Publié le 11 Novembre 2010

2010-11-0540---copie.JPG2010-11-0543---copie.JPGUne chute de neige vient de se produire en moyenne montagne et un seul jour pour en profiter car le redoux et la pluie sont annoncés dès le soir même. En pleine saison, le choix aurait été délicat entre une sortie "pour moi" et une sortie "famille". En général, quand c'est comme ça, j'en fais deux : un tour perso le matin puis en famille l'aprem. Sauf que là, le grand soleil est surtout prévu jusqu'en mi-journée.

Je n'hésite pas un instant : aujourd'hui, ce sera la croix de Chamrousse et, plutôt que d'y aller à skis, j'y emmènerai ma fille avec la luge.

Hélène et Marc sont également motivés pour y aller avec leurs deux enfants. RDV est donné à "Roche-Bé" où un peu moins de 500 m de dénivelé pas trop raides doivent nous permettre de monter à la Croix.

La trace est, bien sûr, déjà faite car Chamrousse, un dimanche ou un jour férié de beau temps même si la station n'est pas encore ouverte, c'est le repaire des Grenoblois. Skieurs de randonnée, fondeurs, piétons avec ou sans raquettes, snowboarders... tous remontent en direction de la Croix sans que celle-ci soit d'ailleurs le but de leur balade. Certains (croisé Olivier, Cyril, Yvon... en ski de rando) iront plus loin jusqu'aux Vans. D'autres se contentent des premières pentes pour batifoler dans la neige ou faire des allers-retours avec la luge.


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10h00 : on est dans les starting-blocks. Il fait -5°C mais il n'y a pas de vent et au soleil, il fait plutôt bon. De mon côté, l'organisation est la suivante. Stella, chaudement habillée, prend place dans la luge. Moi, je suis le husky. Baudriller, mousqueton, longe, deux bâtons et c'est parti pour une séance tracto-luge (20 kg quand même entre la luge, le petit sac à dos que j'ai emporté et surtout l'enfant bien habillé). Les raquettes sont inutiles (de toute façon, je n'en ai pas), on enfonce au maximum dans 30 cm de poudre, directement posée sur l'herbe.

2010-11-0541---copie.JPGSur le plat et lorsque la trace est assez large, l'effort est facile. En revanche, dans les murs, avec de surcroit une trace qui manque toujours de largeur pour une luge, c'est un tout autre effort. Je plafonne à 9m/min mais cela ne m'empêche pas de doubler quelques personnes. "Tracto-Marc" se paie parfois le luxe de tracter ses deux gamins en même temps !

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Tous ça prend du temps entre quelques portions où les enfants ont envie de marcher dans la neige (envie vite remise au placard quand ils ont fait quelques mètres dans la pente en s'enfonçant...) et la pause collation. Mais tant bien que mal, la petite troupe rejoint la crête terminale où la croix est en vue.

 


 Du sommet, on observe les traces des skieurs sur les Vans et le Sorbier (j'apprendrai peu après que ces dernières sont celles du groupe d'Olivier "OLE") puis il est temps de redescendre.

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La descente reste tout de même moins agréable qu'à skis. Marco semble maitriser son engin mais de mon côté, c'est beaucoup moins évident de rester dans la trace. Le mieux est de guider avec les pieds mais alors là, Stella est copieusement arrosée et elle n'aime pas ça ! Deux trois gamelles plus tard et nous voici au point de départ, un peu refroidis mais ô combien heureux de cette balade avec les enfants. Nous terminons par le traditionnel bonhomme de neige, rendu possible grâce au réchauffement en cours commençant à mater la neige, annonciateur de la douce météo à venir.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 10 Novembre 2010

volo1---copie.jpgLes skieurs de ma génération ("ni vieux ni jeunes" - ayant débuté dans les années 80 ou 90) ont tous rêvé et/ou progressé avec le fameux "ski-alpinisme" de Jean-Pierre Bonfort et Volodia Shahshahani. Il en est généralement le cas pour les plus "anciens" mais pas pour ceux qui ont découvert l'activité en même temps que celle-ci s'est développée à travers l'internet, c'est-à-dire dans les années 2000. Je les encourage à découvrir cet ouvrage qui a été le premier à rompre avec les anciennes habitudes du ski-alpinisme : en 1984 Jean-Pierre, Volo et leur acolytes allaient déjà viser la poudre en pente raide, cherchaient la course inédite ou encore skiaient parfois des couloirs "à-vue".

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Rédigé par lta38

Publié dans #publications

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Publié le 9 Novembre 2010

2006Voici deux images du fameux couloir Mayer-2001.jpgDibona en face ouest du dôme des Ecrins.

A gauche, une image prise en 2006, bon cru dans les Ecrins, un enneigement qui peut être qualifié de "normal ++". Le couloir est entièrement en neige. On remarque la longue et étroite goulotte à la base qui passe bien en skis mais demande de nombreux virages serrés. Sur la droite, le col de Bonnepierre est bien goulotté.

A droite, une image prise par notre ami Fabrice Roulier, tragiquement décédé en 2003 au pilier Desmaison (pic de Bure). L'occasion de dire qu'on pense à lui quand on revoit ces montagnes...  Cette image date de 2001. Pour la similitude des dates, les deux photos ont été prises au mois d'avril, à la période où l'on skie ce couloir. La qualité des images est très limite, c'est pourquoi je les ai laissées en petit format. Cela n'empêche pas de remarquer une différence flagrante : en 2001, la goulotte inférieure est beaucoup plus courte : cela est dû au remplissage monstrueux du bas de la face qui recouvre de nombreux rochers. La goulotte est aussi plus large : ça devait passer en grandes courbes. Et que dire du col de Bonnepierre sur la droite qui passait intégralement sans déchausser ? Certes, entre temps, la canicule de 2003 a fait beaucoup de mal mais quand même : les 4000 mm de précipitations tombées sur le glacier Blanc cet hiver-là y sont sans doute pour quelque chose...

Pour finir, une dernière image du Fab Roulier, où l'on voit le détail de la goulotte. Y'a pas photo !

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Rédigé par lta38

Publié dans #nivo-météo

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Publié le 8 Novembre 2010

46 - copie A l'approche de l'hiver, saison difficile pour les animaux sauvages et afin de réactiver quelques images de l'ancien site, voici une petite sélection sur le thème cerfs et biches en hiver.

40 - copieLe secteur d'hivernage se trouve sur les versants exposés au sud. Les animaux recherchent les parties déneigées situées sous les arbres.

53 - copieSi la couche de neige est trop épaisse, les cerfs (ici un daguet) se tiennent plutôt dans la forêt.

42 - copieLes biches sont généralement par groupes plus ou moins importants alors que les cerfs sont plutôt solitaires. On les rencontre seuls ou par deux, parfois associés à des hardes de biches.

03 - copieIls sont en général moins farouches qu'à la belle saison

83 - copieCe qui ne les empêche pas de nous repérer.

29 - copieLorsque la neige est abondante, les animaux se rabattent sur les feuilles des conifères, les ronces...

302 - copieBiches

43 - copieDaguet

44 - copieBiches et daguet

57 - copieBiche courant dans la neige profonde

74 - copieApproche ventre à terre ou plutôt, ventre à neige, pour cette image dans la poudreuse !

80 - copieBiches en lisière de forêt

30 - copieLorsque la neige à fondu, c'est la meilleure époque pour l'observation car les cerfs se jettent sur les jeunes pousses d'herbe. On rencontre ces conditions selon les années et les endroits de début mars à mi-avril.

34 - copieIl est temps de reprendre des forces avec les derniers jours de l'hiver

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 6 Novembre 2010

2010-11-0464.JPGPetit tour d'horizon de la vallée de l'Eau-d'Olle avec cette série d'image prise le samedi 6 novembre avec le petit Canon Powershot S95. On commence par le village d'Oz-en-Oisans qui se réveille.

2010-11-0479.JPGPuis c'est au tour du hameau du Molard, malheureusement proche d'une ligne à haute tension qui lui enlève une partie de son charme.

2010-11-0485.JPGPlus en amont, la vallée de l'Eau-d'Olle vit ses derniers instants colorés. En trois jours, les hêtres ont quasiment passé. Bientôt, ce sera le tour des autres feuillus.

2010-11-0501.JPGAu passage d'un ruisseau, nous avons droit à un regain d'humidité qui se traduit par de la condensation sur la végétation. J'ai eu un faible pour ces gouttelettes ayant pris la couleur de la feuille sur laquelle elles se sont formées.

2010-11-0525.JPGDe petits détails qui peuvent facilement passer inaperçu si on balade le nez dans le guidon.

2010-11-0508.JPGEncore plus en amont, une belle palette de couleurs (hêtres, mélèzes, sapins, bouleaux) au niveau de la route qui monte au Glandon.

2010-11-0516.JPGVoici justement un bouleau dans le détail sur fond de ciel azur.

2010-11-0534.JPGOn termine par des vues de la rive gauche (donc prises depuis la rive droite) : la forêt de feuillus dominée par les Grandes Rousses et notament le pic de l'Etendard enneigés.

2010-11-0536.JPG

Pour clore cette série, les différents hameaux de Vaujany (il doit en manquer) : leurs vergers, leurs forêts et leurs montagnes : Côte-Belle et les Aiguillettes qui culminent à un peu plus de 2500 m d'altitude.

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Rédigé par lta38

Publié dans #paysages

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