Publié le 3 Octobre 2010
Publié le 3 Octobre 2010
Le site de cette série d'images est très différent du précédent. Aussi, si les animaux sont plus faciles à voir, il est difficile de se placer de manière idéale tant il y a de possibilités d'observations, toutes comportant des inconvénients.
Le premier cerf observé est un jeune 6 cors qui m'a sans doute détecté lors de mon arrivée sur les lieux.
Ensuite, j'ai le loisir d'observer d'abord un autre 6 cors beaucoup plus massif, qui poursuit une harde de biches. Il brame et court la langue pendante.
Il s'arrête, scrute les environs puis reprend sa route.
Puis c'est au tour d'un daguet de passer relativement près de moi sans m'avoir vu
Et puis, un fracas, des bruits de pas. Une harde biches est poursuivie par un gros 11 cors. Elle passe encore plus près avec le gros mâle, langue pendante.
De plus en plus près : l'inconvénient d'avoir une focale fixe. J'étais en train d'hésiter à monter le 70-200 pour photographier une harde de biches dans son environnement puis je me ravise en gardant le 300 mm. Un cerf s'approche dans ma direction. Il me vient droit dessus. Je ne fais plus un seul mouvement. Pas le temps de passer l'appareil en mode vertical. Résultat : je fige le court instant (celui-là, il m'a bel et bien vu !) comme je peux en rognant les bois de l'animal qui s'arrête le temps de m'identifier à 5 mètres. J'ai bien cru qu'il allait me charger !
Publié le 3 Octobre 2010
Publié le 3 Octobre 2010
En cherchant une compagnie de lagopèdes, je remonte une petite arête. JC m'attend au sommet et jette un coup d'oeil en contre-bas. Il me fait signe qu'à trois mètres de moi, il a vu une hermine bouger. Je passe la tête par-dessus un rocher et voici l'hermine en question.
Je n'en crois pas mes yeux. Là, juste devant moi, un lièvre variable en mue d'automne est prostré contre un rocher. J'ai juste le temps de faire deux photos et il détale. Fort heureusement, il s'arrête dans une pente terreuse pas très loin et nous laisse le soin d'admirer ses pattes blanches.
Puis il fait demi-tour et va se réfugier dans une pente raide d'éboulis recouverts d'une fine pellicule de neige. Un terrain trop scabreux pour s'y rendre en baskets l'appareil photo à la main. Mais en fouinant aux jumelles, je finis par le retrouver entre des gros rochers pour une dernière image en plongée.
Une rencontre vraiment fascinante.
Publié le 3 Octobre 2010
Week-end brame du cerf avec Jean-Christophe sur la Savoie. Au total, 4 affûts (2 soirs, 2 matins) et deux journées en montagne pour d'autres sujets (articles à venir).
Nous sommes en place en fin de journée. Ca brame déjà dans la forêt et nous attendons que les cerfs sortent dans cette magnifique clairière. Malheureusement, la lumière décline tout doucement.
Le premier cerf déboule à 19h15 : un superbe 12 cors. Sur la série d'image, trois seulement seront nettes (1:50è sec ; 300 mm Canon f/4 à pleine ouverture ; 800 ISO). Il sort beaucoup trop près (au premier plan sur l'image de la clairière) et on n'évite pas la vue en plongée.
Il brame vraiment tout près : le spectacle est superbe. Malheureusement, il va poursuivre son brame un peu en contre-bas, secteur d'où il n'est pas visible depuis notre affût. Dommage car nous sommes idéalement cachés. Un second brame en amont dans la forêt mais tarde à sortir.
Il sort à 19h30 derrière deux biches qu'il poursuit. Je suis obligé de passer à 1600 ISO pleine ouverture bien sûr et la vitesse est de 1/10è de sec. Cette image filée, compte tenu des conditions, n'est pas si dégueu.
Eux vont par contre s'arrêter et rester dans notre clairière. Déjà 1/4 sec mais grâce au trépied et à la rafale, j'arrive à accrocher quelques vues à peu près nettes qui, avec un peu de post-traitement, sont correctes.
Ce 10 cors un peu bizarement semé a quand même une belle allure de cerf.
Une petite dernière. Il fait quasi nuit. L'autofocus est à la peine mais réussit à accrocher le sujet. 1/2 sec en sous-exposant un peu. Beaucoup de post-traitement et voici le résultat à la limite du montrable. Un superbe affût du soir. Nous nous retirons en silence, laissant les animaux sur leur place de brame. Nous y reviendrons le lendemain matin mais, après avoir rusé pour regagner l'affût sans les déranger de nuit, les animaux quitteront la place de brame avant même qu'une photo soit tentable. Ils brameront ensuite dans la forêt sans jamais sortir. Ce sera sans doute pour une prochaine fois.