Publié le 8 Décembre 2016

En arrondissant à la minute, nous sommes dans la semaine (du 5 au 12 décembre) durant laquelle le soleil se couche le plus tôt. Certes, par la suite, les jours vont continuer de raccourcir un tout petit peu mais on parle bien de la durée totale du jour et non de l'heure du coucher de soleil qui va commencer à rallonger. On notera d'ailleurs que tant qu'on n'est pas au solstice, le soleil continue chaque soir à se coucher de plus en plus au sud. Le 22 décembre, le soleil ne disparaîtra qu'à seulement 11 degrés de l'azimut sud-ouest.

Donc ce soir, c'est le moment où le soleil se couche le plus tôt (16h55). Autant dire qu'en lâchant les élèves à 15h30 (mais en réalité ne démarrant le moteur de la voiture qu'à 15h40) à Montbonnot, il ne faut pas traîner pour être au sommet de la dent (de Crolles) à peine une heure plus tard.

16h02. Début de l'ascension. Vingt-cinq minutes plus tard j'entre dans le pas de l'Oeille. Ce devrait être bon. Pas les images du siècle car ça manque de nuages mais toujours le même plaisir d'être le dernier là-haut et d'assister à la fin de la journée.

Pour changer, des vues du sommet nord(-ouest)

Pour changer, des vues du sommet nord(-ouest)

Belledonne en arrière-plan

Belledonne en arrière-plan

Deux croix. Saurez-vous les trouver ?

Deux croix. Saurez-vous les trouver ?

L'Oeille

L'Oeille

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages

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Publié le 7 Décembre 2016

L'anticyclone semble indéboulonnable. Un scénario qui se répète. La pollution poursuit son oeuvre dans les fonds de vallées. Raison de plus pour prendre un peu d'altitude et visiter des nouveaux coins en baskets pour les filles. Cela faisait fort longtemps que je n'étais pas allé à la balme à Colon. Une fois à l'automne, une fois en hiver à skis. Le coucher de soleil y est vraiment beau.

La montée est un peu rude. Courte (650 m de dénivelé quand même) mais raide. L'occasion d'y croiser Anthony et de discuter un peu. Séance photo dans la grotte au moment des derniers feux. Dément !

Un endroit qui se prête à la contemplation

Un endroit qui se prête à la contemplation

Du monde dans la falaise !

Du monde dans la falaise !

Encore un peu de neige sur le plateau du Pinet

Encore un peu de neige sur le plateau du Pinet

Un fort bel endroit

Un fort bel endroit

Ca flambe !

Ca flambe !

Grotte entrée sud

Grotte entrée sud

Grotte entrée ouest. Une préférence ?
Grotte entrée ouest. Une préférence ?

Grotte entrée ouest. Une préférence ?

16h54

16h54

Descente pseudo-nocturne mais qui passera intégralement (limite) sans frontale

Descente pseudo-nocturne mais qui passera intégralement (limite) sans frontale

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages, #animaux

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Publié le 5 Décembre 2016

N'étant pas compétiteur, on pourrait penser que je n'ai pas besoin de matériel de ski ultra léger. Pourtant, l'évolution du matériel dans ce sens a permis de gros changements ces dernières années. Le confort, l'allègement, la rapidité d'exécution permet d'envisager des sorties réservées il y a peu à une toute petite "élite". Aujourd'hui, la traversée de Belledonne non stop est accessible au randonneur amateur entraîné. Une heure de portage au mois de juin ? On peut mettre le matériel sur le sac sans transporter une enclume et on fait l'approche avec les baskets. Mais plus généralement on gagne du temps sur n'importe quelle sortie. Il ne s'agit pas de faire des performances et de gagner du temps à tout prix mais quand on n'a que deux heures à la sortie du boulot ou qu'on ne veut prendre qu'une matinée dans le week-end pour faire autre chose en famille l'après-midi, le léger ouvre le champ des possibilités. Et diminue la fatigue.

Jusqu'alors, j'évoluais avec deux panoplies : d'un côté mes Atomic Access (100 au patin) bien lourds (inertie importante pour "appuyer") mais toujours accessibles grâce à une fixation de type "low tech" et les chaussures (ultra) légères (Gignoux ou TLT5/6) ; de l'autre un ensemble presque de type "race" : Dynastar PDG (65 au patin) avec Plum 165. Ce dernier ensemble pèse 2130 g (skis : 1770 ; fix : 360 avec les vis). Le ski se situe juste "au-dessus" des modèles de compétitions actuels qui permettent de gagner 150 à 200 g par pied mais au prix d'un tarif plus élevé. J'avais justement choisi ce modèle car relativement skiable malgré son étroitesse de patin ; mais aussi suite à une belle promotion en magasin (je me refuse à mettre plus de 500 euros pour un ski, enfin deux, et encore, grand maximum).

L'élargissement progressif des skis a changé notre façon de skier. Aujourd'hui, je ne "sais" plus skier avec un ski au patin trop étroit. Cela faisait quelques temps que je cherchais une solution acceptable de remplacement. Cahier des charges : ski léger au tarif abordable, bonne skiabilité toutes neiges.

Il y avait bien ces Movement (série X) et quelques autres fort intéressants mais vraiment chers en raison du carbone. Il me fallait aussi un ski qui tienne la route en pente raide. Le test récent des Blizzard Zero G 85/95 m'a convaincu. Deux skis au comportement assez proche et au tarif intéressant (+/- 500€). Restait à choisir la largeur : plus large donc meilleur en poudre mais 300 g de plus. Etant donné que mon Access restera préférable au 95 (et donc ne pourra être remplacé par ce dernier) en raison de sa plus grande inertie pour "envoyer" en grosse neige, j'ai opté pour le 85 en complément.

Et en montant des fixations Gignoux Ultimate, j'obtiens l'équation suivante : 2070 (skis en 164) + 180 (fix !!!) = 2250 g !! (à noter que j'ai pris le modèle "femme" - coloris bleu - en 164 mais c'est strictement le même ski).

Pour une perte d'à peine plus de 50 g par pied, je vais avoir un ski qui va sortir plus souvent et avec le plaisir d'une bonne skiabilité en descente.

En ce qui concerne le tarif de l'ensemble skis/fixations/chaussures, quelques remarques :

- Skis : 500€ c'est aujourd'hui l'entrée de gamme. Le Vieux Campeur Grenoble que j'apprécie toujours autant  fait chaque année des promotions en début de saison (-20% en octobre dernier) ce qui place ce Blizzard à moins de 400€ dans ces conditions. Pour du matériel actuel neuf, on peut difficilement trouver moins cher. (A propos de promo tant qu'on y est, la corde Zénith de chez Béal - diamètre 9.5, vraiment fluide - est à 1,25€/m au Vieux Camp' en ce moment ! Dépêchez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde !)

- Fixations : si on veut du léger, il n'y a pas le choix. C'est cher (autour de 500€). La Gignoux n'est donc pas plus chère qu'une Plum ou une TLT Superlite mais deux fois plus légère. En acceptant bien sûr de ne pas avoir l'élasticité d'une Superlite par exemple. Attention, il faut pour cela des chaussures Gignoux (Black, Race ou anciennes XP) car elles ont une rampe spéciale sur l'insert avant pour le chaussage. Ou alors être un peu bricoleur pour élimer un peu les inserts avant de sa chaussure (qui restera également compatible avec n'importe quelle autre fixation) afin de pouvoir chausser l'Ultimate.

- Chaussures : on ne cachera pas que, comme déjà écrit sur ce blog, le frein principal peut rester le tarif mais on commence à trouver les chaussures de Pierre sur le marché d'occasion pour 400 à 800€ ce qui reste équivalent au prix d'une chaussure classique neuve. On rappelle aussi que le SAV de la maison permet de prolonger la durée de vie de la coque.

Il reste évident que cette association est un programme de passionné. Le randonneur débutant, occasionnel voire initié mais qui ne désire qu'une seule paire de skis à budget limité était peut-être à la bourse au ski de randonnée de Grenoble samedi 19 novembre où on trouvait de nombreuses panoplies d'occasion (skis + fix + peaux) autour de 300-400€ et des chaussures classiques en bon état autour des 150€. Une réussite qui permet de donner une seconde vie à son matériel et (donc) de trouver une solution alternative et responsable à sa mise au rebut parfois trop rapide.

(Je reviendrai dans le courant de l'hiver sur le ressenti terrain de cette association.)

Blizzard Zero G 85 + Gignoux Ultimate 2

Blizzard Zero G 85 + Gignoux Ultimate 2

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 4 Décembre 2016

On ne peut pas réaliser une magnifique sortie à tous les coups...

Je reste dans l'idée de ne pas trop faire de voiture pour aller skier. Et étant donné que cet anticyclone semble parti pour durer (au moins) jusqu'à Noël, je me dis que ça vaut quand même le coup, étant données les conditions de neige en Belledonne au-dessus de 2300 m, de refaire un gros tour ce week-end avant de faire un pause en attendant la vraie arrivée de l'hiver.

Avec Eric, direction l'envers de Belledonne grâce à une idée de Sam. Ca chausse à cinq minutes de la voiture grâce à la route de Frémezan qui mène à 1700 m d'altitude sans pneus neige.

Près de mille mètres plus haut, nous voici au sommet des rochers de Vallorin qui comptent quelques couloirs "école". Pensant avoir la petite poudre sur fond dure retrouvée dans la fin de l'approche en face nord, nous fonçons bille en tête dans le couloir du Natey. Le haut est bien raide et la neige très moyenne. On descend quand même voir. Ca s'arrange un peu mais vient une première étroiture. Ca passe quand même. Puis, la neige se durcit de plus en plus avec quelques zones un peu irrégulières. Pas du grand ski. Au fur et à mesure de la descente, c'est de plus en plus béton. Heureusement que la pente n'est pas trop forte. Au final, ce sera la plus mauvaise descente de la journée. 1950 m. Content de remettre les peaux ; ce sera nettement moins fatiguant que de se faire secouer sur la tôle.

Autant voir du pays. Direction le lac de la Colombière. Après une (trop) courte descente pas mal du tout en ouest (mais enneigement minimaliste), troisième remise des peaux jusqu'à la brèche de la Passoire, la convoitée face nord de l'Aup du Pont ne faisant pas envie. Puis à gauche au rocher des Pâtres. Là encore, on laisse tomber le couloir nord-est, pas bon, tout comme ceux du Villonet. En revanche, bonne transfo dans le petit couloir sud-est puis poudre sur dure dans le vallon du Villonet. On remet les peaux à 2250 m. retour au col éponyme. Eric, qui a fait le trail d'Autans la veille, en a assez et file faire la sieste au col des Balmettes. Je rempile dans la trace faite deux heures plus tôt vers les rochers Vallorin et descend par un petit couloir nord-ouest en bonne neige. Re-peaux à 2300 puis je rejoins Eric. Dernière descente sur la voiture. Transfo en haut mais trop de relief à mon goût, petite poudre sur dure bien agréable au-dessus du lac des Balmettes puis tôle bien fatiguant jusqu'à la bagnole. Une moyenne de ski acceptable entre les bonnes portions et les moins bonnes mais soit la situation s'est un peu dégradée depuis le week-end dernier, soit le coin a davantage été soumis aux vents que le secteur des Sept-Laux visité il y a une semaine.

Dans tous les cas, les conditions se dégradent ici et après avoir mieux démarré que l'année dernière, il va falloir attendre que ça s'améliore. En tous cas, encore une jolie "petite" (2400 m de dénivelé quand même) boucle dans la wilderness de Belledonne.

Au niveau du lac des Balmettes

Au niveau du lac des Balmettes

Traversée en nord-ouest pour rejoindre à peaux le sommet du rocher de Vallorin

Traversée en nord-ouest pour rejoindre à peaux le sommet du rocher de Vallorin

Couloir du Natey, partie médiane

Couloir du Natey, partie médiane

Montée nord de l'Aup du Pont

Montée nord de l'Aup du Pont

Bonne descente dans le couloir nord-ouest du Vallorin

Bonne descente dans le couloir nord-ouest du Vallorin

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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