Publié le 17 Avril 2016

On termine ce petit séjour "haut alpin provençal" par une balade famille à pied/vélo selon les envies de chacun. Mis à part le ski pour les papas, on aura aussi vu passer le roller ou encore le skate-board comme autre moyen de déplacement. Tout le monde s'est bien amusé, en haute montagne ou sur les sentiers, les petits comme les grand(e)s et on a bien mangé/bu. Et je ne parle pas de l'accueil de J&J : tout simplement parfait. Ce blog sert aussi à remercier les amis. A très vite.

La montagne déjà sèche à plus de 2000 m en versants sud

La montagne déjà sèche à plus de 2000 m en versants sud

Une croupe qui aurait été très photogénique avec un vététiste pris de profil

Une croupe qui aurait été très photogénique avec un vététiste pris de profil

Fleur de mélèze. Remarquable mode (presque) macro du 24-70 f/4 Canon

Fleur de mélèze. Remarquable mode (presque) macro du 24-70 f/4 Canon

Jeanne

Jeanne

Simon

Simon

Jeanne

Jeanne

Air Simon

Air Simon

Air Stella

Air Stella

L'heure de l'apéro

L'heure de l'apéro

Partie de board

Partie de board

Les skateurs

Les skateurs

Encore un autre mode de déplacement

Encore un autre mode de déplacement

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade, #vélo

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Publié le 16 Avril 2016

Re-balade du soir tous ensemble et re-observation des mêmes espèces que la veille. Au retour, je laisse la petite troupe rentrer et me poste près d'un bosquet où les chevreuils ont été observés les deux soirées précédentes.

Un magnifique brocard encore en velours

Un magnifique brocard encore en velours

Plus loin, une chevrette m'a repéré

Plus loin, une chevrette m'a repéré

Beaucoup plus près, voici une autre chevrette qui va douter un bon moment de cette forme... douteuse placée contre ce bosquet

Beaucoup plus près, voici une autre chevrette qui va douter un bon moment de cette forme... douteuse placée contre ce bosquet

L'élégance d'un jeune brocard

L'élégance d'un jeune brocard

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 16 Avril 2016

Au petit matin, la météo s'avère nettement moins ragoûtante que prévu. Le ciel est couvert, le regel médiocre et le vent souffle (mais ça c'était prévu) en altitude. Nous partons quand même avec Jojo, d'autant que Bertrand et Hubert nous attendent au parking. On change de vallée par rapport à la veille avec un départ de Fouillouse mais beaucoup de points communs : départ à 1900 m, enneigement limite au parking, approche relativement plate, objectif raide, près des 3300 m d'altitude. Car nous montons en effet vers la face nord des Parrias Coupa dénichée par mon ami Hervé Foucher (salut Hervé !), aujourd'hui émigré en Bretagne, lors de l'écriture du Toponeige Ubaye.

Peu de regel donc au départ puis une neige dure qui ne dégèlera pas au retour car la météo restera à l'identique. Nous ne trouvons la poudreuse que plein nord à partir de 3000 mètres. Les conditions météo ne sont vraiment pas terribles avec un vent de plus en plus fort. En d'autres termes, on en prend plein la gueule et ça fait même mal. A 50-70 mètres sous le sommet, dans le dernier petit couloir, c'en est presque intenable sans masque. Les doigts complètement insensibles s'ajoutent au tableau des réjouissances. Le stop est prononcé à l'unanimité. De toutes façons, avec le brouillard qui coiffe le sommet, on n'en verrait pas davantage sur la cime.

On chausse et on rentre en faisant au final du bon ski. Dommage mais cela fait partie du jeu. La montagne sera encore là et il y a d'autres belles journées.

Le petit amphithéâtre qui relie les deux parties en couloir

Le petit amphithéâtre qui relie les deux parties en couloir

Le haut du couloir inférieur

Le haut du couloir inférieur

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 15 Avril 2016

Petit séjour en Ubaye chez Julie et Joël et après le ski du matin, on enchaîne par les balades du soir pour aller observer les animaux qui sortent plus que jamais à cette période. Tout le monde aura le loisir d'observer les quatre espèces classiques d'ongulés de la vallée : le bouquetin, le chamois, le cerf et le chevreuil, tous dans le même secteur. Il manquait le mouflon (que nous aurions pu rencontrer mais sur un autre site) et le sanglier dont l'observation est plus aléatoire.

Observation facile : les bouquetins

Observation facile : les bouquetins

Bouquetins

Bouquetins

Le groupe a la chance d'avoir un groupe de biches/cerfs à portée de jumelles

Le groupe a la chance d'avoir un groupe de biches/cerfs à portée de jumelles

Les voici ; biches essentiellement et un daguet

Les voici ; biches essentiellement et un daguet

Un autre groupe de biches un peu plus loin

Un autre groupe de biches un peu plus loin

Un chamois qui passe non loin de nous langue pendante, a priori dérangé par deux randonneurs

Un chamois qui passe non loin de nous langue pendante, a priori dérangé par deux randonneurs

Un autre chamois

Un autre chamois

Un chevreuil à faible distance, qui nous a immédiatement repérés

Un chevreuil à faible distance, qui nous a immédiatement repérés

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 15 Avril 2016

Et peu importe où elles nous mènent.

Cette phrase, empruntée au chanteur des années 80-90 Jean-Jacques Goldman, résume à elle-seule ma façon d'appréhender les activités outdoor. Certes il existe bien des sommets mythiques que tout un chacun rêve d'atteindre mais au final, ce que je garde, c'est tout le cheminement pour y parcourir. Le plus beau, c'est bien la route. Et chaque sommet, chaque montagne, chaque crête, chaque site visité possède ses belles routes. Il suffit de les choisir. Dessiner sur le papier un itinéraire esthétique, choisir les conditions du parcours, que ce soit avec des critères de décor, météo, lumière... ou tous ensemble réunis, choisir sa route donc, telle est pour moi l'essence de l'activité.

Il y a huit jours, les grandes pentes du massif du Mont-Blanc et en particulier celles du bassin d'Argentière ont eu des conditions de neige exceptionnelles. Des conditions que l'on devrait trouver de plus en plus souvent car avec le réchauffement qui induit des chutes de neige collantes plus fréquentes tôt en saison, on peut espérer que ces conditions de neige froide perdurent plus longtemps dans la saison contrairement à ce qui se passe au mois de mai où il faut littéralement se "jeter" dessus avant que le soleil ne vienne jouer les trouble-fête. Attendre, choisir ces conditions-là pour réaliser une belle ligne à skis comme les Autrichiens aux Courtes (qui ont vu leur 4è et 5è parcours connu en trois jours), cela fait partie de ces "belles routes". Mais là encore, rien n'est gagné d'avance. Dans d'autres lignes, avec les mêmes conditions, certains ne sont retrouvés à plusieurs cordées. J'avais vécu cela au couloir Spencer il y a dix ans et malgré ces bonnes conditions, je n'en garderai pas un souvenir magique. 

Pire encore, ce même week-end les Courtes ont vu une descente de la voie Cordier après dépose par hélicoptère. Il est dommage que les forts skieurs tout à fait aptes à remonter l'itinéraire aient emprunté ce moyen motorisé pour accéder au sommet même si cela s'est fait en toute légalité avec une autorisation spéciale pour les besoins d'un film. C'est en tout cas une "route" que je n'emprunterai pas et qui ne sied pas à ma vision de l'activité. Stéphane Roguet, un des descendeurs des Autrichiens, était sur place le jour de la dépose et avait changé ses plans d'où son coup de gueule que l'on comprend. Les sites communautaires ont relayé cette information et chacun a pu se faire son idée. Il est toutefois dommage que les excités des fora s'en soient donnés à coeur joie, confortablement installés dans leur fauteuil, pour véritablement "lyncher sur la place publique" les auteurs de cette descente héliportée. Je suis opposé à cette utilisation de l'hélicoptère mais cette façon de réagir me dérange. L'éthique n'y est pas non plus. N'aurait-on pas pu, à défaut de se taire ou de se contenter d'un "like", engager une discussion constructive avec les "acteurs" montrés du doigt ? Il est facile de se défouler derrière son clavier, parfois/souvent derrière un pseudo, et n'est-ce pas un peu déplacé quand on emprunte les refuges de montagne eux-même ravitaillés par hélicoptère ? On râle contre les camions dans nos vallées mais on s'équipe de skis, casques, gopro... acheminés chez nos revendeurs par le transport routier.

Inutile de multiplier les exemples mais quand je vois les réactions virulentes de certains comme s'ils étaient des saints, j'avoue que cela me dérange. Avec du recul et n'étant à l'origine d'aucune des deux formules, je préfère définitivement le choix éditorial de Volopress où l'info est donnée (et rarement commentée) plutôt que les fora défouloirs qui n'apportent absolument rien au débat, chacun restant au final sur ses propres convictions.

Quant à moi, je vais (essayer de) rester fidèle à mes habitudes. Je donne mon avis de temps à autre sur ce blog (et j'aimerais bien discuter avec Julien Herry suite à cette anecdote sur les Courtes) mais surtout, je vais tâcher de continuer à montrer ce que j'aime. N'est-il pas préférable de positiver ? Les médias ont la facheuse tendance à en faire de même et à ne montrer que ce qui fait mal. Y'a que les routes qui sont belles alors montrons de belles routes ! Et en voici une, du moins à mes yeux, dans cette vallée de l'Ubaye bien indifférente à ces querelles de clocher.

Y'a que les routes qui sont belles

Cela faisait quinze ans que je n'avais plus mis les pieds dans ce vallon de Marinet. Bien que faisant parler le débattement de mes Blacks afin de s'affranchir de ce long plat menant aux aiguilles de Chambeyron, les courses de ce secteur me reviennent en mémoire, toutes effectuées avant 2003 : le couloir nord du brec de Chambeyron, le Jean Coste aux Aiguilles, le Nérot-Vernet, la pointe basse de Mary mais aussi à peine plus loin la Rocca Blanca par toutes es faces, la banane à la Font Sancte, le ravin des Baumes jusqu'aux Adrechouns... Mon esprit vagabonde aussi du côté du rocher : Pierre-André, Aiguille Large, Sommet Rouge, traversée des Aiguilles, Peigne, Gélinasse et tant d'autres. C'était "la belle époque" (il paraît qu'il faut parler comme ça une fois la quarantaine atteinte). L'époque insouciante, avec Philou, avec Jojo, avec Ced, avec Sergio...

Aujourd'hui, j'y reviens avec Jojo. Une heure quarante après avoir quitté Maljasset, nous voici au pied des Aiguilles, partis pour faire le couloir nord-est de Chillol. L'endroit est toujours aussi beau. Quelques globules glanés à la dent Parrachée et on attaque avec envie la rive droite du couloir qui permettra, moyennant une petite facétie dans les rochers, de garder les skis aux pieds à la descente en évitant le ressaut du bas bien mal comblé cette année.

Partie inférieure au-dessus du ressaut et sous l'étroiture médianePartie inférieure au-dessus du ressaut et sous l'étroiture médiane

Partie inférieure au-dessus du ressaut et sous l'étroiture médiane

Partie supérieure du couloirPartie supérieure du couloir

Partie supérieure du couloir

Les cumuls de neige n'ont pas été importants sur les Alpes du sud cette année. Aussi, la meilleure sortie semble être la plus à l'ouest. Pour la rejoindre, une petite traversée amène à un couloir suspendu. C'est la partie la plus raide, continue entre 45 et 50°, et aussi celle où la neige sera la meilleure. Ce qui n'est pas pour nous déplaire compte tenu de son exposition maximale au-dessus de la face nord. Mais quel bel itinéraire !

Joël sort au sommet de Chillol. Quand est-ce que tu nous changes le casque pour des images un peu plus modernes ?

Joël sort au sommet de Chillol. Quand est-ce que tu nous changes le casque pour des images un peu plus modernes ?

Sommet, face à l'aiguille de Chambeyron

Sommet, face à l'aiguille de Chambeyron

C'est pas tout mais il faut descendre en restant debout maintenant. Joël n'a jamais vraiment dépassé le niveau 4 à skis. Et je ne lui avais pas "vendu" une telle exposition. Mais l'excellent skieur qu'il est va gérer cette descente de manière impeccable. Pas de pression, on a le temps. Et mieux vaut un virage de moins qu'un homme de moins. 

Au départ, il faut se méfier d'une petite accumulation. Par expérience, je sais que si ça part, ça partira sous les skis. Il ne s'agit pas risquer l'ensevelissement mais bien le déséquilibre du skieur et la chute irrémédiable vers l'abîme, maximalement exposé ici. Parti en premier, je place un virage appuyé en haut de l'accu. Pas surprise, ça part. La voie est libre ; tout le reste de la descente étant sans inquiétude nivologique.

Neige excellente en haut de la face

Neige excellente en haut de la face

Le couloir sommital exposé depuis la petite traversée ramenant au couloir principal

Le couloir sommital exposé depuis la petite traversée ramenant au couloir principal

La pente qui suit, presque facile avec cette neige, d'autant que moins raide (proche de 45°)

La pente qui suit, presque facile avec cette neige, d'autant que moins raide (proche de 45°)

Joël dans cette même pente

Joël dans cette même pente

L'étroiture médiane. Il se mérite ce couloir.

L'étroiture médiane. Il se mérite ce couloir.

Partie inférieure. Pente à 40-45°, beau billard, ça enchaîne

Partie inférieure. Pente à 40-45°, beau billard, ça enchaîne

On quitte le couloir principal pour éviter le ressaut...

On quitte le couloir principal pour éviter le ressaut...

... en passant un peu dans les rochers

... en passant un peu dans les rochers

Eh bien voilà une belle pente. Quatre-cents mètres de dénivelé à 45° de moyenne avec des sections plus raides. Une sortie qui rappelle le bon vieux temps : du raide dans les Alpes du sud sans voir le moindre skieur. Tout ça en compagnie de Jojo qui commence à prendre goût aux pentes raides. C'est de très bon augure pour la suite car de belles routes, il en existe des tonnes.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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