Rebelotte ce dimanche soir avec le passage à l'heure d'été ; cela devient confortable. L'enniegement dérouille même si de grosses barres rocheuses sont encore comblées. Il faudra bientôt compter avec une limite ski au virage 1310, quelques courts déchaussages sur la route et un aussi dans la traversée sous le pas de l'Oeille. Cela devrait toutefois tenir jusqu'à la fin de la semaine, date à laquelle la Dent atteint sa fin de skiabilité une année normale. Par la suite, il faudra du froid et de la neige pour prolonger cette course au delà de la limite standard. A suivre. A noter qu'avec les skis légers, si la neige reste la même excellente de type névé, la skiabilité reste moins bonne qu'avec le gros skis.

Petite balade sur les berges de l'Isère avec Emie et son nouveau sac à dos. Le printemps s'impose.

En quelques jours, la végétation a muté. Fleurs, feuilles, bourgeons... éclosent de tous côtés

Avec le 60 mm macro, on ne sait plus ou donner de l'objectif

Attention toutefois ; le moindre souffle d'air rend l'utilisation d'un tel dispositif impossible.

Même avec de la lumière, le trépied peut s'avérer très utile.

J'utilise personnellement un modèle de la marque Benro. Le rapport qualité/prix est excellent.

De nombreux oiseaux nous ont accompagnés :

La mésange bleue ou encore le pouillot véloce parmi ceux que mon appareil a su saisir

Une bien belle matinée de printemps à savourer sans modération

Avec ces températures, c'est une bonne idée de prendre un peu la direction du sud et d'aller à la plage. Rassurez-vous, Narbonne n'est qu'un hameau dominant Grenoble au sud de la Chartreuse. Et "Narbonne plage" est tout simplement le nom d'un site d'escalade de la cuvette. Site récent qui présente de nombreux atouts.Un rocher magnifique, absolument pas patiné (site équipée récemment), des mouvements variés, une escalade assez raide en général avec pas mal de bacs mais aussi quelques passages sur les pieds, un équipement béton, un cadre bucolique au pied du Néron, au soleil le matin si besoin, à l'ombre le soir si l'on préfère et des voies assez longues (30 m). Les puristes seront sans doute un peu choqués : c'est un peu bidouillé (prises sikatés) et les points sont parfois très rapprochés (on mousquetonne avec le pied au niveau du point précédent dans les pas durs). Mais moi, cela ne me dérange pas : nous sommes en couenne pour se faire plaisir et l'escalade est belle. Avec Yves, nous avons fait :

- Les jeunes dans la galère (6a) => idéal pour s'échauffer

- Pas facile tous les jours (6a+) => un pas en bas et un en haut

- www.eci38.fr (6b) => Très beau et long, continu.

- Vous avez demandé la police (6b+) => belle, moins soutenue que la précédente mais un pas teigneux en haut avec une petite prise qu'il faut serrer.

- Ne quittez pas (6c) => annoncée 6b par erreur dans le topo, c'est un ton au-dessus de la précédente. Le final est violent avec des trous à bi-doigts et pas un seul bac. Toujours aussi beau.

- La passion sans retenue (6c) => court (15 m), déversant et bloc. Je n'ai pas pu éviter le repos après m'être donné pour faire le mouvement clef. A faire mais pas majeure.

- Les énervés de la réglette (6b+) => Ca grimpe et c'est beau. Peut-être "seulement" 6b mais un pas très exigeant dans la dalle noire.

- Martine on the roc (6b+) => la toute dernière née. Un peu plus courte que les précédentes mais un festival sur bacs. Magnifique.

Un bien belle matinée en couenne comme ça faisait longtemps que je n'en avais pas fait et un site qui mérite le détour avec 17 voies. Pour les plus forts, le "canal historique" à droite a de la gueule (ticket d'entrée = 7b !).

Traditionnelle sortie de ski du mercredi avec Stella, la veille de ses cinq ans, en compagnie d'Hèlène, Benoît et Flore. La neige est douce, peu de monde. Les conditions sont quasi parfaites. Tout se passe bien, on enchaîne les descentes puis on termine par un goûter en haut des pistes. Il est 17h. On attaque la dernière descente. Les pistes sont désertées... ou presque. En skiant trop près de Stella sur un plat afin de l'aider (le pas de patineur pour elle est encore à l'étape débutante), on s'emmèle les skis et elle tombe. Rien de grave. Elle va se relever. Tout à coup, tout va très vite. Je lêve la tête (en général, quand on est arrêtés, je suis hyper vigilant, je surveille mais là, il n'y a plus personne, la piste est ultra large, la garde est baissée) et m'aperçoit qu'un skieur (un ado) arrive droit sur Stella et qu'il regarde derrière lui. Je hurle ; il se retourne. Trop tard. Le choc est d'une violence inouïe. Heurtée au sol de plein fouet. Quelques secondes durant, je hurle sur le fautif puis très vite prend connaissance de l'ampleur des dégâts. J'imagine le pire. C'est horrible. Finalement après les pleurs du début et des maux annoncés (sont-ils réels ?), Stella n'aura qu'une petite marque dans le dos et une légère douleur qui aura disparu dès le lendemain. C'est incroyable. L'accident, compte tenu des conditions (visibilité, piste large et fréquentation quasi nulle) n'aurait jamais dû arriver. Mais c'est encore plus incroyable qu'après un tel choc avec un enfant de cinq ans au sol, il n'y ait pas de blessure. Elle a vraiment une bonne étoile. Je ne sais pas comment je vais appréhender les prochaines sorties et si Stella aura l'envie de reprendre ses skis. Cela confirme en tous cas qu'on n'est jamais à l'abri du danger et que la piste, c'est quand même nettement plus dangereux que la rando.

Le printemps est en marche. Bientôt, les tétras-lyre chanteront tous les matins. En attendant, ils commencent à s'activer, chantent déjà parfois et se montrent à la cime des arbres.