Køge -> København 55 km (total : 364 km)

Ça chauffe ; ça chauffe !! Le disque solaire passe l'horizon à 5h01 lors d'un tour photo ultra matinal. Dès le départ vers 10h, il fait déjà trop chaud et toute l’approche dans le banlieue se fait au soleil. On cuit. Première journée où l'on souffre. On se croirait à la maison. On ne traine pas ; en plus y a pas grand chose à prendre en photo. Seconde partie très agréable cependant sur pistes cyclables très bien aménagées entre étangs, plages, ports... avant l’arrivée dans la ville elle-même en début d’après-midi. La chaleur nous incite à nous poser au frais dans notre maison d’accueil dans le quartier de Frederiksberg avant un petit tour en ville le soir où on profitera de l’ambiance extraordinaire de Nyhavn.

Petit moment d’émotion car j’étais déjà venu ici avec Nicolas Cardin en 2004, trop tôt disparu en 2009...

Præstø -> Køge 52 km (total : 309 km)

Première journée de grosse chaleur. On approche des 30 degrés. On ne va pas tergiverser : la route principale pour aller à Køge (prononcer "queue-gueux" ; ça fait tout de suite moins chantant) est peu fréquentée ; ce sera notre ligne de conduite. Plutôt que de suivre le balisage sur de petites routes de campagnes avec davantage de bosses, pas forcément grand chose à voir et une majoration kilométrique, il est parfois intéressant d'emprunter des axes plus directs. 
Deux pauses à Karise puis Hårlev et les 50 km sont pliés dès le début de l'après-midi. On s'installe donc rapidement. le camping est grand, sous des pins. On se croirait dans les Landes. La route qui le longe à l'est est très bruyante : voitures et camions circulent en continu. Heureusement, l'emplacement tente est à l'opposé, derrière une mini bosse et le bruit à quasiment disparu. 
On passe l’après-midi à Køge, jolie ville un peu animée.

Stege -> Præstø 37 km (total 257 km)

La chaleur est montée d’un cran mais ça reste encore confortable. Une belle première partie maritime avec la traversée du pont permettant de sortir de l’île de Møn et on trouve de belles petites routes campagnardes nous amenant au magnifique petit port-hameau de Sandvik. A peine sommes nous installés à l’ombre qu’un habitant vient nous souhaiter la bienvenue, nous montrer le point d’eau, les toilettes... L'accueil danois... Nous repartons ensuite vers la jolie petite ville de Præstø avec sa plage, sa rue centrale... Il y a pas mal d'animation. Le camping est géré par un monsieur âgé hyper accueillant. Il ne parle pas vraiment anglais mais on se comprend. Il nous « offre » une cabine à quatre lits pour seulement 370 couronnes. On prend ! Magnifique lumière du soir dans le port.

En résumé, une très belle étape.

Nykøbing Falster -> Stege 50 km (total : 220 km)

On attaque une série d'étapes un peu longues jusqu'à Copenhague. Le ciel est couvert le matin et comme nous sommes en campagne avec du déjà vu, on profite de bien avancer. A midi, les vingt-cinq premiers kilomètres jusqu'à Stubekøbing sont avalés et on a même fait les courses pour le repas du midi. Ça se lève ensuite et il fait un peu chaud. Un bac nous amène sur l’île de Møn où l’itinéraire longe la route. On commence à voir pas mal d’oiseaux (oies, limicoles...). Camping très agréable, ombragé et calme à Stege.

Spodsbjerg > Nykøbing Falster 27 km (total : 170 km)

On commence par un ferry jusqu’à Tårs puis douze kilomètres de routes agréables jusqu’à Naskov, ville étonnamment déserte. On ne s’y attarde pas et on décide de shunter une suite assez campagnarde (sauf Maribo) et finalement ressemblant à ce que l'on a déjà fait. Comme on a déjà un peu d'avance, cela devrait nous permettre d'avoir deux jours de rab, peut-être à dilapider à d'autres endroits plus intéressants. On prend donc le train jusqu’à Nykøbing Falster. Soirée sympa dans la ville mais là encore, bien peu d’animation. Le camping est très calme et peu rempli, si bien qu'on trouve une cabine disponible que le gérant nous laisse à environ 40€. On n'aura pas à monter les tentes et seulement deux matelas à gonfler (car c'est une cabine deux places). Ça fait du bien de ne pas avoir trop de manip'. On en profite pour faire une lessive. Dans ce genre de périple, il faut s'organiser.