damée, parfois poudreuse, parfois bosselée, aujourd'hui reconvertie en domaine hors-piste pour des raisons de responsabilités sans doute.

La station bénéficie de l'excellent enneigement de Belledonne nord avec un départ plein nord à 1360 m d'altitude et une arrivée à 1700 m. Le grand téléski sort sur le plateau du crêt du Poulet d'où la vue est magnifique. L'unique piste rouge propose des pentes différentes et la possibilité d'éviter les murs raides si besoin. Un petit téléski et un fil neige pour débutants complètent la panoplie. Le tout pour 5 ou 6€ la demi-journée. Ici, on est loin des tumultes des grands domaines, surtout en cette période de vacances scolaires. L'aperçu que nous avons eu à Chamrousse la veille nous a définitivement convaincus. Sans attendre aux remontées et sans avoir peur de se faire percuter par un olibrius, nous avons fait un peu de technique sur les pistes sous ce beau soleil de mars février.

Et la super affaire de cette fin de semaine : une paire de TLT5 Performance en fort bon état comme nouvelle chaussure de rando de Stella.

Un peu de technique sur les pistes
Un peu de technique sur les pistes
Un peu de technique sur les pistes

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Rédigé par lta38

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Publié le 21 Février 2019

Oh la belle sortie ! Je cherchais une nouvelle idée pour emmener les filles en rando mais sans faire trop de dénivelé montée. Il faut y aller mollo pour éviter les déconvenues : trouver des descentes de qualité, du beau et encore du beau. Pas facile avec le cahier des charges dénivelé...
Direction Chamrousse. Nous débarquons vers 10h45. Peu de monde sur la route mais un parking plein à craquer. J'ai eu le bon nez de monter avec la Panda et me gare dans un trou de souris entre deux autres véhicules : créneau parfait avec vingt-cinq centimètres de place cumulée entre le devant et le derrière. Pile à l'arrivée du chemin des Dames. A la caisse : personne. Et hop, forfait rando en poche. La station propose pour 10€ (7€ pour les enfants) une montée à la Croix et une autre remontée (Casserousse ou Robert). Il manquerait la possibilité de prendre le TS de Bachad-Bouloud pour le retour lors d'une virée "sud" car nous, nous allons faire du sud...

Départ donc par la télécabine de la Croix. Les filles d'attentes des remontées mécaniques, malgré le débit, sont bondées. La station doit faire le plein comme beaucoup d'autres et c'est tant mieux. Mais tout ce tumulte ne nous fait pas regretter l'objectif de quitter les pistes au plus vite. Comme nous avons le temps et le forfait, nous commençons cependant par une première descente test vers les lacs Robert. Retour à la Croix en télésiège. Il est 11h30.

C'est parti pour une première descente par la combe sud-est : transformée impeccable. Un régal. Deux-cents mètres plus bas, un replat au calme, si proche et si loin des pistes à la fois (elles sont proches à vol d'oiseau mais nous n'avons ni le bruit ni la vue) nous accueille pour la pause déjeuner.

Combe sud-est parfaite ! La prochaine fois, on entre par le couloir direct !

Combe sud-est parfaite ! La prochaine fois, on entre par le couloir direct !

La pause

La pause

Et c'est parti pour l'ascension de la Botte. Une section avec les peaux puis une autre à pied sur l'arête. On travaille les manip', enfin, surtout moi sinon, on y passe un quart d'heure à chaque fois. Mais ça progresse doucement. Peu à peu, elles en font davantage et l'aide du responsable diminue à chaque sortie. Déjà, le chaussage des TLT est presque acquis. Une once d'alpinisme sur cette petite arête. On découvre que l'on marche très bien avec les chaussures de rando sur les cailloux. Sommet !

Montée au col de la Botte
Montée au col de la Botte

Montée au col de la Botte

Arrivée délicate au col de la Botte avec une petite marche gelée à franchir

Arrivée délicate au col de la Botte avec une petite marche gelée à franchir

Ascension de l'arête finale. Quel décor ! A noter un peu de monde sur les Vans et beaucoup déjà dans le sens de la descente à cette heure-là (13h30). Sans doute du bien mauvais ski (du trafolé insuffisamment dégelé) au regard de ce que nous allons faire ! De manière générale, sans doute en raison des appels à la prudence, les gens descendent trop tôt en neige transformée. Il faut bien se mettre en tête que face ouest = après-midi et non mi-journée.
Ascension de l'arête finale. Quel décor ! A noter un peu de monde sur les Vans et beaucoup déjà dans le sens de la descente à cette heure-là (13h30). Sans doute du bien mauvais ski (du trafolé insuffisamment dégelé) au regard de ce que nous allons faire ! De manière générale, sans doute en raison des appels à la prudence, les gens descendent trop tôt en neige transformée. Il faut bien se mettre en tête que face ouest = après-midi et non mi-journée.
Ascension de l'arête finale. Quel décor ! A noter un peu de monde sur les Vans et beaucoup déjà dans le sens de la descente à cette heure-là (13h30). Sans doute du bien mauvais ski (du trafolé insuffisamment dégelé) au regard de ce que nous allons faire ! De manière générale, sans doute en raison des appels à la prudence, les gens descendent trop tôt en neige transformée. Il faut bien se mettre en tête que face ouest = après-midi et non mi-journée.
Ascension de l'arête finale. Quel décor ! A noter un peu de monde sur les Vans et beaucoup déjà dans le sens de la descente à cette heure-là (13h30). Sans doute du bien mauvais ski (du trafolé insuffisamment dégelé) au regard de ce que nous allons faire ! De manière générale, sans doute en raison des appels à la prudence, les gens descendent trop tôt en neige transformée. Il faut bien se mettre en tête que face ouest = après-midi et non mi-journée.

Ascension de l'arête finale. Quel décor ! A noter un peu de monde sur les Vans et beaucoup déjà dans le sens de la descente à cette heure-là (13h30). Sans doute du bien mauvais ski (du trafolé insuffisamment dégelé) au regard de ce que nous allons faire ! De manière générale, sans doute en raison des appels à la prudence, les gens descendent trop tôt en neige transformée. Il faut bien se mettre en tête que face ouest = après-midi et non mi-journée.

La troupe au sommet
La troupe au sommet

La troupe au sommet

Deuxième descente pour nous sur trois-cents mètres de dénivelé dans la meilleure transformée qui soit. Un pur régal au point que je ne suis même pas inquiet de les voir aller parfois taquiner des bouts de contre-pentes avoisinant les quarante degrés ! Hors de question de saboter : on descend jusqu'au petit lac sous le col de l'Infernet et on remet les peaux. Le décor est carrément magique. Personne ne vient ici. C'est incompréhensible.

Descente extra en face sud-ouest à 14h
Descente extra en face sud-ouest à 14h
Descente extra en face sud-ouest à 14h
Descente extra en face sud-ouest à 14h
Descente extra en face sud-ouest à 14h

Descente extra en face sud-ouest à 14h

On remet donc les peaux. Un bout de plat, quatre conversions plus loin histoire de travailler la technique et nous voici au col de l'Infernet. La descente sur les lacs Achard est vite avalée puis il faut un peu pousser et patiner dans les traces de raquettes. Ici c'est le royaume de la raquette. A noter pour les randonneurs qui souhaiteraient s'y rendre à pied ces jours-ci : le coin en vaut vraiment la peine mais ne vous encombrez pas des raquettes. Elles sont carrément inutiles car l'itinéraire est entièrement damé. Cela sera beaucoup plus sympa en marchant normalement. Bon, à partir de là, cela devient moins intéressant car le sentier remonte par moments. Il faut déchausser et marcher un peu. Et comme (voir supra), il n'est pas inclus de prendre le TS de Bachad avec le forfait randonneur, on garde le sentier du haut. Cependant, avec du recul, il aurait été plus intéressant de descendre jusqu'à l'Arselle et remettre les peaux. On prendra un peu de temps pour rejoindre le début du chemin des Dames, avant de se laisser glisser et rentrer pratiquement dans la voiture skis aux pieds !!!

Essai transformé ! A tout point de vue. Une de mes plus belles sorties de ski de montagne avec les filles !

On voit bien la Botte d'où l'on vient en arrière plan

On voit bien la Botte d'où l'on vient en arrière plan

Remontée au col de l'Infernet
Remontée au col de l'Infernet

Remontée au col de l'Infernet

Passage sous le lac Achard

Passage sous le lac Achard

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 20 Février 2019

Avec ces belles journées, on reprend le vélo pour changer un peu. Emie étant invitée chez une copine, je pars avec Stella du côté du lac du Bourget pour une trentaine de kilomètres. Pendant les vacances, la SNCF propose les billets promo illico : -40% pour les adultes et gratuit pour les moins de douze ans qui voyagent avec. Et du coup, le train redevient ce qu'il devrait être en permanence : plus intéressant que la voiture financièrement, alors qu'il l'est déjà nettement en terme d'environnement.

Pour moins cher que le seul prix du péage (5€60 aller, 7€ retour depuis Aix), nous voici donc à Chambéry. Direction, la voie verte jusqu'au Bourget-du-Lac puis Viviers-du-Lac. Nous avions déjà fait un tour ici à deux reprises et plus tard en saison, là où normalement il devrait y avoir plus de monde et pourtant, ce fut un vrai parcours du combattant : une grosse affluence de piétons jusqu'à Aix-les-Bains sans interruption. Avec, on s'en doute, toute l'attitude propre à notre pays qui consiste à se déplacer comme si on était seul. Cette voie verte est large : on pourrait s'y croiser à deux voitures. Elle est partagée vélo/rollers/piétons/trottinettes et autres engins non motorisés. Il serait simple que les piétons circulent sur la droite dans chaque sens ; pourtant, c'est l'anarchie totale si bien qu'on a peaufiné la technique de slalom.

Une pause le long du lac, un petit tour vers Brison puis le centre d'Aix avec halte goûter et le soleil passe derrière la dent du Chat. On est encore en hiver. Il est temps de reprendre le train pour rentrer. Attention à bien vérifier le détail du billet. On a failli rester dans le train à Chambéry en attendant... qu'il reparte vers Aix ! Ce n'est qu'au dernier moment qu'on a enfourché les vélos et fait la manip' d'un quai à l'autre pour la correspondance, sachant qu'on a le choix entre un ascenseur où il faut lever le vélo verticalement sur la route arrière et passer un après l'autre ou le porter dans les escaliers !

On n'a pas skié mais on a slalomé
On n'a pas skié mais on a slalomé
On n'a pas skié mais on a slalomé
On n'a pas skié mais on a slalomé
On n'a pas skié mais on a slalomé

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo

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Publié le 19 Février 2019

Aujourd'hui, elles sortent leur matériel de randonnée. Emie (9 ans) dispose désormais de celui utilisé par Stella (11 ans) l'année dernière et l'ainée d'un ensemble pas encore testé et monté par mes soins. L'avantage d'avoir des enfants aux grands pieds, c'est de pouvoir passer assez vite aux fixations à inserts. Les voici donc enfin toutes les deux avec du vrai matériel de randonnée et réunies ainsi pour la première fois. Que de chemin parcouru avec différents bricolages depuis 2011 (pour Stella, et 2013 pour Emie) !!

Au risque de le répéter parce que beaucoup de gens pensent qu'elles font des trucs incroyables, je suis dans une démarche purement "découverte". Je n'ai pas à proprement parler de programme de formation. Je fais les choses comme je les sens. J'essaie de trouver la motivation, les idées, les moyens. Etre au contact de la nature et de son corps et grandir dans cette osmose. Elles ne font pas de slalom, n'ont pas un style impeccable, loin de là (comme leur père) alors que d'autres enfants envoient déjà du "gros" à leur âge. Elles ne grimpent "que" du 5c (en second, 5b+ en tête à ce jour). Elles n'ont jamais fait plus de 1200 m de dénivelé positive dans la même journée, ne portent pas de gros sacs, ne dorment pas dans la neige par moins dix degrés...

Tout ce qu'elles font reste raisonnable mais j'ai souhaité qu'elles grandissent dans cet environnement et malgré des réticences de temps à autre au départ, en reviennent systématiquement enchantées. Je sais que ces expériences vont leur donner des bases d'émotions, de respect, de plaisir, de bien-être ; elles choisiront ensuite leur voie. C'est ainsi que depuis près de douze ans, on marche, on court, on skie (de 50 à 80 mm au patin), sur piste et hors la piste, on glisse aussi autrement, on explore, on dort en montagne, en cabane ou sous la tente, on observe des animaux. Elles ont déjà croisé la chevêchette, affûté au tétras-lyre, tutoyé bouquetins et chamois, vécu le brame du cerf... mais pas encore vu le loup ce qui, d'une certaine façon, n'est pas plus mal étant donné leur jeune âge :P 

On a grimpé samedi, elles ont joué dimanche et fait de la trottinette, on a fait du ski nordique lundi et aujourd'hui, on part pour presque six-cents mètres de dénivelé avec les peaux. Le départ est peu enthousiasmant. Ca traîne la patte. L'objectif est loin et sur cette route, ça n'avance pas. Une première pause est réclamée au niveau de la nouvelle buvette (fermée à cette époque). Le temps de repartir et on sort dans la prairie sous la dent de Crolles près d'une heure après être partis alors que je ne mets qu'un quart d'heure quand je monte tête dans le guidon. Entre ces deux extrêmes, il y a sans doute l'horaire habituel mais il faut s'adapter et ne pas forcer la main...

L'objectif est enfin dévoilé. La dent appose toute sa majesté. Le rythme d'améliore. les filles glissent bien et le col des Ayes est vite atteint. Un peu plus haut, sur l'arête vers les barricades, un petit replat. Cette fois, c'est moi qui leur propose une mini-pause durant laquelle on boit un coup et je leur raconte quelques anecdotes du coin. La motivation est revenue. L'issue ne fait plus de doute. Des doutes, il y en aura chez elles durant la traversée de la face sud-est puis la fin de l'arête sud avec des perspectives un peu raides en contre-bas mais le paternel est là pour rassurer, retracer proprement dans une neige molle en effaçant les vilaines traces de piéton (pour info, la face est massacrée ; les piétons sans raquettes sont nombreux et descendent de partout) et les nombreuses traces de ski trop raides.

Sommet. Très grand moment que de les voir arriver là-haut côte-à-côte. Comme d'habitude, avec les congratulations des autres randonneurs qui passent par là. On prend notre temps avant de s'offrir une superbe descente transformée versant sud-ouest. Là, point de vilaines traces. Que du velours. Ca tourne tout seul et Stella est enchantée de ses nouveaux skis (Emie avait déjà testé il y a un mois).

Un immense plaisir que ce partage et absolument aucun regret de n'avoir fait "que" Pravouta ce jour où la traversée de Belledonne était sans doute pour la première fois de la saison en excellentes conditions (mais avec des jours encore un poil courts). Entre ces deux sorties, un océan. Mais j'éprouve autant de plaisir de chaque côté de celui-ci. Une petite remontée au col du Coq et la joyeuse troupe se laisse glisser sur la route jusqu'à la voiture, moyennant quelques facéties dans les épingles. Bravo les filles !

Départ sur la route
Départ sur la route

Départ sur la route

Vers le col des Ayes, sous l'oeil de la Dent

Vers le col des Ayes, sous l'oeil de la Dent

Avant de traverser la face sud-est
Avant de traverser la face sud-est

Avant de traverser la face sud-est

Arrivée au sommet

Arrivée au sommet

Moments précieux
Moments précieux
Moments précieux

Moments précieux

Descente parfaite
Descente parfaite
Descente parfaite

Descente parfaite

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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