Publié le 17 Février 2018

Ce matin, c'est grand beau et c'est parti pour durer un peu. Eric a quitté les lieux à la frontale. Une envie de s'immerger dans ces grands espaces sans forcément gagner un sommet alors que nous sommes ultra motivés pour rejoindre le Snohetta, un des plus hauts sommets de Norvège à seulement 2281 m d'altitude Mais un beau sommet, dominant une immensité de hauts plateaux, battu par les vents et conservant sur son flanc nord un petit glacier. C'est en tout cas le pont culminant du Dovrefjell.

Départ à 8h sous le chant des lagopèdes. C'est le seul bruit qui vient troubler le silence absolu des lieux. Pas un brin de vent. Les -13 degrés deviennent une température confortable avec ce ciel clair. On récupère le lever de soleil sur le plateau précédent la longue croupe est du Snøhetta. La chance est avec nous : d'abord la météo qui va nous laisser passer sur ce sommet absolument infréquentable par mauvais temps : un piquet tous les quinze mètres jalonne l'itinéraire. Après la tempête de l'avant-veille, et encore nous étions en bas, on comprend pourquoi.

La chance, c'est aussi ce troupeau d'une quarantaine de rennes qui va nous toiser une bonne dizaine de minutes. Pas de doute : on est bien dans le nord. L'itinéraire qui mène au sommet est longuet, tout comme le reste dans cette région immense. Un peu plus de deux heures après le départ, nous touchons au but. Ambiance magique sur ce sommet panoramique. On y reste une demie heure malgré le froid mordant, autour de -20 degrés. JC ne sent pas la nivologie pour la face nord par le glacier et décide de revenir par la voie normale. Avec Jean-Luc, nous plongeons dans l'ombre et le congélateur de cette face austère. Après 600 m de pente, nous retrouvons les longs faux plats qui demandent un peu de flair pour les optimiser. Jean-Luc dérange un lièvre variable à quelques dizaines de mètres de Reinheim. A peine arrivé, je repars suivre les traces du blanchot que je retrouve facilement. Je vais en profiter pour m'immerger seul un moment dans cette wilderness. Troisième cadeau de la journée. Retour vers 15h à la cabane. Il est temps de manger et de récupérer un peu. Fin de journée paisible qui se termine avec l'arrivée de quatre duos de Norvégiens. On aura passé quatre jours dans une solitude absolue. L'ambiance reste toutefois très conviviale pour cette dernière nuit ici.

Lever du jour somptueux sur le "fjord" de Reinheim

Lever du jour somptueux sur le "fjord" de Reinheim

Snohetta en vue

Snohetta en vue

JC et JL bien décidés à en découdre

JC et JL bien décidés à en découdre

La chance, c'est aussi ce troupeau d'une quarantaine de rennes qui va nous toiser une bonne dizaine de minutes. Pas de doute : on est bien dans le nord.

Les rennes. Des animaux vraiment sauvages et qui ne tolèrent pas la présence de l'homme. Finalement bien satisfait de ces deux images prises à une certaine distance.
Les rennes. Des animaux vraiment sauvages et qui ne tolèrent pas la présence de l'homme. Finalement bien satisfait de ces deux images prises à une certaine distance.

Les rennes. Des animaux vraiment sauvages et qui ne tolèrent pas la présence de l'homme. Finalement bien satisfait de ces deux images prises à une certaine distance.

L'itinéraire qui mène au sommet est longuet, tout comme le reste dans cette région immense. Un peu plus de deux heures après le départ, nous touchons au but. Ambiance magique sur ce sommet panoramique. On y reste une demie heure malgré le froid mordant, autour de -20 degrés.

Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.
Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.

Snohetta : arête terminale et sommet complètement givré. -20 degrés de rigueur mais heureusement pratiquement pas de vent. Aucune différence significative entre l'ombre et le soleil.

JC ne sent pas la nivologie pour la face nord par le glacier et décide de revenir par la voie normale. Avec Jean-Luc, nous plongeons dans l'ombre et le congélateur de cette face austère. Après 600 m de pente, nous retrouvons les longs faux plats qui demandent un peu de flair pour les optimiser. 

La face nord ; un petit air de Grande Casse avec moins de pente
La face nord ; un petit air de Grande Casse avec moins de pente

La face nord ; un petit air de Grande Casse avec moins de pente

Eric s'affaire en vain à creuser un trou pour trouver de l'eau dans le torrent

Eric s'affaire en vain à creuser un trou pour trouver de l'eau dans le torrent

En arrivant aux cabanes de Reinheim, Jean-Luc dérange un lièvre variable à quelques dizaines de mètres. A peine arrivé, je repars avec le gros matériel photo sur les traces du blanchot que je finis par retrouver.  Je vais en profiter pour m'immerger seul un moment dans cette wilderness. Après les rennes et le sommet, c'est le troisième cadeau de la journée.

Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier
Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier

Un animal vraiment remarquable à observer et à photographier

Retour vers 15h30 à la cabane après avoir remis les peaux et gagné une petite bosse supplémentaire et profiter du soleil qui deviendrait presque agréable. Il est temps de manger et de récupérer un peu. Fin de journée paisible qui se termine avec l'arrivée de quatre duos de Norvégiens. On aura passé quatre jours dans une solitude absolue mais l'ambiance reste toutefois très conviviale pour cette dernière nuit ici.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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Publié le 16 Février 2018

Skier, on sait faire. Le ski ici devait être avant tout un moyen pour nous d'aller à la rencontre de l'immensité de ces plateaux du Dovrefjell. C'était une partie de notre programme...

A 7h, le jour se lève et on voit des étoiles et du bleu. Yes ! Une heure trente plus tard le soleil se point pile dans l'axe de notre vallée. Les nuages restent accrochés au sommet. Il faut rester prudent car la dimension ici dépasse ce que l'on connaît dans les Alpes. La dimension météo aussi ; nous l'avons vu avec la tempête de la veille. Sur une arête ou dans un couloir, il suffit de descendre en suivant le relief mais ici... nous avons bien les cartes chargées en cache sur le smartphone mais avec ces températures, mieux vaut assurer et faire comme si on ne les avait pas. Il faut notamment se méfier de l'Iphone. Une vrai merde. Aucune tenue au froid. Il s'éteint comme de rien en annonçant la batterie à plat alors qu'elle était à 80% juste avant. Pas de panique. On le met directement en contact avec la peau et il redémarre quelques minutes après. Cependant, il faut l'en éloigner pour le consulter et on n'est pas à l'abri d'une rechute. Bref, rien ne vaut une bonne visibilité.​​​​​​​

La cabane de Reinheim à l'aube. Mieux que la veille !
La cabane de Reinheim à l'aube. Mieux que la veille !

La cabane de Reinheim à l'aube. Mieux que la veille !

On part en fin de matinée avec une belle éclaircie pour repérer un peu l'approche du Snøhetta. Après deux-cents mètres de dénivelé, un plateau bien venté et les nuages qui accrochent parfois le sommet nous dissuadent, d'autant que la météo devrait être meilleure le lendemain. Retour à la case départ après quelques bons virages. 

Petit tour versant Snohetta. Nous y reviendrons.
Petit tour versant Snohetta. Nous y reviendrons.
Petit tour versant Snohetta. Nous y reviendrons.
Petit tour versant Snohetta. Nous y reviendrons.

Petit tour versant Snohetta. Nous y reviendrons.

Remise des peaux et zou, on repart en face pour gravir les vallonnements du Namnlauskollen avec une bonne surprise concernant la neige : 15 de poudre sur fond dur sauf le sommet ultra venté : dur, vaguelé, décapé. Normal ici. Dommage que les nuages reviennent et nous privent d'une descente ensoleillée. On aura toutefois eu une bonne visibilité excepté le départ du sommet dans le nuage et c'est déjà ça. Les traces d'animaux (lièvres, lagopèdes, renards...) sont nombreuses mais nous ne voyons rien.

Petite randonnée fort intéressante sur le versant opposé après avoir traversé le grand plat : six-cents mètres de dénivelé et un peu plus de pente que ce que nous avons eu jusque ici
Petite randonnée fort intéressante sur le versant opposé après avoir traversé le grand plat : six-cents mètres de dénivelé et un peu plus de pente que ce que nous avons eu jusque ici
Petite randonnée fort intéressante sur le versant opposé après avoir traversé le grand plat : six-cents mètres de dénivelé et un peu plus de pente que ce que nous avons eu jusque ici
Petite randonnée fort intéressante sur le versant opposé après avoir traversé le grand plat : six-cents mètres de dénivelé et un peu plus de pente que ce que nous avons eu jusque ici

Petite randonnée fort intéressante sur le versant opposé après avoir traversé le grand plat : six-cents mètres de dénivelé et un peu plus de pente que ce que nous avons eu jusque ici

Après une pause collation à la cabine, on repart avec JC vers le Harekollen afin de récupérer, à la descente, les piquets laissés la veille pour le balisage. J'en profiterai pour donner des nouvelles à la petite famille. Une journée où on en a pris plein les mirettes côté immensité boréale. Vivement la suite.

Le dernier petit tour du soir qui arrondit le dénivelé et nous offre une jolie lumière
Le dernier petit tour du soir qui arrondit le dénivelé et nous offre une jolie lumière

Le dernier petit tour du soir qui arrondit le dénivelé et nous offre une jolie lumière

Le ciel se dégage presque complètement avec l'arrivée de la nuit et première séance de photos nocturnes

Le ciel se dégage presque complètement avec l'arrivée de la nuit et première séance de photos nocturnes

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #ski-glisse, #Norvège

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Publié le 15 Février 2018

C'était quelque part une chose que nous voulions vivre. Et elle est arrivée au bon moment, laissant le meilleur à venir.

Le vent a forci dans la nuit. Des conditions apocalyptiques. La cabane ressent les rafales et prend toute la dimension d'un espace vital. Nous réussissons à porter la température à 12 degrés. C'est grand grand confort. Et même plus de 20 degrés à un moment : t-shirt de rigueur !! Dehors, le thermomètre ne monte guère au-dessus des -10/-12 degrés et le vent est terrible. Mis à part sur des coups de beau temps (vent de nord au Ventoux ou vent de sud sur les Préalpes), je n'ai jamais eu de telles conditions dans les Alpes. On ne reste pas longtemps dehors même bien équipés. La journée s'annonce comme une journée de repos entrecoupée de mini tours extérieurs pour "prendre la température", ainsi que pour récupérer de la neige à fondre, passer aux toilettes (petite cabane à 20 mètres) et s'immerger dans cette ambiance exceptionnelle. Rarement eu un tel contraste entre les éléments extérieurs et le confort intérieur : couettes, poêles, réservé de nourriture pour un régiment, chargeurs USB, lumière, vaisselle haut de gamme, gaz... absolument rien ne manque. Le tarif est à la hauteur pour une cabine non gardée (265 couronnes la nuitée avec l'adhésion) mais avec un tel équipement, c'est encore mieux que le gardiennage, sans les contraintes. D'autant que nous sommes seuls.

On va pouvoir tester les doudounes Terrex, en rajoutant l'obligatoire veste Goretex par dessus.

On va pouvoir tester les doudounes Terrex, en rajoutant l'obligatoire veste Goretex par dessus.

Tempête de neige
Tempête de neige
Tempête de neige
Tempête de neige

Tempête de neige

Coup d'oeil animé sur les conditions

Dans l'après-midi, la tempête semble se calmer. Du moins, la visibilité s'améliore. Nous tentons une sortie pour gagner, à un kilomètre et 150 mètres de dénivelé, une zone annoncée comme réceptrice de réseau mobile afin de donner des nouvelles. Par précaution, nous balisons à l'aller avec des piquets en roseau trouvés dans la remise. Bien nous en a pris : le vent revient et se déchaîne, ainsi que les nuages. Retour tendu. On ne voit presque rien. A la descente, en neige tassée, je prends droit dans la pente inclinée à 25 degrés. Face au vent, je descends à peine. Un truc de fou !!! Sans les piquets, c'eut été la mission pour retrouver la cabane.

Soirée paisible et même top confort en t-shirt : il fait 23 degrés dans notre abri !

Eric en profite pour peaufiner les réglages

Eric en profite pour peaufiner les réglages

Ambiance paisible et chaleureuse à l'intérieur
Ambiance paisible et chaleureuse à l'intérieur

Ambiance paisible et chaleureuse à l'intérieur

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages, #Norvège

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Publié le 14 Février 2018

C'est une première pour trois d'entre nous : tracter une pulka contenant le nécessaire pour tenir un siège à la cabane de Reinheim (cinq jours prévus). L'idée principale est d'aller s'immerger au cœur du massif ; en parallèle essayer de skier un peu (bien sûr le Snøhetta est dans toutes les pensées mais conscients de la météo du coin, nous ne nous mettons aucune pression), rencontrer des animaux, faire de l'image. C'est parti pour moins de 500 mètres de dénivelé mais... dix-huit kilomètres de distance sur le panneau. C'est long, très long. Idéalement, il faudrait être équipé en skis nordiques comme l'est la majorité des Norvégiens mais d'une, nous ne disposons pas de ce matériel et de deux, nous souhaitons faire un peu de "vrai" ski, du "ski-touring" comme ils disent ici. Aussi, nous prendrons nos skis de randonnée ce qui, il faut le reconnaître, reste tout à fait adapté avec l'allègement des planches et le débattement des chaussures modernes.

Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.
Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.
Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.

Changement de temps (prévu) dès le matin, nous réservant toutefois une aube très colorée.

Une visibilité encore excellente dans la première partie

Une visibilité encore excellente dans la première partie

Nous partons en fin de matinée et avec les pauses et quelques images de bœufs musqués (une dizaine observée), nous arriverons vers 16h. La trace à faire n'est pas trop pénible mais c'est toujours un peu moins glissant que sur un boulevard. Ici, avec les vents, c'est de la poudre tassée qui porte bien, heureusement. A mi-chemin, au détour d'une erreur d'itinéraire (nous pensons couper mais au final, nous serons quitte pour traverser un talweg prononcé un peu délicat) avec JC, nous tombons sur un petit groupe de boeufs musqués.

Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.
Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.
Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.

Les boeufs. Masqué par un relief, j'ai le choix entre tenter une grosse proximité (une dizaine de mètres) ou prendre les photos depuis l'autre côté d'un talweg après un détour. Après avoir essayé la première option avec la crainte de me faire charger, je me résigne à la seconde.

Au fur et à mesure que nous pénétrons au cœur du massif, la météo se dégrade. Nous comprenons vite l'utilité des piquets de balisage en roseau placés tous les cinquante mètres, doublés de scotch phosphorescent. La fin nous parait interminable. Plus personne ne parle. Le pilotage automatique est enclenché. Peu après notre arrivée, la tempête se lève. La récompense est à la hauteur : la cabane de Reinheim dépasse toutes les attentes niveau confort. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute !!!

De l'utilité du balisage hivernal
De l'utilité du balisage hivernal

De l'utilité du balisage hivernal

Jean-Luc et son package

Jean-Luc et son package

Le tempête se lève. Ouf. La cabane est en vue

Le tempête se lève. Ouf. La cabane est en vue

Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.
Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.

Confort maximal à Reinheim. Les Norvégiens ont mis la barre très très haute.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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Publié le 13 Février 2018

Grâce aux informations providentielles suite à la rencontre d'un local, nous mettons à profit cette journée de grand beau pour aller observer les bœufs musqués sans attendre. Tout droit sorti d'un animal préhistorique, le bœuf musqué impose par sa masse, sa tranquillité, sa puissance, sa nonchalance et sa résistance à ce milieu hostile.  

Lever du jour à Hjerkinn ; une magnifique journée s'annonce !

Lever du jour à Hjerkinn ; une magnifique journée s'annonce !

Départ de la petite gare de Kongsvoll : ça meule !
Départ de la petite gare de Kongsvoll : ça meule !

Départ de la petite gare de Kongsvoll : ça meule !

Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta
Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta
Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta

Montée froide mais ensoleillée vers le Hogsnyta

Après 500 m de dénivelé et un peu de recherche sur une crête pelée par les vents (le Høgsnyta), nous trouvons trois troupeaux : une première dizaine mais à l'ombre, cinq individus mais beaucoup trop loin, repérés aux jumelles et enfin sept sur notre crête versant soleil et qui vont attirer toute notre attention. Nous resterons un moment en leur compagnie lors de cette belle journée aux températures oscillant autour des -20°C mais sans vent, chose rare ici. Une rencontre remplie d'émotions.

Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués
Les boeufs musqués

Les boeufs musqués

En plus, dans un beau cadre !!
En plus, dans un beau cadre !!
En plus, dans un beau cadre !!

En plus, dans un beau cadre !!

Quelques virages et nous revoici au point de départ à la petite gare de Kongsvoll.

Quelques virages et nous revoici au point de départ à la petite gare de Kongsvoll.

Il n'est que 14h et nous allons profiter du soleil jusqu'au bout en gravissant les 800 m bien plats du Midtre Syndre, nous offrant une lumière boréale terrible en cette fin de journée, et une bien bonne neige à skier. Une journée dépaysante au maximum, ponctuée aussi de petites rencontres (tétras-lyre, renard, lagopède...).

Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces
Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces

Grand plaisir que de fouler ces grandes étendues vierges de traces

Nuit étoilée mais pas d'aurores boréales

Nuit étoilée mais pas d'aurores boréales

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #paysages, #animaux, #Norvège

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