Publié le 11 Septembre 2016

Reprise de l'escalade "sportive" parce que le granit de montagne, c'est beau mais ce n'est pas avec ça qu'on va garder des avants-bras. Cela faisait donc deux mois que je n'avais pas pratiqué ce type de grimpe.

Séance couenne avec Candice lundi dernier chez "Roger", un spot qu'on ne connaissait ni l'un ni l'autre autour de Grenoble. Frais le soir, c'était un bon choix. Nous avons fait une voie d'échauff' dans le 6a+ puis un beau 6b+ nous avait (déjà) mis les bouteilles. On a ensuite travaillé le 6c de gauche mais les avants-bras étaient bien fatigués au premier essai. C'est assez bloc, quoique (une dizaine de mouvements). Une lecture pas facile à vue et une section dure uniquement sur prises sikatées. Puristes d'abstenir. C'est vrai que c'eut été superbe si ces prises avaient été naturelles car l'enchaînement des mouv' est splendide.

Aujourd'hui, direction l'Alpe-d'Huez avec Gérald pour fuir la chaleur. Le soleil n'arrivant qu'autour de quatorze heures trente sur la falaise, nous eûmes tout le temps de grmper à l'ombre en t-shirt avec une petite laine pour les relais. Nous avons fait trois petites voies :

- Sonate d'été : 5c ; 5b ; 6c ; 6a. Section dure de L3 bloc (7-8 mouv'). L3+L4 passent avec cinquante mètres. Descente en deux rappels de cinquante mètres en groupant les longueurs par deux et encore, c'est ultra limite pour le dernier, petite désescalade nécessaire pour finir.

- Cathydrale : 6a+ ; 6b ; 7a. Très belles L2 et L3 avec mention spéciale pour la première moitié de chacune de ces deux longueurs. Un beau festival de réglettes sur murs légèrement déversants. Descente en deux rappels cinquante puis trente cinq mètres.

- Contrat : Juste à gauche de la précédente. 6a+ ; 6b+. Une dernière longueur (dure) a été équipée mais le rocher n'inspire pas confiance (chips) bien qu'il soit fort beau. La chaleur aidant (arrivée du soleil), nous nous en sommes tenus là.

Toujours un plaisir de revenir sur cette falaise qui présente bien des atouts, surtout avec un Gérald en pleine forme.

Sonate d'été, L1

Sonate d'été, L1

Cathydrale, L2

Cathydrale, L2

Cathydrale, L3

Cathydrale, L3

Contrat, L2

Contrat, L2

Contrat, L2

Contrat, L2

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 10 Septembre 2016

Petite sortie pour voir, sans trop d'espoir compte tenu de la date et des températures estivales. Relevé du piège photo : un sanglier semble être passé dans le coin. Et effectivement, ce sera le seul animal qui aura emprunté cette sente pourtant "boulevard" en plein brame, en six jours.

Où sont-ils ? Y a-t-il toujours des cervidés dans le secteur ? On est en droit d'en douter compte tenu du peu de traces observées. Mais avec un peu d'habitude, on relève les premiers indices d'une petite augmentation d'activité. Il faut dire qu'avec ce temps chaud et sec depuis trois semaines, il n'est pas facile de faire le point.

La météo nous annonce un temps automnal à partir du milieu de semaine. Si en fin de brame, une chaleur anormale a tendance à prolonger l'excitation des animaux, au contraire, au début, j'ai souvent remarqué que c'était la baisse des températures qui lançait les "hostilités".

J'en ai profité pour aller repérer les lieux sur ce que je sais être la plus belle place de brame de tout le secteur "haut", sur ces deux dernières années d'observation. Le problème reste l'accès. J'y étais allé il y a deux ans un jour plutôt calme en milieu de matinée et avais pu photographier un beau cerf depuis un affût sous ghillie. L'année dernière, j'étais sagement resté plusieurs fois à attendre dans mon affût cinquante mètres plus bas alors qu'ici, ça bramait dans tous les sens, sans oser venir m'y poster de peur de tout déranger. Aujourd'hui, j'ai placé une branche en travers à cet endroit et rajouté quelques branchages d'épicéas afin de faire une petite palissade derrière laquelle un observateur en ghillie pour se positionner et ne pas être obligé d'être absolument immobile. Ce sera l'affût numéro 6. Le plus difficile en sera l'accès car il s'agira de ne pas déranger pour prendre place. Cette place de brame se situe au coeur de la forêt dans un talweg très réculé et pas facile d'accès. C'est souvent un endroit où les cerfs se posent en journée et brament sans trop bouger. J'imagine donc plutôt m'y poster en fin de nuit lorsqu'ils sont davantage en vadrouille et attendre le lever du jour et la matinée. Bref, nous verrons bien.

Petit tour aux lisières au crépuscule et pas âme qui vive. Prochaine sortie pas avant le week-end prochain.

Beau douze cors photographié en octobre 2014 depuis la place de l'affût #6

Beau douze cors photographié en octobre 2014 depuis la place de l'affût #6

Petit affût numéro 6 et son champ de visionPetit affût numéro 6 et son champ de vision

Petit affût numéro 6 et son champ de vision

Piège photo : pas un cerf mais un sanglier

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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Publié le 8 Septembre 2016

Plus de deux mois que je n'étais pas monté à la Dent. La faute à un été bien souvent éloigné de mon domicile (six semaines sur huit), mais aussi aux travaux du tunnel de Saint-Pancrasse obligeant à un long détour par La Terrasse.

L'envie de se dégourdir les jambes se fait sentir ce soir. Je retrouve JP et Lio pour une montée sèche depuis la Gorgette et Olivier au sommet venu depuis Saint-Hil' par le pas des Terreaux. Bel effort qui fait du bien dans une belle lumière du soir. Retrouvailles avec Martine et un ami montés un peu plus tôt. Voilà une soirée fort sympathique ou du moins qui aurait dû l'être. 

Malheureusement, arrivé un peu avant nous au sommet, Olivier sera témoin de la chute d'un parapentiste dans la face est. Nous apprendrons un peu plus tard le décés du jeune homme. La montagne est un milieu dangereux mais on continuera à l'aimer ainsi.

Paix à lui...

Vivre et mourir en montagne (II)

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 7 Septembre 2016

Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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Publié le 5 Septembre 2016

Le temps me manque pour aborder le sujet mais je ne pouvais pas le passer sous silence tant l'événement est exceptionnel dans notre région. La pyrale du buis est un papillon venu d'Asie, sans doute importé par inadvertance par l'homme et dont les chenilles ne se nourrissent que des feuilles de buis. Les papillons qui eux, participent au butinage, ne vivent qu'une semaine.

Ces chenilles, nous en avions observé des milliers au printemps dernier sur les contreforts de Chartreuse et leurs tissages étaient aussi indésirables qu'une myriade de toiles d'araignées. Seulement voilà, cette espèce n'a, pour le moment, pas de prédateur naturel ici si ce n'est l'indésirable frelon d'Asie et peut-être quelques passereaux insectivores (mésange bleue me semble-t-il) qui commencent à peine à s'y intéresser. Aussi, ils pullulent et c'est une véritable invasion cet été. La plupart des nombreux buis présents sur les contreforts de la Chartreuse, du Vercors, du lac du Bourget... ont subi des défoliations souvent complètes. Il n'existe pas d'autre traitement que le Baccile de Thuringe mais mis à part dans les jardins, cela paraît compliqué et dangereux d'en faire une pulvérisation massive aérienne. En attendant, les buis dérouillent et des défoliations répétées pouraient entraîner leur mort et tout ce qui va avec : modification de nos sous-bois, disparition d'une espèce végétale, assèchement donc augmentation des risques d'incendie, glissements de terrain... Sans parler du côté désagréable de ces chenilles et des nombreux papillons (essentiellement nocturnes) qui ont parfois obligé certaines communes à stopper l'éclairage nocturne (à la limite, cela n'est pas une mauvaise chose) et gênent les riverains dans leurs déplacements et surtout dans la vie à la maison.

Une preuve, s'il en fallait une, que les prédateurs sont nécessaires à l'équilibre de notre biodiversité. On enchaîne sur le loup ? Non pas là mais ça va venir car l'actualité nous remet encore et encore cette pauvre bête sur l'autel du sacrifice. Mais promis, après, on arrête les sujets délicats, polémiques ou d'actualité et place aux images de brame, du moins je l'espère. En attendant, j'espère que les internautes ne me tiendront pas rigueur de cette absence de belles images sur le blog ces derniers jours mais rentrée oblige (et pas que, d'ailleurs), je n'ai grand chose d'autre à servir. Fort heureusement (ou pas), l'actualité nous donne du grain à moudre.

La nuit, les pyrales se réunissent par centaines autour des sources lumineuses

La nuit, les pyrales se réunissent par centaines autour des sources lumineuses

Autour de 500 m d'altitude sur les coteaux de Chartreuse. Ce qu'il reste des buis. Photo Christophe Renaud. Merci à lui.

Autour de 500 m d'altitude sur les coteaux de Chartreuse. Ce qu'il reste des buis. Photo Christophe Renaud. Merci à lui.

Moindre mal 300 m plus haut en dénivelé mais paraît-il qu'en quelques jours, la situation est déjà en train de changer. Photo Christophe Renaud.

Moindre mal 300 m plus haut en dénivelé mais paraît-il qu'en quelques jours, la situation est déjà en train de changer. Photo Christophe Renaud.

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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