Publié le 22 Février 2016

Canon EOS 6D + 24-70 f/4 L IS USM macro

Bon ça y est, je suis passé au capteur plein format. J'ai choisi l'EOS 6D, i.e. l'entrée de gamme chez Canon. L'idée de départ, c'était d'accepter de perdre le coefficient x1,6 (pour l'animalier), l'écran orientable et 1 im/sec en rafale par rapport à mon 60D, pour gagner en qualité d'image et en haute sensibilité. Car si le 60D sort vainqueur du petit comparatif ci-dessous par cinq points à quatre, si on regarde les critères de qualité d'image, c'est trois à zéro pour le 6D (capteur, résolution, sensibilité). Le résultat est sans appel et se vérifie déjà sur le terrain après mes premières photos. Des images plus piquées si on va chercher les détails avec une meilleure dynamique, un AF bien meilleur en basse lumière, 10% de pixels en plus pour un recadrage éventuel et une meilleure gestion des hautes sensibilités.

Et n'oublions pas l'autofocus. Si le nombre de collimateurs reste proche, les caractéristiques de celui du 6D sont éloquentes avec une sensibilité terrible en basse lumière sur le collimateur central.

modèle EOS 60D EOS 6D
capteur APS-C 24x36
définition 18 mp 20,2 mp
AF 9 coll. -0,5 à 18 IL 11 coll. -3 à 18 IL
écran 1,04 mp 1,04 mp
orientable oui non
obturateur 30 s -> 1/8000 30 s -> 1/4000
motorisation 5,3 im/s 4,5 im/s
capacité 58 jpeg / 16 RAW 1250 jpeg / 17 RAW
exposition  TTL 63 zones TTL 63 zones
sensibilité 100-12800 ISO 100-102400 ISO
vidéo HD 30 im/s HD 30 im/s
poids 755 g 755 g
rapport 24x36 x 1,6 x 1
tarif 600 €  1500€

Avec le cashback de Canon de janvier dernier, j'ai pu acquérir l'EOS 6D pour 2000 € avec le 24-70 f/4 L IS USM macro qui est vraiment une tuerie. Un objectif solide (600g) mais pas trop encombrant et une qualité époustouflante de l'ensemble qui surpasse de loin mon ancien couple EOS 60D / 17-50 f/2,8 SP Tamron. Certes il n'ouvre qu'à f/4 mais il est stabilisé, possède une construction robuste tous temps et une position macro loin d'être ridicule (rapport x0,7 quasi suffisant pour l'usage que j'en fais, ayant revendu mon EF-S 60 macro). A ce prix-là, c'était une occasion à ne pas rater pour passer au FF à moindre frais. Surveiller l'arrivée du successeur (6D mkII ?) qui aurait pour répercussion de baisser le tarif du 6D.

Reste le problème de l'animalier. A 300 mm, je vais être limité. Cependant, je n'en fais pas non plus mon activité principale.

Sur les sujets que j'affectionne, un téléobjectif supérieur au 300 mm n'est pas indispensable :

- brame du cerf : la majoité de mes clichés de ces deux dernières années ont été faits au 70-200 sur APS-C à pleine focale (équivalent 320 mm).

- Tétras-lyre : le gros plan n'est pas ma priorité et mon affût reste proche de la place.

- Mammifères de montagne : chamois, bouquetin, marmotte. Gros télé inutile car je préfère les situer dans leur élément.

- Pour le reste, il est clair que cela ne suffira pas. Cependant, en faible lumière, mieux vaut une belle image qu'une image cadrée plus serrée et bruitée à 5000 ISO. Et quand la lumière est là je suis curieux de comparer le couple 60D + 300 mm au trio 6D + 300 mm + extender 1,4x. Il est cependant probable pour que j'investisse par la suite dans un des très bons télézooms des marques tierces comme l'excellent 150-600 de chez Tamron (qui pèse un kilo de moins que Sigma version S). A moins de trouver une belle occasion d'un 300 f/2,8 Canon ou d'un Sigma 120-300 f/2,8 (après, faut accepter de les trimballer).

Par ailleurs, il me manque un UGA pour le paysage et là, on a vraiment le choix alors qu'en APS-C c'est un peu le goulag avec un 10-22 sinon rien. Et franchement, j'ai vraiment envie de me payer le nouveau né de chez Sigma : un 20 mm f/1,4 qui semble dément.

Entre une ouverture aussi lumineuse et la gestion du bruit du FF, imaginez le résultat en photo de nuit ! Le site Digital Picture nous indique déjà que le piqué à pleine ouverture sur l'ancien EOS 1Ds mkIII est très bon alors...

Pas loin de 1000 boules mais comme il vient de sortir, on peut espérer une petite baisse de tarif dans les mois à venir non ?Pas loin de 1000 boules mais comme il vient de sortir, on peut espérer une petite baisse de tarif dans les mois à venir non ?

Pas loin de 1000 boules mais comme il vient de sortir, on peut espérer une petite baisse de tarif dans les mois à venir non ?

Le Tamron 150-600 f/5-6,3. Encensé par tous les tests sur boîtier FF dès sa sortie. Ouverture f/5,6 et grande qualité d'image jusqu'à la focale 430 mm ; au delà, ça pique un peu du nez mais rien d'alarmant. A utiliser dans de bonnes conditions de lumières. Sans doute très bien pour les grands mammifères à distance ou les petits oiseaux, en pleine journée. Pour faire court : moins de deux kilos et moins de mille euros. Qui dit mieux ?

Le Tamron 150-600 f/5-6,3. Encensé par tous les tests sur boîtier FF dès sa sortie. Ouverture f/5,6 et grande qualité d'image jusqu'à la focale 430 mm ; au delà, ça pique un peu du nez mais rien d'alarmant. A utiliser dans de bonnes conditions de lumières. Sans doute très bien pour les grands mammifères à distance ou les petits oiseaux, en pleine journée. Pour faire court : moins de deux kilos et moins de mille euros. Qui dit mieux ?

Pour finir, un petit essai effectué sur les hautes sensibilités.

Par comparaison avec le 60D, l'EOS 6D a un traitement du bruit proche de ce que j'obtenais avec l'APS-C à 1,5/2 IL de différence.

3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.
3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.

3200, 6400, 12800, puis 25600, 51200, 102400 ISO (cliquez sur les images). On remarque qu'il n'y a quasiment pas de bruit à 3200 et que ça reste très bon jusqu'à 12800 ! La sensibilité 25600 marque un premier pas mais reste tout à fait exploitable. A 51200 ISO, la perte de détail est importante. On dira que ça peut permettre de sauver une image plutôt que pas d'image du tout. Le dernier cran est anecdotique.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 21 Février 2016

Pour commencer, un petit clin d'oeil à mon partenaire et quelques mots pour le lecteur : s'il m'arrive de faire un retour sur un ski, une veste ou une paire de chaussures, le retour est objectif (enfin objectif... disons qu'il est ce que je pense vraiment) que ce soit Adidas ou une autre marque. Dans tous les cas, jamais je n'encenserai un produit qui ne me convient pas ou que je juge médiocre.

Lorsque je dis que j'ai apprécié les Scope GTX, la Longsleeve ou encore les Raven, c'est que c'est vraiment le cas.

Des pieds pour les grands et les petits

Des pieds pour les grands et les petits

Aujourd'hui, à l'image de cet hiver où les températures font le yoyo et sont globalement douces, nous partons pour une balade à pied en moyenne montagne, équipés de chaussures faites pour aller dans la neige.

Pour ma part, il s'agit de la Conrax CP. Elle ne fait pas dans la légèreté mais en même temps, ce n'est pas le but et compte tenu de son programme on peut difficilement lui demander mieux. Elle paraît solide avec ses renforts, dotée d'une belle semelle crantée, d'un laçage rapide protégé sous le rabat rapide. Respirante et imperméable. Le type de chaussure à la fois fait pour flâner en station après le ski comme pour aller passer une journée les pieds dans la neige. Ou à raquettes. Mais aussi (surtout ?) pour plus que cela (je ne l'ai pas encore expérimenté) : elle est cramponable et avec sa rigidité, on peut espérer aller dans du fort raide et glacé. François Kern l'a utilisée lors de son expé en terre de Baffin avec des températures qu'aucun endroit (habité) de France n'a connu lors de ce mémorable hiver 2016. Moi qui, jusque là, opérais avec de simples chaussures Goretex et rentrais trempé avec parfois les pieds gelés, je confirme que c'est un autre monde. Pour les petits, le modèle Adisnow possède une bonne semelle avec membrane Climaproof et doublure Primaloft pour l'isothermie, la même que celle que j'ai dans mes doudounes de la marque. Préférez le modèle à scratch, moins précis mais qui permet à l'enfant d'être autonome s'il ne sait pas faire ses lacets. Et à l'école, cela évite à l'enseignant d'avoir à faire soixante paires de lacets avant d'aller en récréation (je sais de quoi je parle...).

Bon allez, fermons cette petite parenthèse matériel.

Mais que fait Emie avec un sac à la main ?

Mais que fait Emie avec un sac à la main ?

Montée, pique-nique au soleil puis sieste (pour les grands) et jeux (pour les petits). Et descente via un itinéraire bis où l'on comprend l'utilité d'un sac plastique : il ne prend pas de place dans le sac à dos et permet d'optiminiser la glisse à la descente.

Descente en culing sur sac plastique

Descente en culing sur sac plastique

Ca sent le printemps (sur la photo on n'entend pas les chants des mésanges et des grives).

Ca sent le printemps (sur la photo on n'entend pas les chants des mésanges et des grives).

Seize heures. Retour au bercail. SMS de Nico. "Je monte à la dent pour le sunset". Ca va être "liquide" mais bon...

16h45 au parking. J'attaque dans une mixture boueuse puis dans de la neige liquide. Je pousse péniblement mes skis sur une trace censée économiser ma progression. Mais quelle raideur ! Comment peut-on tracer aussi raide ? Au sommet, je rejoins Nico et Laurent de Diverticimes, venu faire quelques images.

Nico arrive au sommet

Nico arrive au sommet

Deux skieurs démarrent un peu avant le couchant

Deux skieurs démarrent un peu avant le couchant

Belledonne, derniers feux

Belledonne, derniers feux

Nico et Laurent en pleine discussion. Dans le ciel, des avions mais aussi le divertidrone

Nico et Laurent en pleine discussion. Dans le ciel, des avions mais aussi le divertidrone

L'emblème de la Dent sous l'oeil de la Lune

L'emblème de la Dent sous l'oeil de la Lune

Le soleil est repassé à "droite" de Chamerchaude : on va vers les beaux jours

Le soleil est repassé à "droite" de Chamerchaude : on va vers les beaux jours

Différentes couleurs de ciel juste avant et juste après le coucher du soleil
Différentes couleurs de ciel juste avant et juste après le coucher du soleil

Différentes couleurs de ciel juste avant et juste après le coucher du soleil

Et le ski ? Eh bien je m'attendais à pire au vue de la montée. Une neige bien portante dans le pas. Une traversée certes très moyenne où ça gratte un peu et puis un talweg bien glissant qui ramène jusqu'au col des Ayes. De quoi faire encore des grandes courbes dans la prairie et retour par la route bien tassée.

Mais quand même cette saison :

- Pas une seule descente à skis en coupant les lacets par le sentier

- Montée par le sentier de la Gorgette soit à pied soit à skis mais sur une épaisseur minimale

- Aucune descente intégrale sans être certain de ne rien toucher

- Mis à part dans le pas de l'Oeille (et encore, le crux est déjà bien dégarni), des quantités bien faibles

- S'il ne reneige pas significativement on ne skiera pas la Dent au mois de mars ce qui serait une première pour moi depuis que je suis revenu à Grenoble en 2003.

2016 est définitivement un mauvais cru pour la neige sur les Préalpes. A moins d'une doublette mars-avril abominable ce que personne ne souhaite.

Une sortie ski sur la Dent à l'image de cet hiver.

Ski crépusculaire

Ski crépusculaire

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #balade, #paysages, #matériel

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Publié le 19 Février 2016

Après la petite perturbation de la nuit/matinée, des éclaircies sont annoncées pour la fin de journée. Et à 14h, ça semble se préciser. Il n'en faut pas moins pour motiver les troupes afin de tenter le "coup du soir". Nico est partant. On retourne dans le secteur de Saint-Mury car on voulait explorer le verrou direct de montée à la Sitre.

Une piste d'accès quasi parfaite

Une piste d'accès quasi parfaite

Ca part plutôt bien mais au niveau du premier verrou, c'est le but malgré le soleil : trop de neige fraîche sans cohésion (soixante centimètres de neige roulée), passage à 45°, progression quasi impossible à skis avec deux ou trois passage "verneux". Et c'est pire à pied. Du coup, on tire à gauche, ayant découvert que la combe sud-ouest de la Sitre skiée en partie haute dimanche dernier se prolonge vers le bas par un couloir que l'on remontera tout à peaux. Le temps semble se recouvrir mais la visibilité reste bonne jusqu'en haut de la combe où on a même le droit à un rayon de soleil. Bref car très vite les nuages nous enveloppent.

Epaule de la Sitre dans le pâté

Epaule de la Sitre dans le pâté

Plutôt que de descendre là-dedans on attend l'éclaircie en remontant un couloir bien raide qui donne accès au sommet même de la pointe de la Sitre. Je ne mets pas les crampons et me retrouve rapidement le nez sur la pente. Il me faut sortir le piolet pour émerger au sommet après un passage à 55°.

Le mur sous le sommet

Le mur sous le sommet

Toujours pas d'éclaircie : on skie trois-cents mètres plein sud sur le "trou" de la Sitre et on remet les peaux, en attendant. Il est désormais 18h15. Le soleil se couche et on ne le verra pas. Il est temps d'enlever les peaux et de descendre par la combe tracée dans l'après-midi. Non sans franchir l'arête sud-ouest au niveau du chemin d'été : le seul passage relativement abordable, moyennant un petit mur à 50°, très court mais exposé. Encore du brouillard puis ça s'éclaircit en-dessous.

L'éclaircie du soir, trop tard

L'éclaircie du soir, trop tard

On y reviendra : par belle météo et avec un peu plus de neige pour éviter un peu de ski sanglier sur cent mètres entre 1500 et 1600 mètres. On ne gagne pas à tous les coups et c'est tant mieux. Les réussites n'ont que plus de valeur !

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 18 Février 2016

Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 17 Février 2016

Depuis le temps qu'on était en contact avec Jan... Aujourd'hui je lui vends un (supposé) beau circuit belledonien avec quelques interrogations d'itinéraires sur la "traversabilité d'une ou deux brèches. Il n'en faut pas davantage pour le motiver à faire le déplacement depuis le Vercors.

Ca commence par une montée au milieu des aiguilles de givre

Ca commence par une montée au milieu des aiguilles de givre

A la rencontre de la lumière

A la rencontre de la lumière

Et une neige qui s'annonce parfaite.

Et une neige qui s'annonce parfaite.

La nivôse 1827 indique enfin des quantités raisonnables (environ 120 cm)

La nivôse 1827 indique enfin des quantités raisonnables (environ 120 cm)

La journée se poursuit par une trace exceptionnelle au-dessus des chalets de la Petite Valloire. La montagne pour nous tous seuls.

La journée se poursuit par une trace exceptionnelle au-dessus des chalets de la Petite Valloire. La montagne pour nous tous seuls.

Après 1200 m de montée, les effets du vent commencent à se faire sentir

Après 1200 m de montée, les effets du vent commencent à se faire sentir

 Neige cartonnée et fraîcheur un peu plus haut mais c'est vraiment beau.

Neige cartonnée et fraîcheur un peu plus haut mais c'est vraiment beau.

Sortie à la pointe de l'Eglise sous les rafales du vent de sud.

Sortie à la pointe de l'Eglise sous les rafales du vent de sud.

On poursuit plein nord dans les entrailles confidentielles de la montagne de l'Oule. Ici ce n'est que le royaume des chamois et des aigles.

On poursuit plein nord dans les entrailles confidentielles de la montagne de l'Oule. Ici ce n'est que le royaume des chamois et des aigles.

On repeaute à la limite des vernes pour franchir un col sur la crête de Tigneux.
On repeaute à la limite des vernes pour franchir un col sur la crête de Tigneux.

On repeaute à la limite des vernes pour franchir un col sur la crête de Tigneux.

La brèche convoitée passe comme une lettre à la Poste

La brèche convoitée passe comme une lettre à la Poste

Descente orgasmique sur le lac du Leat.

Descente orgasmique sur le lac du Leat.

On sort les chaises et c'est le farniente sur la terrasse du chalet.

On sort les chaises et c'est le farniente sur la terrasse du chalet.

Comme on n'est pas encore rassasiés on remonte vers le cirque de Tigneux

Comme on n'est pas encore rassasiés on remonte vers le cirque de Tigneux

Puis en direction d'un petit couloir sud que je n'avais pas encore fait.

Puis en direction d'un petit couloir sud que je n'avais pas encore fait.

Cette fois le compte est bon

Cette fois le compte est bon

Neige toujours aussi mauvaise dans la troisième et dernière descente (ca devient une habitude)

Neige toujours aussi mauvaise dans la troisième et dernière descente (ca devient une habitude)

Plus bas, la piste forestière bien skiante nous sauve comme prévu du portage imposé cette année par le faible enneigement de la pessiere de Belledonne

Plus bas, la piste forestière bien skiante nous sauve comme prévu du portage imposé cette année par le faible enneigement de la pessiere de Belledonne

 

On déchaussera à guère plus de cinq minutes de la bagnole.

Retour au bercail avec le sourire aux lèvres et un pot de miel maison.

Merci Jan, recordman probable du Moucherotte avec 159 ascensions en une année !

Ceux qui pensent que je suis un fanatique de la dent de Crolles peuvent s'asseoir.

Pour conclure sur cette belle journée. Environ 2,5 kmV. Trace à faire sur... 2,5 kmV en montée comme en descente ! Trois montées, trois descentes (encore...). Seulement trois skieurs croisés au premier sommet, venus par le versant Gleyzin. Du grand ski et du très bon ski exceptés la portion plein nord entre 2550 et 2200 m de la première descente bien cartonnée par le vent du nord et les deux-cents derniers mètres finaux sur la piste ramenant à la voiture (cailloux et petit portage).

J'aurais pu titrer "Belledonne for ever (III)".

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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